Une Terre promise à conserver (3-3)

par Réflexions du Miroir
vendredi 20 septembre 2024

Après "Une Terre promise à récupérer (2-3)", la dernière partie qui reprend le flambeau au moment où les premières difficultés et les premiers doutes se sont manifestés à mi-mandat de la présidence d'Obama.

Les mémoires de Barack Obama de "A Promised Land" ont été publiées en 2020. Elles ne couvrent que les premières années de son premier mandat.

Les mémoires de Barack Obama de "A Promised Land" ont été publiées en 2020. Elles ne couvrent qu'un peu plus que les deux premières années de son premier mandat.

Cette épisode se termine pourtant par une réussite : la capture et la mort de Oussama ben Laden, le 1er mai 2011.

Obama écrira, peut-être un jour, la suite de sa présidence dans un autre livre.

Nous nous approchons de plus en plus de la nouvelle élection américaine de novembre avec du côté Démocrates, Kamala Harris, candidate à la présidence, face à de qu'il faut appeler le "bouledogue" Donald Trump des Républicains. Le premier et peut être dernier débat entre les deux a eu lieu avec la victoire de Kamala. Les shows des candidats se poursuivent d'Etat en Etat. 

Après avoir quitté la Maison-Blanche en 2017, Barack Obama a passé son année post-présidence à voyager dans les Caraïbes en compagnie de sa famille. En 2018, il a créé, aux côtés de sa femme Michelle Obama, la société de production oscarisée "Higher Ground Productions". 

Dans 47 jours, les Américains auront à choisir leur prochain président.

The show must go on.

6. Dans les remous

Les articles négatifs s'accumulent pendant que la popularité baisse. Une mauvaise gestion de la crise de "Underwear Bomber" a a apporté de l'eau au moulin. Pourtant le système financier était en mache, les banques retrouvaient leur solvabilité par le TARP, les prix de l'immobilier étaient stabilisés, mais les choses empiraient. La gouvernance ne doit pas être aseptisée au point de négliger l'essence de la politique. Et soudain, la Grèce a explosé. Allemagne et Grande Bretagne d'accord sans dévier de l'orthodoxie libérale. Les pays en détresse accepteraient-ils sans affinité et sans pouvoir, les sacrifices imposés par de fonctionnaires lointains ? Les bourse étaient dans un situation effrayante et il faut garder le moral des troupes. Face aux dynamiques de mon équipe, j'avais tendance à moins tenir compte du genre et de l'origine des frictions qui apparaissent inévitablement quand des personnes brillantes se retrouvent sous pression dans un espace clos plutôt que des questions clivantes comme l'immigration, l'avortement et les relations entre la police et les minorités quand une joute verbale avait pu concourir à leur malaise sans prendre la grosse tête ni perdre le sens de l'humour. Le poste ne laissait pas de place à l'ennui ou à la paralysie existentielle. Le travail, je l'adorais même s'il ne me le rendait pas. En contrepartie, Paul McCartney a donné la sérénade à ma femme en jouant "Michèle". Réguler le système financier était une tâche extrêmement ardue nécessitant une politique audacieuse pour empêcher que n'importe quelle société pourrait tomber en faillite sans faire sombrer le système tout entier. Des millions d'Américains étaient contraints d'accepter des taux d'intérêt exorbitants, des frais cachés ou des contrats déséquilibrés creusant des inégalités imposés par le Glass-Steagall Act jusqu'à la cérémonie de promulgation du "Wall Street Reforme and Consumer Protection Act". Dès le premier jour, nous savions que les élections de mi-mandat seraient rudes et qu'on allait perdre des sièges à cause des déçus. C'était tout bénéfice pour les Républicains. L'optimisme irrationnel de mes vacances était retombé le jour de l'élection du 2 novembre 2010. J'avais voulu trop en faire au lieu de rester focalisé sur l'économie. L'Obamacare était une erreur fatale. Aussi longtemps que le GOP se dresse contre nos propositions même modérées, notre action passerait pour partisane, polémique ou radicale sinon illégitime. Après la perte de quelques conseillers politiques suites aux signes de burn-out, trouver un nouveau directeur de cabinet, me contrariait le plus. Les allégements fiscaux sont une mauvaise politique et politiquement périlleuse. Pour bien faire, il fallait imposer davantage les plus riches pour raison d'équité et pour financer de nouvelles initiatives. Un jour, j'ai cédé la place à Clinton pour plaider la cause de notre compromis. Il les a charmé et les a mis en poche. J'ai noué des liens d'amitié avec des professeurs homosexuels prenant la mesure des discriminations et de haine qu'ils subissaient dans la solitude face à la culture dominante imposée avec le cas "Don't Ask, Don't Tell". Il fallait abolir cette discrimination à l'armée. L'afflux des migrants aux frontières du Sud avait créé un marché lucratif pour les passeurs. Les démocrates y voyaient une menace pour l'emploi et les grandes entreprises désiraient conserver une main-d'œuvre bon marché. Soumettre au vote un "Dream Act" fut un échec dur à avaler.  

