16 mai 2037 : décès du président Sarkozy
par Peachy Carnehan
mardi 15 mai 2007
Le président Sarkozy a été emporté par la terrible maladie contre laquelle il luttait depuis dix ans. La vice-présidente vient de prêter serment.
Ce dimanche 17 mai 2037 le ministre de l’Information, Marc-Olivier Fogiel, a annoncé avec beaucoup d’émotion la disparition du président Sarkozy. "Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse la mort de celui qui dirigeait la nation depuis trente ans. Nicolas Sarkozy n’est plus. Le père de l’État français est décédé des suites de la terrible maladie contre laquelle il luttait depuis l’attentat manqué du Kiloutou de Béthune."
M.Fogiel a ensuite déclaré sur un ton solennel qu’"en conformité avec la Constitution c’est la vice-présidente et épouse du défunt, Madame Marine Sarkozy, qui occupera dorénavant la charge présidentielle", et de préciser que cette dernière en déplacement "venait de prêter serment à bord de Air France One".
Le ministre de l’Information a également ajouté que "le gouvernement avait obtenu du MEDEF le droit d’accorder une demi-journée de deuil national chômée aux Français ayant effectué les 2/5e de leur quota d’heures annuelles de travail". Les funérailles auront lieu le dimanche 24 mai au Panthéon.
Enfin, M.Fogiel a tenu à rappeler que "sa poigne manquera aux Français, qui savaient reconnaître en lui le leader dur dont a besoin un pays moderne et décomplexé".
Christine Boutin, ancienne ministre des moeurs nationales, a tenu à rappeler dans un communiqué que "sans lui l’avortement et la contraception seraient encore un droit dans notre pays".
Lors d’un spectacle donné à bord du porte-avions nucléaire "le Douste-Blazy", le ministre de la Culture Jean-Marie Bigard s’est fendu d’un "putain d’enculé il est parti sans me secouer la main. Ça me secoue les couilles !"
Steevy Boulet, président de l’UMP, et Eric Besson, nouveau président du Front national, ont rendu hommage dans un communiqué commun au "grand homme qui part avec une certaine idée de la droite".
A l’annonce de la mort du chef de l’État quelques incidents mineurs ont éclaté en banlieue et centres-ville des métropoles. Selon le ministère de l’Intérieur et de l’Identité nationale ces légers heurts n’auraient provoqué la mort que de 76 civils et 15 policiers. Des chiffres très éloignés des émeutes de 2009, 2012 et 2028 pour les plus connues.
Elora Catset,
Nordenstar.com