Face ŕ Trump : « solidarité internationale » des Banquiers Centraux
par Luniterre
mercredi 23 avril 2025
C’était presque juste hier, avec la chute de l’URSS le concept de mondialisation semblait être devenu définitivement l’alpha et l’oméga de toute analyse, non seulement des nouveaux processus économiques, mais de tout ce qui semblait devoir se poser en termes de "gouvernance mondiale", succédant aux efforts précédemment laborieux de la "coexistence pacifique".
Avec ce joli voile d’hypocrisie, la nouvelle "gouvernance mondiale" n’était pourtant jamais que le nouveau visage de la domination américaine sur le monde, se présentant comme l’apogée d’une histoire ayant eu pour "sens" d’arriver à ce "sommet" pour y camper définitivement après avoir osé y écrire le mot "fin", dans le plus pure style hollywoodien du "happy end".
Alléluia ! Happy end for ever ? C’était oublier que les films à succès se transforment généralement en séries, qui, elles, n’en finissent pas… Le spectacle hollywoodien ne peut continuer que si à la fin de l’épisode le "méchant" ne meurt pas tout à fait, ou à tout le moins, génère un "méchant" successeur… La domination, même prétendument "pacifique" ne se justifiant que par la "menace" toujours renouvelée d’un "méchant" qu’il faut donc bien réinventer, le cas échéant, nécessité oblige.
"Gentil-Méchant", "Bon-Mauvais", "Blanc-Noir", le monde, d’un bout à l’autre, reste surtout gouverné par des clichés dualistes, pourvu que les rôles soient durablement fixés : le "Bien" des uns étant le "Mal" des autres, et réciproquement, ne peut on que simplement constater… Durablement fixé, le monde de la "guerre froide" n’était-il pas finalement plus "rassurant" que le chaos actuel ? Au secours du Hollywood politique devenu presque orphelin, le grand spectacle sanguinolant du "11 Septembre" semblait avoir redistribué les rôles : "Gentils américains victimes du terrorisme" pour les uns versus "Grand Satan américain bombardant impunément les peuples" pour les autres.
L’essentiel restant que les USA endossent le costume du rôle principal, dans un cas comme dans l’autre, et cela où que l’on se trouve sur la planète. "Gentils/Méchants", mais toujours armés du plus gros bâton, les USA ne sont-ils pas finalement le "Guignol" versatile d’un monde en réalité manipulé par d’autres marionnettistes qui en sont la véritable "gouvernance" dissimulée derrière la scène ?
Versatile, mais pas trop, pour que le scénario reste crédible. Versatile au gré de ses propres intérêts, cela semble devoir être une logique dont le grand public arrive néanmoins à suivre la trame.
Mais quel scénariste assez déjanté aurait donc écrit le rôle d’un Trump "jouant contre son camp", selon la nouvelle "doxa médiatique" de l’Occident ?
Et si cet accroc dans la trame était finalement une sorte de déchirure du voile permettant un bref instant au public d’entrevoir les véritables marionnettistes, au delà des clichés "complotistes" de tous ordres, mais dont aucun suffisamment fonctionnel au point de convaincre le public des causes réelles du chaos ambiant ?
"Dualiser" le spectacle du chaos reste donc en toutes circonstances la première urgence pour les marionnettistes qui en ramassent en permanence et discrètement la recette, loin des "coups de bourse" qui ne sont qu’une autre facette du spectacle, celui d’un capital financier plus que jamais "fictif", disparaissant et réapparaissant au gré d’un simple mot ou d’un tweet.
Mais d’un mini-krach à l’autre le robinet des "liquidités" n’est jamais que celui de la dette et du crédit et il est sous le contrôle des Banques Centrales et non pas des gouvernements ni des Etats. Les Banques Centrales ont leur propre système de gouvernance "internationale", entièrement coopté et non soumis aux aléas d’une pseudo "démocratie" éventuellement susceptible de dérapages mal contrôlés, comme le référendum de 2005, la "surprise" de Georgescu en Roumanie, etc… En un sens la réélection de Trump est un de ces "accrocs" que le système n’est pas parvenu à "réparer" à temps, "erreur de tir" ou autre, au sens littéral ou non…
Aujourd’hui le conflit latent entre Trump et la Fed apparaît au grand jour, démentant ainsi une grande partie des allégations "complotistes" les plus courantes : si Trump s’est acquis, et pour cause de réciprocité, le soutien inconditionnel des sionistes, le fait est donc bien que si tous les juifs ne sont pas banquiers, tous les banquiers ne sont pas juifs non plus, et notamment pas les Banquiers Centraux, qui sont une caste bureaucratique en soi et pour soi, et en réalité une nouvelle strate "élitiste" de la classe dominante, malgré les "motivations" officiellement proclamées par leurs statuts, dont "l’indépendance" est en fin de compte, et c’est une fois de plus le cas de le dire, la seule véritable !