7 Sur la corde raide 

Où allait éclater la prochaine crise fin 2010 au Moyen-Orient ? Il y avait l'embarras du choix : En Irak, en Iran, au Yémen, en Israël , bande de Gaza, avec Al-Qaida ? D'anciennes blessures, des factions préférant la violence au compromis, se révélèrent insurmontables. Avec le recul, je me demande dans quelle mesure la personnalité des différents chefs d'Etat réfléchit l'l'histoire avec un grand "H" en tant que vecteurs des courants de l'époque ou au moins partiellement auteurs des événements à venir ? Plus que tout c'était le caractère dictatorial et répressif de presque tous les gouvernements arabes qui nous inquiétait par le fait que les détenteurs du pouvoir semblaient n'avoir aucun compte à rendre à leurs administrés. On va falloir une stratégie déployée sur la durée quand le Printemps arabe a commencé en Tunisie, en Egypte, en Libye ...Ces gouvernements pensent avant tout à leur propre survie. La guerre n'est jamais propre et entraîne des conséquences imprévues même pour une cause juste. Les Républicains tiendraient leur promesse de campagne en mettant fin à à ce qu'ils appelaient "deux années de dépenses démentes et catastrophiques pour l'emploi". Ils pouvaient argumenter qu'il se contentaient la volonté des électeurs en tranchant dans les dépenses mais, depuis l'élection, tout Washington semblait soudainement devenu allergique au déficit. Le pays vivait au-dessus de ses moyens pour la presse et Fox News, une chaine qui avait bâti sa puissance et sa richesse sur la xénophobie et les rancunes que Trump entendait attiser . Les commentateurs déploraient les dettes léguées aux générations futures. Pour qu'une opération reste secrète, j'ai fait un numéro dans un monologue en me tournant vers Trump. Loin d'être ostracisé ç cause des conspirations qu'il avait colportées, il est apparu plus influent que jamais. 

Al-Qaida s'était réorganisé. J'ai voulu rendre la traque de Ben Laden comme une priorité pour apaiser les souvenirs et les souffrances des familles victimes de 11 septembre 2001. Choisir entre entre une frappe aérienne ou un raid des forces spéciales après l'avoir localisé. Evaluer les probabilités du meilleur modus operandi. J'ai donné le feu vert à la deuxième option. Dans une atmosphère tendue, Joe, Bill, Tom, Hillary, Denis, Gates, Mullen et Blinken sont assis autour d'une table de réunion, regardent le plan d'action diplomatique pour capturer Ben Laden. J'assistais pour la première fois, à une opération militaire en temps réel sur écran jusqu'à l'annonce "Geronimo identifié. Geronimo abattu". Ma vie avait été bouleversée dans proportions inimaginables par cette journée qui avait mis en branle une série d'événements devant aboutir à ce moment précis. Nous n'étions pas obligés de prouver le bien-fondé de notre action. Malgré la fierté et la satisfaction, je n'étais pas aussi euphorique qu'après la loi sur la santé. 

