CUI BONO ? 60 ans de réflexion

par politzer
mercredi 19 mars 2025

UN ENNEMI INVENTÉ : CUI BONO – LA LOGIQUE MAFIEUSE DES ÉLITES CONTRE LA CLASSE OUVRIÈRE ET LE MONDE

Dans un monde de crises budgétaires et de dettes écrasantes, une alliance improbable orchestre la domination des élites : ultra-libéraux, sociaux-démocrates "woke" et islamistes (Frères musulmans), sous la houlette d’un État profond (CFR, CIA).
Objectif ? Mater la classe ouvrière récalcitrante à la surexploitation capitaliste, sécuriser les ressources mondiales (pétrole en tête), et manipuler les esprits par des diversions fabriquées, comme la peur actuelle de la Russie. 

cui bono – à qui profite le crime ? – révèle une mécanique mafieuse : divisions imposées, alliances tactiques, élimination des gêneurs. Voici comment les "méchants" opèrent.

La lutte des classes : une guerre permanente

La classe ouvrière occidentale refuse de payer la crise du capitalisme, mais elle est trahie de l’intérieur. Les partis communistes, jadis porte-étendards de la lutte des classes, ont fait faillite : ils ont abandonné le combat pour rallier la social-démocratie, une collaboration de classe avec les bourgeois. Comme à l’époque de la Deuxième Internationale, quand les socialistes ont voté les crédits de guerre en 1914, les PC d’aujourd’hui se couchent devant les élites, laissant les ouvriers sans défense. Réponse des puissants ? Terreur et divisions. Les Gilets jaunes sont matraqués, réprimés avec une violence ciblée, tandis qu’un lumpen criminel bénéficie d’une mansuétude suspecte – un deal implicite avec le MEDEF, avide de main-d’œuvre immigrée docile et mal payée. Le dumping social tue : un camarade artisan s’est suicidé, privé de chantiers par des "mieux-disants" étrangers. Le wokisme, le genrisme, importés des États-Unis, paralysent les luttes en fracturant les peuples. Warren Buffett l’avoue : "La lutte des classes existe, c’est ma classe qui l’a gagnée."

Le cui bono est clair : les puissants divisent pour régner.

Géopolitique : le partage du monde

Au-delà des frontières, les élites tracent un partage hors BRICS.
À l’Occident impérialiste, l’énergie : Irak (2003), Libye (2011), leurs pétroles captés par ExxonMobil ou Total.
Aux islamistes (Qatar, satrapies théocratiques), un espace débarrassé des régimes nationaux arabes – Saddam, Kadhafi, éliminés. En Syrie, Fabius lâche en 2012 : "Al-Nosra fait du bon boulot" contre Assad, un aveu de collusion. Le général Wesley Clark, sidéré, découvre un plan néocon : envahir 7 pays (Irak, Syrie, Liban, Libye, Somalie, Soudan, Iran). Pourquoi ?
Pétrole et contrôle. Le cui bono désigne les majors pétrolières et leurs alliés théocratiques.

Une diversion fabriquée : l’ennemi russe inventé

L’UE et l’OTAN nous vendent une guerre imaginaire contre la Russie pour masquer leur crise pourrie – dette à 114 %, usines qui ferment, profits qui s’effondrent. Ils braillent sur une "menace russe", 800 milliards pour réarmer, mais c’est une galéjade ! La Russie n’a pas envahi l’Ukraine pour prendre Kiev – 75 000 hommes contre 2,5 millions d’habitants et 300 000 soldats OTANisés, une plaisanterie !
Elle protège le Donbass, (14 ans de bombardements cruels contre les Russophones que les pro occidentaux voulaient priver de leur culture)une légitime défense face à l’OTAN qui la menace depuis des années. En 1990, Baker jure à Gorbatchev : pas d’élargissement à l’Est. Trahison ! Pologne, Baltes, Ukraine : l’OTAN est aux portes de Moscou, avec cinq bases souterraines en Ukraine prêtes à frapper en cinq minutes. Les Russes ont vu le piège.

Qui profite ?
Les industriels militaires : Dassault (+147 % en bourse), Thales (+164 %), Beretta (usines à 60 millions), Lockheed, Boeing, Raytheon (45 milliards annuels). 

Les politiciens vendus : le politicien américain Adam Smith reçoit 1,6 million des lobbies, Macron (réarmement sur notre dette), von der Leyen (banquiers et canons). Les médias aux ordres – Praud, Elkrief, Calvi, BHL, Desportes, Aphatie, Tenzer – tympanisent : "Armez ! Résistez ! Poutine, le nazi !" Même Le Pen, Bardella, Chenu, ex-anti-système, suivent l’OTAN comme des moutons. Merkel et Hollande avouent avoir saboté Minsk pour armer la guerre.
Le cui bono ? Les "méchants" agitent un croque-mitaine russe pour détourner des vraies luttes et gaver le complexe militaro-industriel.

Une logique mafieuse : alliances et trahisons

Les "méchants" opèrent comme une mafia. En Libye, Sarkozy s’allie à une faction anti-Kadhafi pour abattre un gêneur (2011). En Afghanistan, Massoud, héros anti-soviétique armé par la CIA, est abandonné, assassiné (2001). Saddam, soutenu contre l’Iran (1980-88), est exécuté (2006). Brzezinski (Le Grand Échiquier) théorise le contrôle de l’Eurasie ; les faucons ricains l’appliquent avec des fractions islamistes. Biden saigne Moscou pour les marchands d’armes ; Trump mise sur les usines, pas les canons.
Le cui bono montre les profits : chaos rentable, ressources pillées, résistants écrasés.

L’État profond : CFR, CIA, et étanchéité

Qui tire les ficelles ? Le CFR (Rockefeller, Kissinger, etc) coordonne via CIA, NSA, RAND – des milliers d’agents payés pour manipuler. Aaron Russo, mourant, révèle leur plan : guerres (11/9), asservissement par la dette. Michel Rocard vide son sac : Mitterrand, "voyou", et la dette, outil d’esclavage. Une étanchéité stricte cloisonne les acteurs – Clark, exclu du mémo, en est la preuve. Quand une faille surgit, on élimine : JFK voit 103 témoins mourir (Marrs) – Bowers (accident, 1966), Giancana (assassiné, 1975). Le cui bono est limpide : le secret reste intact, les patrons protégés.

Conclusion : Les résultats parlent

Les faits pullulent pour qui sait les récolter. Répression ciblée, divisions imposées, guerres pétrolières, un ennemi russe inventé, témoins supprimés : tout sert les élites.
Le cui bono dévoile leur finalité : exploiter les peuples, sécuriser les ressources, maintenir le pouvoir par la terreur et la diversion. Soutenu par 60 ans de réflexion et de lutte des classes, ce constat ne demande pas de preuves absolues – les résultats suffisent. Irak en ruines, ouvriers brisés, islamistes prospères, Russie diabolisée : les "méchants" gagnent, et la classe ouvrière paie. Une vérité brutale, mais une vérité.


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