Avec un grand élan de "sincérité médiatique", malgré tout particulièrement révélateur, le gouverneur-gauleiter de la dite "Banque de France", qui est donc également, et même d’abord et avant tout, l’un des gouverneurs de la BCE, dont la "BdF" n’est plus qu’une "section locale en France", vient d’accorder une interview conséquente à Boursorama, au cours de laquelle il a ouvertement exprimé à la fois le plus profond mépris pour l’orientation de politique économique de Trump et sa "solidarité" de Banquier Central à l’égard de la Fed US et de son gouverneur Jerome Powell, président coopté de cette principale Banque Centrale de par le monde dollarisé : "Trump a tort et je salue le courage de Powell", etc…
Il est clair que pour nous il n’est pas question de "prendre parti" au moment même où Trump a explicitement exprimé sa volonté de "virer" Powell de son poste de "Président de la Fed", mais simplement de constater la réalité de cet affrontement et de chercher à en comprendre les causes et les conséquences :
"Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
information fournie par AFP •18/04/2025 à 17:47
Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, a fait savoir vendredi le principal conseiller économique de la Maison Blanche.
"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a dit à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.
Jerome Powell est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d’intérêt de l’institution.
"Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi", a assuré jeudi Donald Trump.
Le milliardaire républicain n’a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.
Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l’accuse aujourd’hui de politiser la banque centrale américaine.
Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par le président américain, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation".
Donald Trump a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%."
L’interview complète, en vidéo 2 ci-dessous, de Villeroy de Galhau, réalisée pour Boursorama, existe donc également sur le site même de la "Banque de France", constituant ainsi une parole quasi officielle de cet organisme en réalité supranational, au service de l’oligarchie mondialiste banco-centralisée. Le lien vers l’édition originale Boursorama est : https://youtu.be/1_b1Alcr270
A la suite, de façon caractéristique, et qui ne doit sans doute rien au hasard, Boursorama a donc réalisé un "extrait" concernant spécialement les "considérations" de Villeroy de Galhau au secours de Jerome Powell :
L’interview complète sur le site de la "BdF" :
Non seulement le "verdict" de Villeroy de Galhau se veut sans appel envers la stratégie économique de Trump, mais il apparaît donc clairement aujourd’hui qu’en rapport et à l’unisson du chœur médiatique sur le sujet, il est non seulement en pleine "harmonie" avec, mais la logique élémentaire nous invite donc à considérer qu’il en est bien plutôt l’un des "inspirateurs", et sinon même, quand au fond, le "chef d’orchestre", au moins en France, plutôt qu’un simple "écho"…
Evidemment, si l’on ose dire, il tente de se "dédouaner" en avançant que la politique offensivement protectionniste de Trump se retournera d’abord contre les USA eux-mêmes, avant de causer du tort à la "concurrence" étrangère.
Mais comme on l’a déjà vu dans nos analyses précédentes sur Ciel de France, et en réalité, c’est même davantage un simple constat qu’une analyse à proprement parler, la "santé" économique des USA, plus apparente et relative que réelle, repose d’abord et avant tout sur la dette abyssale de ce pays, ainsi que sur son déficit budgétaire. La réalité du déclassement et de la paupérisation extrême d’une grande partie de la population US, qui a donc porté Trump au pouvoir, c’est bien celle qui menace de devenir la norme sociale et économique généralisée de ce pays si rien n’est fait pour enrayer son déclin industriel, l’une des causes essentielles du creusement de la dette et du déficit.
Une situation générale qui n’en profite pas moins, pour autant, aux tenanciers du capital financier qui ne prospèrent donc, actuellement et précisément, que par le biais de cette dette abyssale contrôlée monétairement par la Fed et son "Président" Jerome Powell, tout comme la dette française et européenne est contrôlée par la BCE au profit d’une fraction "européenne" du capital financier, qui ne repose donc, tout comme son homologue US que sur le vent du capital financier "fictif" jouant en permanence du yoyo boursier, disparaissant en "fumée" en quelques heures de "panique" pour "réapparaître" le lendemain comme la rosée au soleil des "bonnes résolutions" de l’un ou de l’autre.