Réflexions du Miroir

En février, j'avais écrit "Re-Trump moi cela ?" au vu la confrontation entre Trump et Biden que Trump aurait battu en buvant du petit lait.

Kamala Harris a pris le relève de Biden et tout a été remis en question.

Le 11 septembre, le 28' de ARTE reparlait du débat "Trump - Harris"

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Le 11 septembre, ce fut le mémorial des attentats du 11-Septembre 2001 à New York. Un spectacle inhabituel attire les regards : Joe Biden, Kamala Harris, Donald Trump sont présents et devisent gaiement. Dix heures plus tôt, les deux candidats à l’élection présidentielle américaine se livraient un duel télévisé féroce et mouvementé. Depuis, les Démocrates respirent et les Républicains soupirent. De l’avis général, la candidate démocrate a marqué des points et piégé son rival républicain en le faisant sortir de ses gonds avec un scénario de la maman qui, amusée, regarde son fils qui raconte des bêtises.

Donald Trump affiche un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden. Tous trois sont ensuite restés le plus souvent immobiles et silencieux lors de la lecture rituelle des noms des 2.977 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda, qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC et sur le Pentagone près de Washington, un quatrième s'écrasant en Pennsylvanie. La hache de guerre est temporairement enterrée.

"Même aux heures les plus sombres, nous avons vu la lumière, face à la peur, nous nous sommes rassemblés", a martelé Biden.

On l'a même vu échanger de manière courtoise avec son ennemi juré Donald Trump qu'il avait affronté lors d'un débat le 27 juin, rencontre calamiteuse pour Joe Biden, contraint de se retirer de la course le 21 juillet.

Kamala Harris l'a remplacé au pied levé pour dire qu'elle estime que "l'unité était possible en Amérique (...) face au terrorisme".

Derrière la solennité patriotique, la campagne n'était pourtant jamais loin. Des partisans de Donald Trump, arborant les couleurs de leur favori, étaient ainsi visibles non loin de Joe Biden et Kamala Harris pendant leur déplacement à Shanksville. 

Cela a d'ailleurs donné lieu à une scène tout à fait surprenante. Lors de sa visite à la caserne de pompiers locale, Joe Biden a en effet mis sur sa tête une casquette "Trump 2024". 

Selon un porte-parole de la Maison Blanche, Joe Biden qui venait de vanter l'unité entre les partis politique ayant suivi le 11-Septembre, a en quelque sorte joint le geste à la parole en se coiffant brièvement du couvre-chef d'un trumpiste présent.

"Merci du soutien, Joe !" a jubilé l'équipe de campagne du républicain sur X, en publiant la photo du démocrate de 81 ans, coiffé de la fameuse casquette et souriant largement. Jeudi et vendredi, la course à la Maison Blanche reprendra pleinement ses droits dans quatre "swing states". Kamala Harris en Caroline du Nord et en Pennsylvanie, Donald Trump, en Arizona et dans le Nevada.

La vidéo qui suit analyse parfaitement le débat Trump-Harris : 

Question : Qu'est-ce qui est plus efficace dans un long terme ?

La stratégie, l'art de faire évoluer une armée en campagne jusqu'au moment du contact avec l'ennemi

ou

la tactique, l'organisation et à la marche suivie pour réussir dans une affaire ?

La réponse est clairement la "stratégie". La tactique est une opération de séduction à court terme.

J'ai assisté à plusieurs meetings américains dans lesquels un orateur cherchait à trouver l'assentiment des auditeurs pour son message.

S'il parvenait à faire rire son auditoire à la fin de celui-ci, il avait gagné sa présentation parce que souvent, l'auditeur ne retient majoritairement que les dernières cinq minutes d'un discours. 

Kamala adoptait une entrée en matière par une tactique de forme et pas de fond. 

La stratégie du futur pourrait être reprise dans un autre débat par les projets. Trump semble refuser un autre débat avec Harris, une femme qui n'est, de surcroit, pas blanche. L'évolution n'est pas un fleuve tranquille. 

