Zucman : l’art de cuisiner les chiffres pour arriver à « sa » conclusion
par Spartacus Lequidam
samedi 28 juin 2025
Introduction : Gabriel Zucman, qui se présente comme un défenseur de la justice fiscale, adopte une approche militante teintée de gauchisme, manipulant les chiffres pour promouvoir des taxes lourdes, telles que sa proposition de "taxe Zucman" à 2 % sur les grandes fortunes. Intrigué par un de ses messages extremement Marxiste, troublant sur X pour un type qui se veut "economiste", j’ai entrepris une enquête sur ses méthodes et ses suggestions. Le constat est clair : ses données sont altérées, il omet des éléments essentiels, et ses propositions risqueraient de compromettre l’économie française. Cet article examine avec rigueur ses manipulations statistiques et met en lumière les conséquences potentiellement graves de ses idées, illustrées par des exemples concrets tels que Mistral AI, la taxe yacht et d’autres cas significatifs.
Les manipulations de Zucman : une approche extrement critiquable
Traitement douteux des données : Gabriel Zucman assemble des statistiques biaisées en combinant des sources hétérogènes et incompatibles (déclarations fiscales influencées par l’optimisation légale, enquêtes ménages entachées d’imprécisions, comptes nationaux aux définitions ambiguës). Ses taux d’imposition "effectifs" apparaissent comme des constructions opaques, masquant une méthodologie contestable. Il semble éviter de rendre ses calculs transparents, ce qui limite leur crédibilité face à une analyse rigoureuse.
Assertions contestables sur les paradis fiscaux : Dans La Richesse cachée des nations, Zucman avance que 8 % du patrimoine mondial (7 900 milliards d’euros) serait dissimulé dans des paradis fiscaux, dont 50 % par les 0,01 % les plus riches. Ces chiffres reposent sur des hypothèses exagérées et des anomalies comptables non étayées, comme le doublement hypothétique des profits offshore sans preuves solides. Ces affirmations semblent servir à justifier un cadastre financier mondial, une idée perçue comme excessivement intrusive.
Omissions sélectives : Zucman exclut les droits à la retraite, cruciaux pour les classes moyennes (représentant des trillions d’euros), ce qui gonfle artificiellement la part des ultra-riches. Il inclut la TVA sur les dépenses des plus modestes pour accentuer leur charge fiscale, tout en ignorant les transferts sociaux (RSA, APL, 140 milliards d’euros) qui réduisent leur fardeau net. Cette approche est jugée intellectuellement biaisée.
Approche partiale sur entreprises et classes modestes : Il sous-estime les impôts des entreprises (8 % du PIB en France contre 5 % en Allemagne, OCDE 2023) y a joute les aides et en plus, en France 80% revienent aux entreprises publiques), tout en exagérant le poids fiscal des plus pauvres en occultant les transferts sociaux. Ce parti pris, soulève des questions sur son objectivité.
Prévisions discutables : Zucman a estimé que la flat tax française coûterait 10 milliards d’euros par an, une projection infirmée par Antoine Lévy, qui a démontré une base fiscale dix fois moindre. Sa taxe Zucman, censée générer 20 milliards, ne prend pas en compte les coûts administratifs ni l’exil fiscal, comme l’ISF qui a conduit 42 000 contribuables aisés à quitter la France en 12 ans (15 milliards de pertes, IGF 2016).
Sélection sélective des données : Zucman met en avant les Panama Papers pour dramatiser l’évasion fiscale, mais néglige les rapports OCDE montrant que FATCA a réduit les flux offshore. Il passe sous silence les bulles boursières ou les transferts intergénérationnels expliquant la concentration des richesses, comme l’a souligné L'entrepreeur Denis Payre sur X.
Militantisme financé par des fonds publics : Financé par des institutions publiques (Berkeley, École d’économie de Paris), Zucman semble dévier de son rôle académique en orientant ses recherches vers des thèses militantes. Ses ouvrages, La Richesse cachée des nations et Le Triomphe de l’injustice, sont perçus comme des plaidoyers engagés déguisés en analyses scientifiques, visant à flatter certains sentiments populaires.
