Emmanuel Macron : « J’appelle à la pause réglementaire européenne »

par Sylvain Rakotoarison
samedi 13 mai 2023

« Qu’a besoin de faire notre pays ? De continuer d’être compétitif sur le capital, le travail, l’innovation, de continuer d’être fiable et clair sur sa stratégie et d’augmenter la quantité de travail. C’est dans cette stratégie que s’inscrit la réforme des retraites, je le dis en l’assumant de manière très claire et très tranquille. Si la France s’est désindustrialisée et a une faiblesse par rapport aux voisins, et les 10 points de PIB d’écart avec l’Allemagne, c’est que nous travaillons moins que nos voisins dans le cycle de vie. » (Emmanuel Macron, le 11 mai 2023 à l'Élysée).

Ce vendredi 12 mai 2023, le Président de la République Emmanuel Macron visite à Dunkerque une future usine qui va fabriquer des batteries. C'est la mise en pratique de la veille. En effet, le jeudi 11 mai 2023, en présence notamment du commissaire européen Thierry Breton, des ministres Bruno Le Maire, Christophe Béchu et Roland Lescure, ainsi que du Haut commissaire au Plan François Bayrou, il a réuni tous les acteurs de l'industrie française (dirigeants, élus locaux, associatifs) à l'Élysée pour un grand colloque sur Accélérer notre réindustrialisation.

Il faut dire ce qu'il est : Emmanuel Macron est le plus à l'aise sur ces thèmes qui lui sont chers de reconquérir le tissu industriel français et européen. On le verrait bien en Napoléon sur son cheval tendant d'un bras ferme l'épée pour conquérir de nouveaux territoires. Avec Emmanuel Macron, heureusement, il ne s'agit pas de territoires au sens propre mais au sens figuré, des territoires économiques, c'est-à-dire pas seulement des marchés, c'est-à-dire des sites de consommation, mais aussi des sites de production. Et son patriotisme n'est pas seulement français mais aussi européen à une époque où tout se passerait volontiers hors du continent.

Ses maîtres mots, ce sont l'indépendance et la souveraineté de la France, plus encore depuis la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, et cette indépendance se conquiert avant tout par le retour de l'industrie en France et en Europe. Sa politique volontariste depuis 2017 a déjà porté ses fruits, en particulier sur le front de l'emploi. Jamais le chômage n'a été aussi bas depuis des décennies, et jamais on a créé autant d'emplois : plus de 1,7 million d'emplois dont 90 000 emplois industriels. Près de 300 nouvelles usines ont été implantées depuis six ans sur l'ensemble du territoire français, et cela est très nouveau après trente ans de forte désindustrialisation. Dans quelques années, on reviendra à la situation des usines d'avant la crise financière.

Cette journée du 11 mai 2023 visait donc explorer les pistes pour accélérer cette reconquête de l'industrie française afin de préparer la France de demain. Ce sont des grands mots, parfois grandiloquents, mais cette volonté industrielle n'a jamais connu une telle force depuis les années De Gaulle. Elle a pour objet de mettre la France sur les rails d'un horizon 2030 voire 2050 en voulant consolider le modèle social (qui est loin d'être celui de l'Asie), atteindre le plein emploi, investir massivement dans l'innovation, en particulier pour décarboner l'industrie qui doit être verte (les mots "décarboner" et "vert" appliqués à l'industrie me paraissent un peu extrapolés mais tout le monde comprend et cela fait joli, comme, avant, il y a vingt ans, "développement durable").

Pour réussir cette reconquête industrielle, il faut des fonds et c'est pour cela qu'Emmanuel Macron souhaite renforcer l'attractivité économique de la France pour y implanter les industries du futur (voilà encore une jolie expression, connue depuis au moins cinquante ans, mais c'est moi qui l'utilise, elle n'a pas été utilisée durant ce discours). Il faut aussi anticiper les mutations, et ce n'est pas facile sur les territoires qui sont des ruines industrielles et qu'il s'agit de réadapter pour en faire de nouvelles industries. La politique de zéro artificialisation nette doit s'accompagner d'un mécanisme de solidarité entre les territoires : « Si on s'organise, qu'on planifie et qu'on prend la contrainte. On a environ besoin de 20 à 30 000 hectares nouveaux si on veut vraiment réindustrialiser massivement. Il se trouve que nous avons dans notre pays entre 90 000 et 150 000 hectares de friches industrielles. Il faut savoir les utiliser comme il faut. ».