Il y a huit ans, le candidat républicains Donald Trump remportait l'élection face à la concurrente démocrate Hillary Clinton alors que la quasi-totalité des enquêtes d'opinion le jugeait perdant. Le système des grands électeurs américains brouillent les sondages. Le gagnant n'est pas forcément celui qui comptabilise plus de voix que son adversaire mais la traduction de ces voix en nombre de sièges.

Erreur des instituts de sondage de ne pas l'avoir compris ?

Il y a de la relation entre le prix et la performance de la prise en charge des bases de données.

Les sondages appliquent des méthodes harmonisées issues du monde universitaire constituées de quelques milliers de personnes représentatifs de la population qui les intéressent qu'ls interrogent par téléphone ou via des questionnaires sur internet. Naviguer sur les réseaux sociaux pour répercuter le style de vie corrélé aux préférences politiques, pourrait-il rectifier les résultats ?   

 Sur les réseaux sociaux, c’est une autre histoire. Le RGPD européen fait un obstacle par sa régulation. L'angle mort est la dimension sociodémographique pour interpréter les choix des électeurs en fonction des attitudes des commentaires qui suivent un texte alors que sur un forum comme agoravox, les strates précises de la population, ouvriers, employés ou cadres ne sont pas renseignées. Les algorithmes de 'IA ne peut donner de résultats qu'en fonction des données qu'elle reçoit.   

 On lisait que Kamala Harris aurait été «  coachée à distance via des oreillettes dissimulées dans ses boucles d’oreille », que d'après Elon Musk pro-Trump que la chaine ABC, favorisait Kamala Harris, martelant carrément que le débat avait été truqué.
Depuis que Trump est dans l’arène politique, ce sont les vidéos ou les images générées par IA, montrant Kamala Harris hurlant comme une diablesse face à une foule de communistes. La post-vérité est entrée dans l’ère du visuel, sans y être préparé à la redoutable propagande politique. Les théories du complot et les fake news circulent sans régulation des contenus. 

Je me suis amusé avec des commentaires à la suite de ce billet "Sarkozy : « ABC, la chaîne qui était l'hôte du débat, est très à gauche et très anti-Trump » 

FoxNews a toujours été la chaine américaine qui privilégiait Trump en 2016.

La situation des Etats-Unis est divisée entre Républicains conservateurs et Démocrates progressistes. Les rêveurs du passé sont comme Kevin Costner qui dit que « L’Amérique mythique n’est plus  ». Il a connu aussi bien des succès mondiaux que des échecs cuisants. Si sa saga western « Horizon » a déçu dans les salles américaines, Kevin Costner espère attirer davantage de spectateurs en Europe.

C'est vrai, les Etats-Unis ne sont plus ce qu'ils étaient. Le premier débat Kamala Harris-Donald Trump en vue des présidentielles du 5 novembre illustre la métamorphose des États-Unis. Les changements de population et la crise sociale laissent entrevoir une société en déliquescence selon l'historien Emmanuel Todd. Mais est-ce si sûr ? Le même historien a montré il y a vingt ans que le pays était capable de rebondir sans trop se soucier du reste du monde et de l'Europe en particulier. 

Trump s’en va reconquérir une partie de la population américaine : les chrétiens évangéliques. Trump se veut-il l'équivalent d'un prophète ?

Il souhaite désormais regagner le soutien de ceux qu’on appelle les nationalistes chrétiens, ceux-là même qui se considèrent comme des gardiens, capables de sauver l’âme de l’Amérique, ou encore des "soldats de Dieu". ” Bouddha est mort. Mohammed est mort. Moïse est mort. Confucius est mort. Le retour du Christ serait-il vivant aux Etats-Unis dans la peau de Trump en tant que prédicateur ?

"Trump est l'homme qui va ramener la vertu, les règles de Dieu et les valeurs judéo-chrétiennes dans notre civilisation. Si vous votez démocrate, je ne vous veux pas dans cette église.".

