L’espérance folle qui carambole...

par rosemar
samedi 11 janvier 2020

Hommage à un poète qui nous a fait rêver, réfléchir et espérer : Guy Béart...

Une chanson sur l'espérance, ce sentiment qui "nous console" et nous soutient, en maintes occasions, voilà un thème plein de bonheurs et de promesses...

 

Nous connaissons, tous, cette chanson de Guy Béart : L'espérance folle... et nous l'avons tous fredonnée.

Cette espérance qui nous fait aller de l'avant, qui nous accompagne si souvent... elle nous console de tous les obstacles et toutes les difficultés que nous pouvons rencontrer, dès l'enfance, quand on "tombe du nid..."

 

Elle peut, aussi, encourager tout créateur, notamment un chanteur, puisqu'elle "prépare, pour (les) guitares, d'autres harmonies".

Elle nous suit à tous moments, comme le suggèrent toutes les indications de temps, dans le deuxième couplet : "le silence de la nuit, les matins, nos soirs"...

 

On voit l'espérance "s'élever", mouvement ascendant qui suggère une exaltation de bonheur et de joie. Les "matins" heureux qui "chantent" sont personnifiés et comme embellis, dans cette expression, ils arrivent à "enchanter" les soirées "d' aujourdhui".

 

Le poète nous invite, alors, à une "fête" de l'espoir, avec un impératif réitéré, à quatre reprises : "viens", un verbe de mouvement qui restitue un élan, un enthousiasme.

Ces impératifs peuvent s'adresser, aussi, à une amoureuse, qui a versé "des larmes", mais dont "le sourire" renaissant annonce des beaux jours à venir...

 

Le refrain s'égrène, alors, et nous montre l'espérance qui "carambole", joli verbe aux sonorités éclatantes et virevoltantes de gutturales, labiale, et de voyelle nasalisée.

 

"Chaque pierre" s'anime et devient une "lumière" pour des coeurs qui battent... belle image qui transforme des pierres inertes en symboles de vie et d'amour.

L'espérance défie, même, la mort qui se transforme en "blague" et"la vague" de la mer, "l'oiseau qui passe" évoquent une nature immuable, porteuse de renouveau, de bonheur, d'amours : l'adverbe "toujours" vient souligner ce bonheur renouvelé.

 

L'espérance "danse, vole, au dessus des toits", belle personnification qui suggère, encore, une élévation, une exaltation...

Et on voit le poète "s'envoler", lui-même avec celle qu'il a choisie :"je vole avec toi"...

Dans le dernier couplet, on admire, également, le poète en train de gravir des "sommets", "pieds nus", ce qui montre une confiance totale et même une pure folie !

 

C'est bien, là, l'effet de l'espérance qui nous guide et nous emporte vers des hauteurs devenues "mâts de cocagne", où l'on pourra décrocher la lune... Le verbe "recommencer" montre que l'être humain est prêt à tous les nouveaux départs, quand il est porté par l'espérance.

La mélodie très vive et rythmée nous entraîne dans un tourbillon de mouvements et de notes virevoltantes.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2015/09/l-esperance-folle-qui-carambole.html

 

Le texte de cette chanson : 

http://www.parolesmania.com/paroles_guy_beart_14528/paroles_lesperance_folle_469021.html

 

Deux autres articles sur des chansons de Guy Béart :

Les souliers :

http://rosemar.over-blog.com/article-les-souliers-121740673.html

Où vais-je ?

http://rosemar.over-blog.com/article-ou-vais-je-122306114.html

 

Vidéo :

 


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