Conséquences potentiellement désastreuses de la taxe Zucman si elle avait été adoptée
Frein à l’ambition : Taxer des actifs non liquides, comme les parts de start-ups, pourrait décourager les entrepreneurs. Les fondateurs risqueraient de perdre leurs parts avant de réaliser des profits, poussant les talents vers des destinations comme les États-Unis ou Dubaï.
Perte fiscale significative : L’ISF a entraîné le départ de 42 000 contribuables riches en 12 ans, coûtant 15 milliards. Une taxe Zucman plus exigeante pourrait amplifier cet exode vers Monaco ou Singapour, réduisant à néant les 20 milliards escomptés. La Norvège a vu 30 % de ses riches partir en trois ans avec une mesure similaire.
Ralentissement de l’investissement : Taxer les parts de start-ups comme Back Market ou BlaBlaCar freinerait l’innovation. Au Royaume-Uni, une surtaxe sur les plus-values dans les années 1970 a réduit les investissements dans les PME de 30 % (IFS), un risque pour les champions tech français.
Risque d’une bureaucratie excessive : Le cadastre financier mondial proposé par Zucman, impliquant une surveillance totale des patrimoines, pourrait ouvrir la voie à des abus et des failles de sécurité. En Suède, un registre fiscal public a conduit à des cas d’extorsion dans les années 2000.
Échecs des taxes sur la richesse : L’ISF a rapporté 4 milliards pour 15 milliards de pertes. En Espagne, une taxe sur la fortune a généré 500 millions au lieu des 2 milliards attendus. Ces exemples suggèrent que Zucman sous-estime les échecs passés.
Exemples concrets : des illustrations d’un risque économique évité
Mistral AI : une pépite menacée : Fondée en 2023 et valorisée à 6 milliards d’euros en 2025, Mistral AI voit son cofondateur Arthur Mensch détenir 12 % (720 millions d’euros). Une taxe Zucman de 2 % lui imposerait 14,4 millions d’euros par an, alors que l’entreprise, sans bénéfices (30 millions de revenus en 2024), ne génère pas de liquidités. Mensch pourrait être contraint de vendre des parts à des fonds étrangers, bradant un fleuron français.
Taxe yacht : un échec économique : Introduite en 2017, cette taxe sur les yachts visait 100 millions d’euros par an, mais n’a rapporté que 720 000 euros en 2024. Les propriétaires ont migré vers des ports italiens ou néerlandais, détruisant 40 % de l’activité des chantiers comme La Ciotat (4 000 emplois perdus en deux ans). L’Italie en a profité, soulignant les limites des taxes populistes.
Nexity : l’immobilier en danger : Alain Dinin, ex-PDG de Nexity, détenant 10 % du capital (200 millions d’euros), ferait face à une taxe de 4 millions par an. Sans dividendes suffisants, il pourrait diluer sa participation, exposant l’entreprise à des rachats étrangers, aggravant la crise immobilière.
Dassault Systèmes : l’innovation compromise : Bernard Charlès, avec 6 % du capital (1,2 milliard d’euros), subirait une taxe de 24 millions par an, dépassant ses revenus personnels. Une vente de parts affaiblit le contrôle français, comme en Suède où Volvo a été fragilisé par des taxes similaires.
Start-ups : un écosystème fragilisé : Des entreprises comme Back Market (5 milliards) ou BlaBlaCar (2 milliards) verraient leurs fondateurs, riches en parts mais sans liquidités, cédées à des fonds étrangers. La Norvège a perdu Kahoot en 2021 dans un cas comparable.
LVMH : un géant vulnérable : Bernard Arnault, avec 48 % de LVMH (180 milliards d’euros), affrontera une taxe de 3,6 milliards par an. Une vente de parts pourrait attirer des investisseurs étrangers, menaçant ce pilier économique.
Conclusion : Gabriel Zucman apparaît comme un chercheur dont les méthodes statistiques soulèvent des doutes, financé par des fonds publics pour promouvoir une idéologie anti-riches. Ses données manipulées, ses omissions et ses projections irréalistes pourraient engendrer une fuite des talents, une perte fiscale et une bureaucratie excessive. Les échecs de l’ISF, de la Norvège ou de l’Espagne confirment ces risques, suggérant que ses idées pourraient nuire à l’économie française.
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