La fin de ce colloque a donné lieu à un discours très long du Président de la République (plus d'une heure) qui a présenté sa politique en la matière. Personne ne peut vraiment s'opposer aux objectifs de cette politique industrielle, si ce n'est un élément qui a tout de suite fâché les écologistes. Et c'est probablement ceci qui va rester politiquement du discours présidentiel.

Emmanuel Macron a en effet souhaité une pause de la réglementation européenne sur la lutte contre le réchauffement climatique, et s'il l'a dit très poliment et prudemment, la traduction serait, à l'instar de Pompidou : arrêtez d'emmerder les Européens avec l'écologie !

Sa justification est logique. On ne peut pas sans arrêt appliquer des normes de plus en plus dures. Déjà pour les logements, cela va poser un grave problème dans les mois et années à venir avec une réduction de logements mis sur le marché pour raison de passoires thermiques. Les rénovations urbaines sont confrontées à des normes qui ne sont pas les mêmes à la fin des travaux par rapport au début des travaux.



Voici les mots assez forts d'Emmanuel Macron : « J'appelle à la pause réglementaire européenne. Maintenant, il faut qu'on exécute. Il ne faut pas qu'on fasse de nouveaux changements de règles parce qu'on va perdre tous les acteurs. Donc on a besoin de stabilité. Maintenant, il faut accélérer sur les déploiements parce que sinon, le risque qu’on court, c'est au fond d'être les mieux disant en termes de réglementation et les moins disant en termes de financement. Donc là, on est en train de compenser cela. Mais c'était le décalage qu'on avait post IRA américain. Donc premier point de resynchronisation et de cohérence au niveau européen. On va se battre pour ça. On met en œuvre ce qu'on a décidé, mais on arrête d'en rajouter chaque jour. Et on accélère les financements européens parce qu'on a besoin. Et je soutiendrai le fonds souveraineté proposé par la Commission dans les mois à venir. Il faut être très clair, on ne peut pas réussir la souveraineté technologique, la transition pour le climat et la biodiversité, pour nos industriels et pour accompagner les ménages, si on n'investit pas massivement au niveau européen. La priorité doit être là et donc on doit assumer une cohérence. On fait ce changement, on l'accompagne, il faut une vraie politique d'investissements massifs. À côté de ça, on doit avoir une politique cohérente et mettre le consommateur en situation de choisir. (…) Nous avons commencé à le faire avec le Score Carbone qui est prévu par la loi climat et résilience. Il faut avoir un instrument d'étiquetage carbone et dans l'idéal, il faudrait l’avoir au niveau européen. En franco-français, on aura dès l'année prochaine, on commencera sur les textiles. On va ensuite généraliser cela à l'alimentation. Mais ce Score Carbone, l'affichage environnemental, c'est une très bonne chose parce que pour le consommateur, le citoyen, c'est un levier de changement et c'est ce qui permet aussi de valoriser des industriels et des producteurs français et européens qui font l'effort et de permettre aux consommateurs de dire "Oui, le Score Carbone ou l'affichage environnemental est très mauvais parce que c'est un produit qui, certes est là, mais vient du bout du monde". On doit avoir cette politique européenne, il faut l'étiquetage carbone et environnemental au niveau européen. On doit mener cette bataille, elle est clé pour être cohérents. ».

Petite explication. L'IRA américain, c'est l'Inflation Reduction Act, une loi américaine promulguée le 16 août 2022 qui propose un certain nombre de mesure dont l'injection par le gouvernement des États-Unis d'environ 370 milliards de dollars dans l'industrie verte américaine. Emmanuel Macron veut absolument répondre à cette loi protectionniste qui est en train d'handicaper beaucoup les Européens en termes de concurrence. C'était le principal sujet de discussion avec Joe Biden lors de sa visite d'État aux États-Unis en décembre 2022.

Emmanuel Macron a retracé cette politique industrielle dans le cadre plus global de l'économie mondiale qui est fortement impactée par ce qu'il a appelé trois "accélérations" : l'accélération écologique (changement climatique et protection de la biodiversité), l'accélération technologique (une véritable révolution dans tous les domaines avec la physique quantique et l'intelligence artificielle, mais aussi sur le plan médical et sanitaire), enfin l'accélération géopolitique (montée des conflits, retour de la guerre en Europe, crise de l'énergie, etc.).

