Avec la réintégration des soignants non vaccinés, HIPPOCRATE revient : va-t-il balancer les HYPOCRITES ?

par hugo BOTOPO
mardi 6 juin 2023

Les décisions gouvernementales appuyées sur les avis du Conseil Scientifique ont été fluctuantes, adaptées aux moyens existants de lutte (masques, vaccins, certains médicaments, mesures de coercition) contre la Covid-19 et contre des affections induites ou associées. L'obligation vaccinale pour les soignants et le pass sanitaire pour tous ont été promus comme des réponses parfaitement adaptées à l'extinction de l'épidémie : devant l'efficacité insuffisante des "vaccins", pour enrayer l'épidémie, les Autorités gouvernementales font profil bas et reconnaissent, par la voix du J.F. DELFRAISSY en juillet 2022 des erreurs dans les politiques menées ainsi que des notables insuffisances sur l'efficacité des "vaccins" : les illustres membres du gouvernement ont mis 8 mois pour oser avouer, en catimini, s'être en partie fourvoyés, dans leurs décisions politiques de santé publique et dans leurs éléments de langage "normalisés' ! Il est bon de faire le point sur l'efficacité réelle des diverses mesures et des vaccins à ARN massager acceuillis comme une panacée descendue du Ciel ! Et sur les suites à donner !

Historique : les débuts de la pandémie

La Covid-19 est apparue fin 2019 en Chine dans la ville de Wuhan où est implanté un centre hyperprotégé de recherches biologiques spécialisé sur l'étude de bactéries et de virus mortifères pour l'homme. Très vite ce laboratoire a pu cartographier le génome du virus responsable d'une nouvelle maladie létale et à forte contagion ; Les données du génome ont été mises à la disposition des laboratoires étrangers pour qu'ils puissent rechercher et découvrir un vaccin capable d'éradiquer l'épidémie naissante : compte tenu des délais nécessaires à la mise au point d'un vaccin efficace l'épidémie s'est transformée en pandémie.

Le Gouvernement de la Chine a assez rapidement pris des mesures d'isolement des malades (confinement local puis étendu à Wuhan (environ 10 millions d'habitants) et ensuite à sa province de Hubei), et de protection individuelle des soignants (masque PPF2 à bec de canard, combinaisons étanches). Les biens portants étaient contraints par les mesures strictes de confinement et par le port d'un masque plus léger, type "chirurgical". Pendant la première année de la pandémie les données gouvernementales sur les nombres de contaminés, de malades en soins intensifs et de décès, sont remarquablement inférieurs, ramenés en pourcentage de la population totale, à ceux des statistiques occidentales. En absence de contestations motivées des statistiques chinoises on se doit de constater l'efficacité des mesures coercitives imposées par les gouvernements des différentes provinces chinoises.

En absence de vaccins et de traitements efficaces, les gouvernements des divers pays de la planète ont pris des mesures variables de confinement et de préconisation/obligation de gestes barrières (éternuer et tousser dans son coude replié, port du masque "chirurgical", lavage des mains avec liquide antiseptique "gel hydro-alcoolique"), aération des locaux, distanciation dans les rues et les commerces, (et même interdiction de visite familiale dans les EHPAD), travail à domicile (distanciel), etc... En France, devant la disparition/destruction des stocks de masques (prévus pour l'épidémie de H5N1) certains "spécialistes" ont été mandatés pour affirmer l'inutilité des masques dits chirurgicaux pour les personnes pas encore infectées : avant la pandémie les masques dans les salles d'opération évitaient aux opérateurs d'éventuellement infecter les patients sur la table d'opération, car les seuls masques efficaces étaient les FFP2 (à bec de canard) utilisés par les soignants au cours d'intervention dans des salles stériles de réanimation/isolation. Lorsque les circuits de fournitures en nombre suffisant ont été rétablis, alors les masques ont été préconisés comme nécessaires pour tous !