Autrement dit, si la stratégie économique de Trump visant à réindustrialiser son pays au moyen, entre autres, du protectionnisme, est fondamentalement la bonne, sinon même, la seule possible, en dernière analyse, dans le contexte actuel, contrairement aux affirmations de Villeroy de Galhau, la problématique qui apparaît bien susceptible de la remettre en question reste comment avancer vers la réindustrialisation sans faire complètement s’effondrer le "château de cartes" du capital financier "fictif" autour duquel est actuellement structurée l’économie mondialisée des échanges internationaux, dont ceux des USA eux-mêmes.
La réalité brutale sur laquelle les mondialistes, dont Villeroy de Galhau, s’appuyent pour mettre en échec la tentative de Trump, c’est qu’il n’a pour réussir vraiment qu’à peine deux ans, jusqu’aux élections "Midterms" qui pourraient remettre en question la majorité favorable à Trump dans le Congrès US. Deux ans au cours desquels il est donc sensé redresser une stratégie économique défaillante depuis plusieurs décennies, dans la mesure où il a déjà été "bloqué" par une majorité insuffisante lors de son premier mandat.
Autrement dit encore, une véritable gageure, à laquelle viennent s’ajouter les problématiques de politique internationale, avec plusieurs conflits ouverts dont il a du mal à se dégager réellement, à commencer, outre l’Ukraine, par le Moyen-Orient, en raison de ses engagements profonds avec le sionisme, qui réduisent encore d’autant sa marge de manœuvre. Il ne s’agit donc toujours pas ici de faire une sorte de panégyrique de Trump, qui représente en quelque sorte la fraction "archaïque" de la classe dominante, recourant aux méthodes du capitalisme et de l’impérialisme "classiques", voire même du milieu du XIXe siècle, ce qui est donc paradoxal pour un allié des milieux high-tech aux USA, mais c’est bien l’un des paradoxes de la réalité mondiale actuelle dont nous devons tenir compte pour comprendre réellement le monde d’aujourd’hui…
Son appui au sionisme est toujours l’un des facteurs déterminants de l’écrasement génocidaire actuel de Gaza et du peuple palestinien en général, comme l’une des causes évidentes de son acharnement meurtrier contre le Yémen solidaire (1), mais l’expérience passée a montré que la situation n’aurait pas été différente avec une administration "démocrate" au pouvoir, alors que les chances de paix en Ukraine, pour fragiles qu’elles soient aujourd’hui, seraient quasi nulles avec le clan "démocrate".
La "fenêtre de tir", si l’on ose dire, tant pour une initiative de paix en Ukraine que pour une amorce de "démondialisation" de l’économie qui rendrait un peu de leurs droits aux peuples et aux nations est donc plus que jamais étroite, si même encore existante. Tant qu’elle n’est pas complètement refermée, du moins, les efforts de Trump dans ces deux directions, aussi pathétiquement impulsifs soient-ils, ne seront donc condamnés et combattus, en tant que tels, que par les ennemis des peuples et des nations, dont en premier lieu les banco-centralistes et leurs cliques de "gouverneurs" cooptés par les parasites financiers engraissés par la seule expansion de la dette mondiale, étatique et privée.
Avec un excellent résumé, également republié sur Ciel de France, de la situation actuelle, brossé par Alexandre Regnaud (2), on serait tenté de résumer encore davantage, en deux mots : Trump a tort d’être sioniste mais bien raison d’être protectionniste ! Autrement dit, encore, et de façon pragmatique, des deux maux de Trump, il faut choisir le moindre !
Toutefois il convient de nuancer, même en matière de protectionnisme : aucune économie moderne ne peut être totalement autarcique et donc le protectionnisme doit être relatif et en réalité « concerté » entre partenaires décidant d’échanger en fonction de leurs besoins réciproques, sur une base aussi « équilibrée » que possible, sinon égalitaire stricto sensu.
La règle des échanges internationaux sur une base bilatérale équilibrée, c’était le principe des accords de la Havane (3), proposés par l’ONU dès 1948, mais rejeté aussitôt par les USA en « faveur » du libre-échange qui a prévalu depuis, menant à la mondialisation actuelle fondée essentiellement sur le déséquilibre entre les USA et la Chine : en simplifiant là aussi, aux chinois ce qui reste du capital productif encore « internationalement » rentable, et aux américains le contrôle monétaire mondial fondé sur le dollar et la dette abyssale sur laquelle il repose.