Déjà en 2016 et 2020, cet électorat de près d’un quart de la population américaine, avait voté pour Trump.

Le passé, il faut le conserver comme un patrimoine. Le présent, le savourer. Même si le futur fait peur, comme l'apocalypse à plusieurs, permette de faire des projets. 

Pour ajouter plus de suspense à l'élection, dimanche, il y a eu une deuxième tentative d'assassinat de Trump 
Rapport de la presse :

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M. Routh a clairement exprimé son soutien à l'Ukraine après l'invasion russe. "JE SUIS PRÊT À PRENDRE L'AVION POUR CRACOVIE ET À ME RENDRE À LA FRONTIÈRE DE L'UKRAINE POUR ME PORTER VOLONTAIRE, ME BATTRE ET MOURIR... Puis-je être l'exemple que nous devons gagner ?", avait écrit M. Routh dans un message sur Twitter, en mars 2022.

L'AFP avait interviewé M. Routh à Kiev fin avril 2022, alors qu'il participait à une manifestation de soutien aux Ukrainiens piégés dans la ville portuaire de Marioupol. "Poutine est un terroriste et il faut en finir avec lui. Nous avons donc besoin que tout le monde, dans le monde entier, arrête ce qu'il fait et vienne ici maintenant", avait-il déclaré à l'époque à l'AFP.

Joe Biden sera remplacé en janvier prochain. Kamala Harris a indiqué qu'elle poursuivrait sa politique de soutien à l'Ukraine. Donald Trump n'a pas voulu dire s'il souhaitait que Kiev gagne la guerre.

Quand l'utopie général rejoint l'idéalisme particulier, la tactique rejoint la stratégie. 

Analyse de la situation économique des Etats-Unis : Le pouvoir d'achat est devenu la pierre angulaire d'un match économique entre Donald Trump et Kamala Harris. La situation des plus fragiles étaient peut être meilleure sous l'administration de Trump. Lors du débat, Kamala a bien joué son coup. Les conditions changent mais tout reste comme avant avec l'énergie fossile et la variable du changement climatique. L'amélioration du niveau de vie des Américains est loin d'être commune et générale qui se reflète dans leur perception de la situation. Les produits alimentaires ont progressé de 20% et font oublier que l'économie américaine a un rythme de croissance soutenue. Sous Joe Biden, les emplois de niveaux supérieurs ont été privilégiés. Les rémunérations des hispaniques et des noirs ne se sont pas dégradés après la pandémie du Covid. Joe Biden a créé des emplois à haute valeur ajoutée. L'explosion des inégalités salariales a explosé. Le marché immobilier n'a pas pu profiter aux moins nantis. Le prix des loyers a progressé du simple ou double que l'augmentation des salaires ne compense pas vu que les déplacements augmentent pour regagner son domicile. Les villes côtières parviennent à s'en sortir pour trouver des emplois souvent dans le digital, tandis qu'au centre du pays, pas d'activités économique, le chômage s'intensifie, cela donne des voix à Trump. Kamala Harris veut rectifier le problème de l'accès au logement pour les moins nantis. Les emprunts peuvent s'étendre sur une durée de 20 ou 30 ans. Les débats sur le pouvoir d'achat n'ont jamais donné de solution avec produits mondialisés grevés par les marges trop importantes sous le prétexte des augmentations du prix des matière premières. La production invasive de la Chine joue aussi un effet dévastateur sur la vie des Américains malgré une certaine augmentation des taxes d'importations, le temps important que l'économie américaine s'adapte. Les véhicules électriques chinois vont plus rapidement que leur adaptation. 

Ce lundi, c'était le 43ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort en France

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Pour la 15e année consécutive, les États-Unis ont été le seul pays du continent américain à exécuter des personnes condamnées. Le nombre d'exécutions réalisées aux États-Unis a augmenté de 33 %, passant de 18 en 2022 à 24 en 2023. Peine de mort aux États-Unis : la "tactique de la terre brûlée" de Trump, fervent défenseur de la peine de mort, Donald Trump restera aussi dans l'Histoire des États-Unis pour la série d'exécutions capitales marquant la fin de son mandat.