Pendant la première vague (fevrier 2020 à mai 2020) il n'y avait pas de vaccin et la mesure de traitement pour les cas graves en salle de réanimation était l'emploi d'un respirateur artificiel permettant de pallier aux insuffisances des poumons attaqués par une invasion de virus. La vague s'est fortement atténuée au point de mettre en place un dispositif de sortie progressive des mesures restrictives mises en place par le gouvernement : Jean Castex, pas encore premier ministre étant chargé de piloter le retour à la normale. On ne peut prétendre que la forte baisse de cette première vague (en nombre de cas infectés et de décès induits) était un processus naturel dans la vie et la propagation du virus (épidémie saisonnière hivernale) ou due aux mesures de confinement et de protection imposées à la population ; ou enfin due à une combinaison des deux raisons invoquées ci-dessus !

 

Recherche accélérée  de vaccins

Au vu de l'expansion rapide de l'épidémie dans le monde, se transformant en une pandémie, les antivirus existants se révélant inéfficaces, alors la seule solution reposait sur la mise au point rapide d'un vaccin. Le laboratoire de Wuhan a étudié rapidement ce cornavirus à ARN et diffusé à la communauté scientifique mondiale toutes ses caractéristiques génétiques et physiologiques. Une course de vitesse s'est enclenchée entre les laboratoires pour annoncer la mise au point imminente d'un candidat vaccin, puis de confirmer l'excellence des premiers résultats. Il fallait faire vite devant l'urgence du développement de la pandémie à fort taux de létalité : deux labos de recherches, Moderna et BioNtech associé à Pfizer étaient à l'avant-garde et en concurrence.

Le premier Moderna dégaina fin aôut 2020 lors de la conférence de presse de son directeur scientifique qui révélait les premiers résultats très encourageants : en annonçant que la phase 3 portant sur 30000 volontaires était en cours (et confirmait les premiers résultats antérieurs), il ne pouvait donner que les résultats de phase 1 (non dangerosité du vaccin dur des jeunes adultes en excellente santé ) et phase 2 (sur 600 personnes adultes plutôt jeunes et en bonn santé). L'essai phase 3 se terminant en novembre 2020 il était trop tôt pour s'y référer ! Les premiers résultats de Moderna précisaient que sur les 95 cas positifs détectés 5 concernaient les vaccinés, d'où un résultat de protection annoncé de 94,5% de protection (90/95) sans préciser que c'était sur des adultes plutôt jeunes et sains : les pensionnaires très âgés, avec ou sans comorbidités, qui décédaient en masse dans les EHPAD ne rentraient donc pas dans le panel des cobayes testés dans les phases 2 et 3 ! (en parallèle Pfizer/BioNtech annonçait -probablement dans les mêmes circonstances une efficacité (provisoire) de 95% : sur 170 cas positifs 8 étaient sur des vaccinés et 162 sur des placebo, d'où 162/170 =0.95). Moderna n'a pas fait état publiquement de ses résultats sur le lot de 30 000 volontaires plus représentatifs de la population.

Lors de cette conférence de presse si les journalistes scientifiques ne s'inquiétèrent pas sur la composition des lots de volontaires par contre comme 5,5% de vaccinés étaient cependant contaminés (cas positifs) ils ont demandés s'ils étaient contagieux comme tous les autres malades : Moderna a alors confirmé la transmission de la Covid par les malades contaminés même après avoir été vaccinés, tout en précisant que, après la phase de contamination/incubation, la défense immunitaiire renforcée par le vaccin, en tuant des virus, ne pouvait alors que diminuer la contagiosité des malades vaccinés et contribuer ainsi à la réduction de la diffusion de la pandémie, mais ce n'était pas une certitude scientifique. Par contre, le directeur scientifique de Moderna insista sur l'absence de cas très graves parmi les vaccinés (les quantités concernées (5) sont cependant trop faibles, et hélas après les campagnes de vaccination massives il y a un certain pourcentage de cas très graves traités en réanimation avec parfois la mort in fine). En outre, les faibles chiffres initiaux, sur des volontaires adultes jeunes et en bonne santé ne pouvaient discriminer et détecter les cas d'infections "asymptomatiques" détectables que par des tests épigénétiques, sanguins et non pas PCR.

Pfizer ne contredit point Moderna, et devant l'évolution de la pandémie, les différents gouvernements (Israël, USA, Grande-Bretagne, et ceux de l'UE) se sont précipités pour passer massivement des commandes de vaccins ( 2 doses par personne) et ont discriminés leurs populations selon l'âge puis selon les professions. Au début les soignants, en première ligne, ne sont pas prioritaires : ils peuvent soigner et se dévouer sans la protection "théorique" des vaccins ! 

