En réponse au faux « débat des européennes » : « C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse » - Pierre De Gaulle

par Luniterre
vendredi 24 mai 2024

 

0,5%, 1, 2, ou 3% pour l’UPR, « contre » si l’on ose dire, plus de 50% d’abstention… Est-ce que, comme le souligne intelligemment Aude Lancelin, la question du prétendu « frexit » n’est pas fondamentalement « mal posée » ?

Voire même, carrément à l’envers…

La vraie question n’est pas « pour ou contre l’Europe », en fin de compte, mais bien pour ou contre l’indépendance de la France.

Une France indépendante se dote des moyens de mettre sa politique économique en œuvre, y compris constitutionnels, notamment par référendum, qui sont donc de droit supérieurs au droit extraterritorial européen.

Cela inclut donc le contrôle de la valeur monétaire circulant sur le territoire français, quel qu’en soit le signe, euro ou autre.

 

En réponse au faux "débat des européennes" : "C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse" - Pierre De Gaulle

4:10 >>> "C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse"

12:50 >>> "…il va y avoir l’échéance des européennes. juste un mot est-ce qu’à votre avis ces élections européennes vont changer quoi que ce soit ou pas ?

_" Je pense que non. Ce qui est certain c’est que le parti qui sera gagnant, qui sortira gagnant ces élections européennes sera encore une fois l’abstention, c’est-à-dire le refus d’un système."

*****************************************

 

Notre mise au point, sur Ciel de France, à propos des groupuscules et micros-partis qui tentent l’aventure électorale dans ces européennes :

Dans une élection pour un parlement "européen" qui n’est que la facade pseudo-"démocratique" de la bureaucratie réellement en capacité de décider, et donc sans pouvoir réel pour lui-même, participer c’est essentiellement cautionner cette mascarade.

Le comble du ridicule étant évidemment d’y aller pour prôner le "frexit", comme le fait Asselineau avec son micro-parti UPR.

Si l’abstention, largement majoritaire, manifeste bien le rejet populaire de ce système et de cette mascarade, le "score" électoral habituel de M. Asselineau, autour de 1%, manifeste bien le rejet de la prétendue "solution" que représente le "frexit".

Comme le dit Pierre De Gaulle, une politique indépendante française c’est une politique où c’est la France qui fait l’Europe, et non l’inverse, et ce n’est donc pas non plus une politique où la France s’exclut d’elle-même de l’Europe.

Comme on l’a déjà vu sur Ciel de France, reprendre sa souveraineté, pour la France, cela commence par reprendre le contrôle de ses finances et en premier lieu, de sa dette, qui la met actuellement dans la dépendance de la BCE et des marchés financiers.

Autrement dit, c’est reprendre le contrôle du crédit qui circule dans notre pays.

C’est ce qu’avait fait le Général De Gaulle, en 1945, avec le Conseil National du Crédit.

Malheureusement, avec le temps, la fonction initiale s’est diluée et complètement perdue, faute de contrôle démocratique de son fonctionnement.

Ce que nous avons proposé, au fil de nos analyses, sur Ciel de France, c’est de refonder un nouveau Conseil National du Crédit, doté d’un fonctionnement démocratique représentatif de la population et de la vie économique française, et doté à la fois d’un statut et d’un pouvoir constitutionnels, fondés par référendum.

Un organisme capable de gérer et de contrôler, in fine, avec les moyens juridiques y afférents, et donc également les moyens matériels de faire appliquer ses décisions, la création et la circulation de la valeur monétaire sur le territoire français, quel qu’en soit le signe monétaire, euro ou autre.

Le droit constitutionnel français en matière économique redevenant ainsi supérieur au droit européen, et à tout droit extraterritorial.

Ce n’est pas ainsi à la France de s’exclure de l’Europe, mais c’est aux institutions extraterritoriales de respecter le droit constitutionnel français, ou de perdre le droit d’avoir quelque influence que ce soit sur notre pays. Ce n’est plus, alors le ridicule "frexit" d’autoexclusion, mais l’exit d’une prétendue Europe extraterritoriale.

Luniterre

Elections : Que faire des "européennes" ? - "C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse" - Pierre De Gaulle

+ TEXTES, LIENS, VIDÉOS ET DOCS HISTORIQUES :

http://cieldefrance.eklablog.com/elections-que-faire-des-europeennes-c-est-la-france-qui-fait-l-europe—a215830397

 

***************************

PS : à titre anecdotique, il est néanmoins intéressant d’écouter la vidéo de M. Asselineau, du 16/11/2023 ( https://youtu.be/NrDlhJMGMus ), où il démasque effectivement assez efficacement les prétendue velléités "souverainistes" de ses "concurrents" Philippot, Dupont-Aignan, Zemmour, etc…

Ce qui est regrettable, mais concomitant avec le "fonds de commerce" de sa petite boutique depuis sa fondation, c’est la fixette "frexit" stérile et dogmatique de son UPR, qui l’éloigne, en fait, des véritables fondamentaux du gaullisme, à notre avis aujourd’hui représentés essentiellement par la Fondation Pierre De Gaulle.

***************************

 

 


Lire l'article complet, et les commentaires