Si on reprend l'analogie napoléonienne, Emmanuel Macron veut mener cette bataille pour l'industrialisation la fleur au fusil : « Je suis convaincu que cette bataille, on peut la gagner. On peut la gagner parce que d’abord on a des atouts objectifs : nous sommes un pays qui a des très bonnes infrastructures, qui a une structure de services publics qui est extrêmement résistante, ce qui est une force, et on a une bonne école, un bon système d’éducation et de formation. On a des tas de choses à améliorer, j’y reviendrai, mais quand on regarde les voisins on a une structure solide, on a des très bonnes infrastructures de transport, d’aménagement. On continue à investir, on veut le faire, mais elles sont là. On a un très bon mix énergétique parce qu’on produit d’ores et déjà de l’énergie très décarbonée. Et ça, ce sont les choix qui ont été faits par nos prédécesseurs, mais la base installée nucléaire est une chance pour l’industrie et le climat et ça, c'est une réalité qu'il ne faut pas négliger. ».

La stratégie pour gagner cette bataille (contre qui ?) repose sur quatre piliers qu'il convient de renforcer sans cesse. Ceux-ci sont importants à rappeler car cela redonne du sens à toute la politique économique et sociale d'Emmanuel Macron depuis 2017, ce qu'avait été incapable d'exposer son prédécesseur direct : une cohérence politique.



Le premier pilier est la compétitivité : « Bien souvent, il y avait une forme d'incohérence dans le débat public français, il faut être honnête. C'est-à-dire qu’on défendait tous l'industrie, mais on était contre les réformes qui le permettaient. C'est-à-dire qu’on était pour l'industrie, mais pour taxer beaucoup plus le capital. Qu’on était pour l'industrie, mais pour complexifier le droit du travail. L'expérience a été faite, ça ne marche pas. Si vous avez un droit du travail plus compliqué que les voisins, si vous taxez plus le travail et le capital, vous créez moins d'emplois parce que les industriels vont s'installer ailleurs. Pardon de le dire en des termes aussi crus, mais c'est un peu la base du constat qu'on a fait. Et donc, on ne peut pas continuer de déplorer les conséquences dont on chérit les causes. Donc on s'est attaqué aux causes, c'est-à-dire une vraie politique de compétitivité. On a baissé le coût du travail et du capital et on a baissé de 52 milliards les impôts. 52 milliards, moitié sur les ménages, moitié sur les entreprises ; sur les ménages, en le concentrant sur les classes moyennes qui travaillent et sur celles et ceux qui investissent dans notre économie (…). Ça, c'est le premier pilier, c'est une politique de compétitivité. On améliore la qualité, on baisse les coûts, on investit sur les facteurs de production. ».

Il a rappelé d'ailleurs la grande réussite de sa politique de l'emploi : « J'en veux pour preuve, et c'est la meilleure expérience en terme politique, c'est quand on ne parle plus d'un sujet. Quand on vous parle beaucoup d'un sujet, c'est un problème. On vous disait merci de l'avoir réglé, mais ça veut dire qu'on n'en parle plus. Je constate avec bonheur qu'il n'y a pas de manifestations relatives au chômage. Plus personne ne parle de chômage. On n'a pas totalement réglé le sujet. Mais dans une période compliquée où plusieurs de nos voisins ont ré-augmenté leur chômage, nous l'avons baissé de manière continue et il continue de baisser, de plus de deux points. Et ça, c'est le fruit de ces réformes et de votre engagement à tous. ».

Le deuxième pilier est l'investissement : « On a assumé d'investir massivement dans plusieurs plans dès 2018 sur les batteries, sur l'électronique, sur les industries pharmaceutiques, sur l'intelligence artificielle, sur le quantique qui sont à chaque fois plusieurs milliards d'euros qui ont été mis avec les acteurs des différents secteurs pour justement développer des verticaux avec, à chaque fois, évidemment des centres clés (…). Ce sont plus de 800 projets de localisation ou de relocalisation qui ont été financés. Et puis, France 2030 a été construit pour justement poursuivre l'effort sur différents segments. La plupart de ceux que je viens de citer, mais je compléterai avec l'agroalimentaire, avec les industries culturelles et créatives et évidemment la pharma, le spatial et plusieurs autres que je n'ai pas cités. ».

