Les baleiniers japonais retournent en Antarctique !

par Meurgey
jeudi 9 novembre 2006

L

es baleiniers pirates japonais se préparent pour le départ vers l’Antarctique.

La flotte pirate japonaise de pêche à la baleine est prête à partir du Japon cette semaine, c’est une mission qui défie à nouveau le droit international et l’opinion publique internationale.

La saison de pêche à la baleine de 2006/2007 dans le sanctuaire antarctique de baleines sera la campagne la plus conflictuelle connue jusqu’ici.

L’association Sea Shepherd a planifié et préparé cette campagne depuis son dernier retour de l’Antarctique début 2006. Notre objectif, dit-elle, n’est pas de prendre des photos ou de protester à l’encontre des activités japonaises. Notre objectif est d’intervenir directement contre leurs activités illégales. L’activité japonaise de pêche à la baleine en Antarctique est d’une manière flagrante illégale. C’est une violation du moratoire de la Commission baleinière internationale. Il est illégal de tuer les baleines à bosses. Il est illégal de tuer des baleines dans le territoire antarctique australien.

Des volontaires de Sea Shepherd sont prêts à imposer la loi contre les activités criminelles de la pêche à la baleine entreprise par la flotte japonaise

Les yeux du monde seront concentrés sur cet océan difficile et isolé le long de la côte antarctique en décembre et janvier prochains. Ce sera une bataille contre les forces de la cruauté, de la destruction, de la mort, et de la criminalité. Ce sera une épreuve de force. "Notre objectif est de se placer de la meilleure position afin de protéger ces êtres doux, intelligents, sensibles et socialement complexes que sont les cétacés", a indiqué le fondateur et le président de Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson.

"Mes équipiers courageux sont disposés à sacrifier leurs vacances loin de leur famille et sont prêts à risquer leur vie dans une des régions les plus hostiles sur cette planète, contre un des adversaires les plus impitoyables."

"Nous sommes prêts", a dit l’ingénieur Willie Houtman de Nouvelle-Zélande. "Ce sera ma troisième campagne, et je me sens confiant, nous pouvons arrêter les harpons cette saison."

Les volontaires de Sea Shepherd viennent d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, des Bermudes, de France, de Hongrie, d’Allemagne, des Pays-Bas, de Suède, et du Brésil. Ces équipiers sont des hommes et des femmes de tous les secteurs d’activité, et sont âgés de dix-huit à soixante ans.

La saison passée, Sea Shepherd a chassé les baleiniers pendant plus de 3000 milles le long de la côte antarctique. L’équipage a forcé le navire d’approvisionnement de la flotte de pêche à la baleine à quitter le secteur, et a été "au contact" de la flotte japonaise trois fois.

"L’année dernière, la flotte japonaise était plus rapide que nous, et ils pouvaient nous distancer", dit le capitaine Watson. "Cette année, nous avons quelques surprises pour elle."


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