Donc avant la mise sur le marché Moderna (et Pfizer avec une même technologie vaccinale) reconnaissaient que leurs vaccins à ARN messager ne garantissaient pas aux vaccinés l'absence de contamination ultérieure et en conséquence l'absence de contagiosité !!!

"Vaccinez-vous massivement pour protéger les autres (surtout vos procches) de la contagion" était un slogan MENSONGER des Autorités de Santé et du Gouvernement, slogan constamment renouvelé de 2021 jusqu'à fin 2022 / début de 2023 ! 

Avec les campagnes massives de vaccination les Autorités Israéliennes ont présenté différents pourcentages de malades "normaux", des très graves en réanimation pour les vaccinés et les non vaccinés qui infirmaient les merveilleux chiffres de protection de 95% des essais initiaux des fabricants. En France, c'est au niveau de tel ou tel hôpital de mettre en avant des chiffres de seulement 15 à 30% de vaccinés parmi les cas très graves hospitalisés. A leur décharge il faut signaler que les cas légers et parfois moyens en gravité étaient traités à domicile et ne rentraient pas dans les satistiques.

 

Les campagnes françaises de vaccination : des mesures volontaires imposées en ignorant les erreurs

En dehors des mesures physiques de protection (masques, distanciation, confinement, hygiène et désinfection) la politique gouvernementale s'est murée dans le recours massif à la vaccination (avec les vaccins existants) en ignorant délibérément ou par incompétence manifeste et criminelle, les insuffisances spécifiques des vaccins : toute interrogation remettant en cauce ce dictat jupitérien était rejetée et vilipendée, avec même des sanctions !

En complément à cette politique gouvernementale la mise en place du "pass vaccinal" et de l'obligation vaccinale pour certaines catégories de personnel (hôpitaux, pompiers, infirmières, médecins...) procède d'erreurs logiques et/ou scientifiques :

-1- la première réside dans le fait que la vaccination ne protège pas de l'infection par contamination et de la contagiosité induite.. Donc des vaccinés dans une salle de réunion ou dans un local, non contrôlés, peuvent être porteurs du coronavirus et contaminer tous les présents. Si les non vaccinés se voient refuser l'entrée, ce devait être pour les risques d'être contaminés par certains vaccinés. En fait les mesures gouvernementales considéraient en conséquence que chaque non vacciné était porteur du virus et contagieux : si c'était le cas il serait tombé malade puis assimilé aux vaccinés par protection induite. Les non-vaccinés sont des bien-portants tant qu'ils ne sont pas contaminés ! 

-2- Pour la deuxième, si la vaccination protégeait (de façon absolue) les vaccinés de toute contamination (donc de la maladie et de la contagiosité inhérente), alors les non vaccinés (avec leur maintien en bonne santé) pouvaient aussi assister aux réunions et rassemblements "interdits", sans risquer de contaminer les vaccinés et/ou d'être contaminés par eux ! Seuls des non-vaccinés en incubation du virus peuvent alors contaminer d'autres non-vaccinés et non pas les vaccinés !

-3- Pour la toisième, les tests PCR datant de moins de 48 ou 72 heures (selon les réglementations locales) en vue d'une consultation ou d'un accès en "zone protégée", ne prouvent pas que le testé n'est pas devenu dans l'entretemps porteur du virus. ! En fait pour les établissements hospitaliers cette mesure est un non sens administratif car tout le personnel étant vacciné il ne risque pas "administrativement" d'être contaminé. En fait le non vacciné porteur d'un test PCR négatif, lui, risque d''être contaminé" dans l'établissement hospitalier ! Et il peut alors y entrer !