Joe Biden a remporté les élections de 2020, il est devenu le premier candidat à la présidence des États-Unis à s’opposer publiquement à la peine de mort.

 Bientôt, le pouvoir judiciaire devra reconnaître qu’il s’agit d’un acte, non pas de justice, mais de vengeance arbitraire et inconstitutionnelle. La question est de savoir combien de souffrances et d’avilissements nous sommes prêts à tolérer à l’approche de la fin de la peine de mort aux États-Unis ?

Une femme comme Kamala Harris suivra à cout sûr cette même politique philosophique.

Non seulement, Trump n’a jamais accordé de pardon présidentiel à aucun condamné, mais les exécutions se sont enchaînées à un rythme inédit : 10 ces six derniers mois de son mandat en tant que président.

Je viens de terminer la lecture du livre "Running man" de Stephen King alias Richard Bachman

Synopsis : Nous sommes en 2025, l’économie mondiale est en ruine et l’Amérique est devenue une dystopie totalitaire. La dictature s'est installée aux Etats Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage. Une chaine unique diffuse une émission de jeux suivie par de smillions de fans : c'est "La Grande Traque". Ben n'a plus rien à perdre. Il s'est engagé dans une compétition mortelle. De redoutables chasseurs se sont lancés sur sa piste, aidés et encouragés à la délation.

Le compte à rebours du livre de Stephen King commence à 100. 

Aucun lien avec les débats qui se suivent entre les Républicains et les Démocrates américains ?

Pas si sûr, nous n'avons eu qu'un débat tactique entre eux...

En 1987, le cinéma a construit un scénario différent sur le même thème avec Arnold Schwarzenegger, devenu depuis un ancien Gouverneur de Californie. Il n'y a pas que Ronald Reagan qui atteint des sommet en politique. 

 

La suite ce sera le 7 novembre et on apprendra si la Terre promise a été retrouvée.

 

Et la Belgique dans tout cela ?

Bruxelles (et en donc aussi dans ce petit pays appelé "Belgique"), que Trump appelait "le trou à rats", il y aura les élections communales.

Le feuilleton Julie Taton ressemble peut-être au feuilleton "Dallas" comme le dit le cactus.

Par mi les électeurs, il y a ceux que ça agace. « Moi, ces courriers de partis envoyés à mon nom, c’est direct à la poubelle », bouillonne Pascale, la cinquantaine. Sur la boîte aux lettres de sa maison, style fermette, au cœur de la Wallonie picarde, elle a aussi apposé son autocollant « Non à la pub ». « A croire qu’ils ne savent pas lire, je reçois des tracts tout le temps », renchérit-elle. Sauf que le Code de droit économique n’assimile pas les prospectus électoraux à de la publicité commerciale.

Et puis, il y a ceux qui s’en régalent. 

« OK, je viens de recevoir les programmes des candidats à quasi 24 h du vote ! Sérieusement, c’est quoi la prochaine étape, les recevoir le lendemain ? ! Il y a plein de moyens annexes de s’informer, mais tout le monde devrait avoir accès à ces courriers bien en amont. Sauf qu’aucune loi n’impose aux candidats d’informer leurs électeurs sur les détails de leur programme. », tempêtait Julien, sur X, à la veille des élections du 9 juin.

Va-t-on dans un brouillard sans objectif ?

Le 13 octobre élections communales.

Va-t-on dans un brouillard sans objectif ?

Pensions, pauvreté, police : les trois « P » qui plombent les budgets communaux 

Vivons-nous au singulier ou au pluriel ?

L'Europe est toujours la vassale des Etats-Unis parce qu'elle ne parle pas d'une seule voix sur une seule voie. Débat :

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Ce qui arriver aux Etats-Unis, arrive avec un décalage dans le temps en Europe.

America and Europe are Back Again ?

La vie des présidents américains après leur mandat est une autre histoire qui peut expliquer ce qui va se passer...

 

Allusion


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