Le langage des cellules

par lephénix
mardi 13 août 2024

Cent mille millards de cellules circulent à travers nous. Chacune d'entre elles contient de l'information structurée et programmée depuis leur noyau contenant l'ADN (acide désoxyribonucléique) présentant notre codification génétique. Françoise Nallet oeuvre en « thérapie par la mémoire cellulaire » et nous invite à déchiffrer leur langage pour libérer « le meilleur de nous-mêmes ».

 

En août 1977, Françoise Nallet a douze ans. Elle fait sa première expérience de mort imminente (EMI) en colonie de vacances en Guadeloupe, lors d’une attaque de dengue. Terrassée par la fièvre, elle perd connaissance, voit une lumière blanche enveloppante et... « LUI »... Un homme au teint lumineux « sans marques de temps » qui lui dit : « Ce qui te manque dans le coeur, on te le donnera plus tard »...

Guérie, elle développe une « sensation de savoir sans savoir », dans l’urgence d’une vie à vivre sans filtre : « Cette EMI révéla une pathologie cardiaque sans grande gravité, mais qui resta néanmoins un élément marquant de ce premier voyage astral. »

En 2008, elle fait sa deuxième EMI, « après un long combat pour avoir un enfant », avec le sentiment d’une quête aux confins d’elle-même. Son fils naît et sa conscience cellulaire s’aiguise dans un corps vécu comme de une « matière première informée » - il peut être comparé à une société de cellules qui communiquent entre elles par les hormones, les nerfs et le système immunitaire.

En 2015, son pied gauche passe sous les roues d’un véhicule et elle vit un « processus énergétique de libération de mémoires cellulaires » lors d’une transfusion sanguine où elle découvre des bribes de la vie de son donneur. Son expérience de la mémoire cellulaire viendrait-elle de réminiscences d’une mort accidentelle « sous les roues d’une vieille carlingue » dans une autre vie ?

Les flux d’énergie stockent des mémoires en provenance des lignées familiales voire de «  vies antérieures qui font écho dans le présent »...

 

« Tout est réalité de l’information »

 

Françoise Nallet rappelle que les mémoires vibrent dans les cellules comme des cordes de guitare au toucher. Toutes les informations émettent des ondes, suscitent des impulsions, des mouvements d’energie et des champs de forces. Il peut y avoir des « interférences d’informations » entre des accidents corporels vécus par des ancêtres et des problèmes articulaires présents. Une lecture holitisque en cabinet permet de prendre conscience de ce que les cellules verbalisent pour « dissoudre les fréquences à l’origine des troubles ».

La séance « a pour objectif de connecter des mémoires enfouies en les laissant monter à la conscience ». Il s’agit de « déprogrammer les mémoires des cellules » et de « proposer une nouvelle version de notre réalité en devenant les observateurs conscients mais libres de notre histoire ».

Aussi est-il urgent de « se défaire de ce qui n’est pas lié à l’essence profonde de soi  » qui est reliance et permanence. Des mémoires encombrées limitent l’amplitude respiratoire et génèrent des troubles dans l’espace du chakra du coeur - « les cellules captent tous les niveaux d’information et fabriquent, de génération en génération, des noeuds d’informations devenant des noeuds d’énergie ».

Françoise Nallet affirme qu’une structure, appelée le « Tauma spirituel », enveloppe tous les corps et génére une énergie globale : « Finalement, l’être, dans son ADN et sa source première, n’est qu’’une représentation magnifique de la géométrie de l’univers, et il est appelé à s’intégrer à ce tout, dans la perfection et la puissance de qui il est. » Nos pensées alimentent ce Tauma spirituel : « nous sommes responsables de l’entretien de ce manteau d’énergie. »

Il y a un lien direct entre la qualité de nos pensées et l’état de nos organes : le corps est « l’indicateur parfait de tout ce qui se dit en soi. » Aussi, « la pureté de nos pensées est un devoir sanitaire », une responsabilité sociale et une contribution à la vie universelle..

Pourquoi ne pas « découvrir ce que nous sommes en invitant toutes les parties blessées à se mettre en lumière, par la douce volonté de nous aimer dans ce qui est  » ? Nos pieds peuvent manifester des déséquilibres dû à l’accumulation de « toxines psychiques » : sommes-nous tourmentés dans notre axe ? Autant travailler en conscience notre relation à l’ancrage.

Ainsi, l’eczéma d’une patiente, « nourri de la peur et de la colère de toutes les femmes » de la lignée familiale, se résorbe « grâce à la connexion spirituelle modifiant l’aspect du corps énergétique puis les enregistrements d’hypersensiblité de la peau »... La dualité isole de son milieu de vie et empêche « l’expansion de l’énergie du coeur et de l’amour  ». D'évidence, il y a toute une symbolique et une énergétique du coeur à mobiliser...

Au fond, à quoi nous accrochons-nous ? Les mémoires cellulaires « exprimant un mental fermé limitent l’oxygène spirituel, la créativité et les potentiels intuitifs  ». Autant recréer une pleine conscience d’unité avec tout ce qui est et joindre son accomplissement à celui du monde.

Les cellules cherchent l’équilibre du vivant. Leur mémoire reprogrammée jusqu’au fondement des processus vitaux libère le « potentiel transformateur vers la juste expression de soi  ». Suffirait-il d’accepter que «  chaque conditionnement limitant soit un interrupteur disponible à la reconnexion au soi profond », une voie de transformation vers une harmonie qui nous dépasse ?

Françoise Nallet propose un voyage transmutatoire à la jonction entre le biologique, le mental et le spirituel pour se mettre à l'écoute du langage de nos cellules - et y rallumer la lumière . Aussi longtemps que son extinction n’est pas inscrite dans les astres.

Françoise Nallet, Mémoires cellulaires – Les clés de votre réalité intérieure, Guy Trédaniel éditeur, 184 pages, 17 euros


Lire l'article complet, et les commentaires