-4- Pour la quatrième, en ce qui concerne le personnel hospitalier (infirmières, aides-soignants, urgentistes) qt les médecins qui se sont dévoués au point d'être infectés et malades (au risque parfois de perdre leur vie), dans la première année sans vaccins, c'est une étrange façon de la part de dirigeants inhumains de leur interdire de travailler, de les mettre à pied indéfiniment, sans la moindre ressource compensatoire (au goulag les rejetés/internés sont au moins mal logés et mal nourris !). Et ceci est d'autant plus sadique que les bases de justification sont fausses. Un personnel soignant non vacciné, au chevet d'un malade de la Covid-19 ne risque pas de lui transmettre la maladie : au contraire, en absence de précautions (tous les soignants de la première année, en se protégeant, ne sont pas tombés malades !), ils risquent de tomber malades. Avec des précautions renforcées d'hygiène et de sécurité les risques sont réduits et c'est le soignant qui devrait en décider !

 

L'évolution de la politique de santé et de la politique vaccinale

Le CoV-2 est un coronavirus évolutif qui sélectionne certains variants : tous ne réagissent pas de la même façon aux vaccins Moderna et Pfizer portant sur de l'ARN messager. Il faut comprendre l'évolution de l'infection, de la maladie au cours du temps ainsi que les réponses immunitaires de détection et destruction du coronavirus, sans vaccination puis avec vaccination.

Evolution sans vaccination  :

Cette évolution a été naturellement étudiée en absence de vaccins de fin 2019 à fin 2020/début 2021, sur la souche de base :D614-G, le premier variant à forte diffusion le "ALPHA" se répandant à partir de février 2021.

Les biologistes/chercheurs chinois ont défini plusieurs types de la maladie, sans pouvoir préciser l'importance relative de l'état de santé initial des infectés, de leur niveau de défense immunologique et de la charge virale reçue par l'infecté. Les cas types sont, pour ceux présentant des symptomes :

- l'infection massive, (cas très graves) avec des réponses immunitaires très faibles et des complications respiratoires : ils nécessitent la mise en salle de réanimation avec un pourcentage très élevé de décès ; 

- des cas graves nécessitant une hospitalisation mais l'organisme réagit par ses défenses immunitaires lymphocytes T-CD4 puis T-CD8, et anti-corps se fixant sur le virus pour éviter qu'il se répliquedans les alvéoles pulmonaires et dans les cellules de l'épithélium du système respiratoire, et pour éviter qu'il se propage dans tout l'organisme (des virus ont été détectés dans le système sanguin et lymphatique, les instestins, les reins, la vessie, le coeur, le cerveau et autres organes ;

- des cas légers d'infection surtout sur des personnes adultes en bonne santé, pouvant rester "hospitalisées" à domicile mais sous contrôle médical ; avec des symptomes comparables à une "bonne grippe" ; Le système immunitaire agit rapidement (une semaine) et détruit progressivement tous les coronavirus ;

- et enfin des cas asymptomatiques, probablement très légers, détectés soit par les tests PCR au niveau du pharynx et des fosses nasales, soit par des tests sanguins détectant à posteriori la présence d'anti-corps ayant été présents et actifs lors d'une infection antérieure au test : le testé ignorant avoir été conataminé ! Dans le cas de tests PCR il y a au moins une petite infection présente dans le mucus protégeant les muqueuses du système respiratoire ; il se peut que la maladie se déclenche dans les jours qui suivent (2 à 4j).

politique de soins hors vaccination

Le monde médical n'est pas resté inactif : en plus des assistances respiratoires, des médicaments ont été testés dans l'urgence, à titre expérimental pour soulager les douleurs (Paracétamol) ou pour lutter contre la prolifération virale. En dehors de l'hydroxychloroquine trop vite mise en avant par le médiatique Professeur Raoult des antiviraux et des anticorps de synthèse ont été testés - à titre expérimental - sans publicité médiatique, tels que Ronaprève, Xevudy, Evusheld, et Paxlovid, en "priorité" sur des malades fortement atteints de plus de 80 ans : les effets secondaires sont importants et les résultats sont réservés aux chercheurs-professionnels et Autorités de santé ! Il n'y a pas encore de solutions miracles (en dehorsd'un vaccin réellement efficace !)

LA  POLITIQUE VACCINALE

Par référence aux vaccinations de notre enfance, les vaccins étaient supposés garantir à vie (ou pour une ou deux décennies) l'absence de contamination et de maladie induite ! D'où avec une dose, plus éventuellement une dose de rappel, nous allions être débarrassés de la Covid-19 ! QUE NENNI ! Nous-mêmes et toutes les Autorités Gouvernementales de Santé sont restés aveugles et sourds aux résultats provisoires présentés par Moderna et Pfizer, résultats confirmés par la suite avec des chiffres moins performants.

