Retour sur le changement climatique
par annaba philippe
mercredi 11 juin 2025
Après l’article de mars 2024 où en est-on ?
L’effet de serre ne semble plus la priorité. La "Transition énergétique" et ses mesures aussi péremptoires que discriminantes pour les moins favorisés du système, ont été vite détricotées. Recul des dates pour la fin des voitures à énergie fossile, fin des ZFE (Zones à faible émission) et reculade sur les DPE (Diagnostic de performance énergétique).
Des mesures prises surtout pour booster une croissance moribonde, suite à 30 ans de délocalisation des forces industrielles du pays sous prétextes qu’en fabriquant des marchandises (essentielles) au bout du monde, donc moins chères, cela augmenterait le pouvoir d’achat des gogos. Quel cynisme : cela a favorisé surtout le blanchiment des profits, c’est-à-dire l’évasion fiscale. Comme si un pays qui ne fabrique plus rien, hormis des fromages et du vin, et qui n’a comme ressources que les impôts payés par les fonctionnaires et les employés des services, ainsi que la TVA, bien peu égalitaire, pouvait se payer une politique sociale. On voit le résultat : 3500 milliards de dette publique. Alors on laisse tomber les enfantillages délétères.
Philippe Annaba.
Bien sûr le changement climatique est un problème mais l’effet de serre (CO2) n’a un véritable impact que dans les grandes villes, comme Shangaï, Pékin, Tokyo, Abu-Dhabi, New York etc. où il n’y a pas d’autre solution. Et encore qui peut concevoir une telle consommation d’énergie, ajoutée au développement des climatiseurs et autres quincailleries numérique si énergivores ?
En France, des villes comme Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux ou Toulouse, auraient dû depuis longtemps interdire les voitures particulières et organiser des transports en commun efficaces, avec de grands parkings gardés à l’extérieur. Cela aurait d’ailleurs limité la densité dans ces villes et évité la désertification en milieu rural. Mais leur densité n’a rien à voir avec les villes citées plus haut.
À dix kilomètres de nos métropoles, l’on ne voit que forêts, vignes, cultures maraichères, montagnes quasiment vierges d’habitations. C’est ce qui fait l’attrait de plusieurs pays européens et bien d’autres parties du monde. La France ferait mieux de protéger ses forêts, d’arrêter de vendre son bois à la Chine pour faire de vilains meubles qui arrivent en France après être passés comptablement par la Suède.
Ce qui est plus grave, c’est que le climat est une science difficile à cerner, en fonction du nombre trop important de paramètres. Les experts ne sont pas tous d’accords à 100%, mais les pouvoirs publics et les médias ne servent que ce qui est bon pour l’économie. « Sur les dix printemps les plus chauds, neufs ont été mesurés depuis 2000 », relèvent tous les médias. Aucun jamais ne parle des cycles des éruptions solaires (onze ou vingt ans), d’une rare violence depuis une vingtaine d’année. Les spécialistes avouent avec honnêteté qu’il est difficile d’en tirer des conclusions sur le climat, ces phénomènes ayant encore été peu étudiés. Mais on connaît malgré tout très bien les conséquences dramatiques possibles sur tous les réseaux électroniques, qui sont surveillés de très près. Une autre conséquence notable, dont les médias ne parlent pas, afin de ne pas attirer l’attention sur cette éventuelle cause d’un changement climatique provisoire, dû en partie à ces éruptions solaires, c’est que les vacanciers, entre autres devraient se méfier cet été des "coups de soleil" qui risquent d’être plus forts que d’habitude, surtout pour les enfants et tous ceux qui s’y exposent trop longtemps. Sans compter les effets possibles concernant le cancer de la peau. Malheureusement les sécheresses et les inondations sont une réalité, mais soyons aussi vigilants sur ce qu’on rend peu visible.
Philippe Annaba