Le troisième pilier est l'Europe, la politique industrielle européenne : « Je vais être très clair, c'est une petite révolution doctrinale qu'on a conduit ces dernières années. Jusqu'alors, l'Europe ne parlait qu’aux consommateurs. L'Europe avait une politique de concurrence et une politique commerciale et elle se pensait comme un marché ouvert. C'est ça la réalité. Et elle, elle faisait de facto le choix de renoncer à de la base industrielle si ça permettait de faire baisser les prix et d'ouvrir l'économie. (…). Mais ce n'est pas soutenable et surtout, cette approche, elle n'est pas soutenable avec une stratégie climat et biodiversité et une stratégie de souveraineté. Et donc, cette approche souveraineté européenne annoncée dès le discours de la Sorbonne, nous l’avons déclinée (…). C'est quand même 50 milliards d'euros de financements publics et privés qu’on a massifié sur des premières priorités. (…) On a réinjecté de la souveraineté et du climat dans une politique qui était essentiellement pour le consommateur et l'ouverture. ».

Enfin, le quatrième pilier est la stratégie territoriale d'implantation économique : « Le programme [Territoires d'industrie] a associé 149 territoires d'industrie, 550 intercommunalités. C'est une démarche qui a donné carte blanche aux élus et industriels pour construire leur plan d'action. Et on a ainsi bâti 2 000 actions qui ont été identifiées dans le cadre du programme, 2 milliards d'euros mobilisés, environ 50 000 emplois qui sont en cours de création. Et ceci, c'est branché sur tout ce qu'on a pu faire à travers France Relance et la mission France 2030, et évidemment nos “coqs bleus” de la French Fab comme nos start-up qui sont venues irriguer tous ces territoires. ».



Après avoir rappelé le tissu national de 25 000 start-up, Emmanuel Macron a évoqué la politique du plein emploi qui ne pourrait pas réussir sans adéquation de l'enseignement avec les besoins économiques (la réforme du lycée professionnel va dans ce sens-là). Parmi les nombreuses mesures que le Président a annoncées ce jour-là, il y a sans doute la principale : « On va mettre en place un crédit d’impôt industries vertes. Pour soutenir les technologies vertes, en soutenant fiscalement la décarbonation, on va mettre en place un crédit d’impôt industries vertes pour les technologies identifiées dans les textes européens, c'est-à-dire les batteries, c'est-à-dire les pompes à chaleur, c'est-à-dire les éoliennes, les panneaux solaires. L’analyse qui est faite par le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, c’est que ça permettra de déclencher 20 milliards d’investissement sur le territoire national d’ici [à] 2030. ».

Sur la forme, Emmanuel Macron a fait un discours d'annonces beaucoup trop long, trop dense, avec trop de choses. Certes, les acteurs directs de la réindustrialisation ont évidemment bien compris cette stratégie et sa cohérence, mais le Président serait bien inspiré s'il parvenait à y mener l'ensemble du peuple. Il ne faut pas en effet qu'une partie de la France, cette France périphérique, celle des gilets jaunes, qui est à mille lieues de ces problématiques d'innovation, de compétitivité, d'approche climatique, etc., qui veut juste pouvoir vivre de son travail, puisse décrocher. Ou plutôt, car cette France-là a déjà décroché depuis longtemps, il faut l'arrimer à nouveau aux autres cordées de la France. C'est à cause de ce décrochage que les extrêmes ont pris une si grande importance électorale dans certaines régions.

Sur le plan économique, Emmanuel Macron est en passe de réussir son pari qu'il s'était lancé en 2017 : le chômage est effectivement en train de décroître et la qualité des emplois créés semble durable. C'est ce qu'il sait le mieux faire. Mais s'il est indifférent ou s'il délaisse le volet politique, qu'on peut résumer à vouloir réconcilier les Français, sa réussite économique ne sera jamais reconnue. C'est donc bien à la fois une meilleure pédagogie mais surtout une meilleure écoute des attentes des Français qui redonneront le lien entre le peuple et lui. De tous les Présidents de la Cinquième République, y compris De Gaulle, c'est sans doute lui, Emmanuel Macron, qui a le plus d'atouts pour réussir dans cette entreprise périlleuse, d'autant plus d'atouts qu'il a encore quatre ans pour convaincre et entraîner. Aller souvent sur le terrain à la rencontre des Français paraît donc un bon préalable.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 mai 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron : "J'appelle à la pause réglementaire européenne".
Discours du Président Emmanuel Macron sur la réindustrialisation de la France, le 11 mai 2023 à l'Élysée (texte intégral et vidéo).
Le 8 mai, l'émotion et la politique.
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