La politique vaccinale française a imposé une première dose avec une dose de rappel : la diminution rapide des anticorps témoins de la bonne protection ont conduit à imposer après 4 à 6 mois de nouvelles doses, les premières n'ayant plus d'action sur une nouvelle contamination !

MODERNA avait clairement annoncé la contamination possible des vaccinés, avec une maladie moins grave, mais aussi avec une contagiosité induite ! Le vaccin diminuait de fait, pour certains, le risque d'être gravement malade, l'effet du vaccin ayant renforcé pour un certain temps les défenses immunitaires.

Malgré cela les Gouvernements de très nombreux pays se sont jetés sur la vaccination et ont bataillé ferme pour obtenir des vaccins !! Quelle grande mane financière pour les grands laboratoires concernés !

Au cours des vagues successives de nouveaux variants, le nombre de cas infectés (testés positivement) ont toujours été très élevés : les Autorités insistant sur le fait que les vaccinés étaient moins gravement atteints et en nombre réduit : comme cet état de fait, difficilement contrôlable portait, surtout sur les décès induits tous ceux qui craignaient pour leur vie et celle de leurs proches se sont fait massivement vacciner !

Quelques résultats :

Pour le virus de base D614-G et pour le variant ALPHA, à condition apparemment égale de contamination, la diminution de la charge virale, au fil des jours, était plus rapide pour les vaccinés.

Pour le variant DELTA, les écarts de diminution de charge virale, au cours du temps, étaient plus réduits.

Pour le variant OMICRON, il n'y a plus d'écart ; mais si les valeurs initiales d'infection restent faibles cela est dû au fait que ce variant, facilement transmissible, est beaucoup moins actif pour l'évolution de l'infection. Apparemment le vaccin n'est plus efficace et cela semble confirmé depuis quelques mois avec la fin des prescriptions gouvernementales sur l'impérative nécessité de se faire vacciner !  Ursula Van der Leyen essaie d'annuler une commande de 200 millions de doses à Pfizer ou au moins d'en transformer la moitié en doses pour le nouveau vaccin anti-Omicron ! Côté Français, le Gouvernement supprime -en douce- pour les soignants et autres professions (pompiers...) l'obligtion vaccinale. 

Le Professeur Jean-François DELFRAISSY, Président du Conseil Scientifique sur la Covid-19, dans la plus complète indifférence a pris une position nette sur les vaccins actuels, lors d'une conférence/débat organisée par "la Veille -Acteurs de la Santé" dans son émission "les contre-points de la santé " le 28 juillet 2022,.(soit 3 jours avant la dissolution du Conseil Scientifque) (toujours visionnable sur le site internet du Professeur) ; Position prise 8 mois avant la décision d'annuler l'obligation vaccinale des soignants et autres personnes :

" Les vaccins actuels ont une efficacité confirmée, sans état d'âme, sur les formes graves (commorbidités...) par contre ils protègent peu contre l'infection et la contagion. C'est assez contradictoire dans une certaine mesure, je l'admets, y compris pour les médecins et évidemment pour les citoyens. Je crois qu'il vaut mieux le reconnaître simplement. On a pas le bon vaccin".

A l'époque le variant Omicron était dominant et déjà des sous-variants étaient détectés ! Et il semblerait selon certains biologistes que la pénétration dans les cellules épithéliales et des alvéoles pulmonaires ne se fasse pas à partir des "spikes" S mais par une fusion par contact au niveau des membranes du virus et de la cellule !

Le Professeur Delfraissy poursuivait en souhaitant que le nouveau vaccin soit "à visée muqueuses" : ce souhait découle des observations du déroulement de l'infection :

- les virus et autres particules portés par l'air aspiré frôlent les parois (épithélium) des conduits du système respiratoire, recouvertes par des muqueuses protégées par une couche de mucus, habituellemnt peu épaisse. Des cils oscillants font remonter vers la bouche et le nez le mucus chargé de particules. Les virus ne sont que peu emportés par ce dispositif, car très petits ils restent dans l'air aspiré et vont facilement au contact des alvéoles pulmonaires, lieux d'échange de CO2 et d'O2 (et aussi de vapeur d'eau). Des macrophages alvéolaires sont en position de veille dans les alvéoles et surtout à leur surface externe pour s'attaquer aux bactéries et virus indésirables ! Ces macrophages baignent ainsi dans une très fine couche de mucus perméable à l'air.

- Si cette couche de macrophages alvéolaires en dehors et dans la celluest trop pru fournie en nombre, il y a une invasion virale et duplication massive avec diffusion vers l'extérieur de la cellule, vers l'intérieur de l'organisme et vers les alvéoles voisines. Le système immunitaire de base éventuellement renforcé par le traitement vaccinal intervient donc avec un certain retard préjudiciable !

- on ne peut que souscrire au souhait du Pr. Delfraissy, (à son injonction ?). Une vaccination par inhalation déposant les microparticules vaccinales, ou des macrophages ou des anti-corps spécifiques sur les surfaces alvéolaires (80 m2) et sur les épithéliums respiratoires serait la bienvenue ! Mais il faut la mettre au point !

 

Condamnations et ostracisme dans les milieux de santé

La déclaration pleine de bon sens du Pr. Delfraissy n'a été ni relevée, ni condamnée par ses pairs et les Autorités médicales. Bizarre ! L'ouvrage des Pr. Debré et Even sur les "4000 médicaments inutiles ou dangereux, publié après leur départ à la retraite n'a pas été condamné sur le fond, mais sur la formulation qui dénigrait (critiquait en fait) la politique d'agréement et d'AMM des médicaments : ses auteurs se sont vus retirer l'autorisation d'exercer leur activité médicale (quelle catastrophe pour des retraités !). De même le Pr Raoult, avec son caratère bien particulier, fait l'objet d'une "curée" coordonnée par ses pairs (jaloux ?) et des Autorités de Santé : il préconisait devant le vide thérapeutique un médicament trop bon marché : heureusement des antiviraux et anticorps hors de prix ont été testés en urgence et quelques-uns semblent être efficaces (enfin le PAXLOVID du bien-aimé Pfizer a été autorisé le 21/01/2023). Les "clients" fort patients d'un certain monde médical défenseur acharné de privilèges, n'ont pas été secourus par les "preux chevaliers de la santé publique" lors de l'utilisation hors AMM et très dangeruse de l'Isoméride, du Mediator et autres médicaments controversés pour leurs effets très indésirables : lorsque ces vénérables seront à la retraite il pourront en toute honnêteté intellectuelle condamner des agissements anciens et cracher dans la soupe sans rien risquer !!! Ils ne sont pas portés au secours de Irène Frachon, bien au contraire, ils ont minimisés les retombées invalidantes et parfois mortelles !

Si les procès ont lieu pour faire disparaître toute référence positive aux divers travaux du Pr Raoult il se pourrait que des comités de citoyens, de malades du Covid ou des effets secondaires du vaccin, portent en justice les graves manquements liés aux mensonges gouvernementaux et du corps médical : l'arroseur arrosé ! Un scandale pire que celui du sang contaminé ! A verser au chapître de la réforme de Santé publique !

En revenant à la Déclaration du Pr. Delfraissy, encore Président du Conseil Scientifique, cette déclaration a été ignorée totalement pendant 8 mois par les Autorités de Santé publique. Lors des débats début mai à l'Assemblée Nationale, certains patrisans du gouvernement et du corps médical ont clamé à nouveau le caractère totalement scientifique de la protection quasi-totale par les vaccins du Covid-19, les représentants du Gouvernement répétant les anciens éléments de langage car ils ignoraient l'avis du Président du Conseil Scientifique. Mais toutes les élites gouvernementales, feignant l'ignorance et accaparées par la guerre en Ukraine, et par le psychodrame de la réforme des retraites, n'étaient pas sincères !

Maintenant, l'interdiction d'exercer une profession médicale en absence de vaccination "à jour ?" étant levée, qu'arrivera-t-il lorsqu'un nouveau vaccin anti Omicron sera mis au point , Sera-t-il vraiment efficace ou peu efficace comme les vaccins actuels ??? La vaccination deviendra-t-elle obligatoire ou à l'initiative des citoyens ?


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