La Chine ne peut survivre sans ses exportations massives vers l’Occident et principalement, vers les USA, et les USA sont condamnés, à terme, soit a sombrer dans le gouffre de leur propre dette, soit à continuer de faire une guerre quasi permanente au reste du monde.
En choisissant la guerre économique avec la Chine, Trump a le mérite considérable de poser sur la table, au sus et au vu du monde entier, ce problème fondamental que personne ne veut simplement ni voir ni assumer.
Il ne le fait pas par philanthropie mais simplement à la fois par nationalisme conséquent et pragmatisme économique à long terme, malgré les apparences : au delà du choc immédiat, c’est la situation de la dette US qui peut remettre en cause à tout instant, à chaque risque de crise comme on en a déjà connus plusieurs depuis le début du siècle, non seulement la suprématie, mais tout simplement la survie des USA.
La fonctionnalité d’un monde économique reposant sur des principes d’équilibre tels que ceux de la Charte de la Havane (3) exige néanmoins un contexte de paix internationale et non pas un contexte de tensions poussant au réarmement et à la course aux armes de plus en plus sophistiquées et destructrices, comme c’est le cas actuellement, sans oublier, également, le contexte d’un « désarmement nucléaire », au moins relatif, tel que parfois ébauché avant la fin de la dite « guerre froide ».
On se rappellera donc, à cette occasion, que la course aux armements et la nécessité d’investissements super lourds en capital fixe non productif autrement que de dettes pour l’Etat est l’une des causes majeures de l’impasse du socialisme en URSS et finalement, de sa chute.
D’une manière assez similaire par bien des côtés c’est aussi la situation dans laquelle se trouvent actuellement les USA. Trump, malgré ses idées réactionnaires sur bien des plans et son allégeance le plus souvent outrancière à l’égard du sionisme n’en est pas moins un « chef d’entreprise » doué de bon sens et de pragmatisme, qu’il entend étendre à la gestion de son pays, non pas seulement pour préserver sa « grandeur », mais simplement, sa survie !
C’est donc dans cette logique qu’il entreprend à la fois une démarche de compromis politique et surtout militaire avec la Russie, et une démarche d’affrontement économique avec la Chine, en vue de réduire le déficit et la dette US, ce qui peut donc être une première base pour une mise en œuvre de « relocalisation » de l’économie US, indispensable pour sécuriser l’avenir des USA en tant que nation, prépondérante ou non sur la scène internationale, mais au moins toujours d’importance respectable !
Aux autres pays et aux autres forces politiques d’en tirer les conséquences, et tant qu’à faire, de s’en inspirer pour créer les conditions de leur propre survie et développement dans un contexte international éventuellement en voie de renouvellement, basé sur la rupture avec les conditions d’interdépendance absurde, polluante et délétère de l’actuelle « mondialisation » menant inéluctablement à une forme de plus en plus totalitaire de banco-centralisme, sans éviter pour autant les risques de conflagration guerrière, éventuellement mondiale, entre zones monétaires banco-centralisées.
Depuis plus d’un demi-siècle déjà, tout pendant que le Grand Guignol US jouait de son gros bâton sur la scène internationale, son faux-ami le Gnafron chinois lui faisait discrètement les poches, jusqu’à ce que cela devienne trop visiblement un problème de "relations" entre les deux, mais qui dépendent donc néanmoins tous deux d’une économie désormais mondialisée et difficilement "relocalisable" sans quelques "dommages collatéraux".
Les assumer ou non, tel semble devoir être le choix et le prix de l’indépendance et de la liberté, dans les années qui viennent.
Luniterre
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( 1 _ Bombardement US au Yémen : encore une guerre US de Trump et de trop !
( 2 _ Des deux maux de Trump, protectionnisme et sionisme, il faut choisir le moindre
( 3 _ CHARTE_DE_LA_HAVANE
https://frontdeslaics.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/04/charte_de_la_havane.pdf
L'article Wikipédia, résumé assez correct :
https://frontdeslaics.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/04/charte_de_la_havane-wikipedia.pdf )
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Sur le thème de la mondialisation économique et géopolitique banco-centraliste :
Face au mondialisme banco-centraliste, Trump peut-il « restaurer » le capitalisme « classique » ?
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Pour en finir avec le mythe de la "productivité du travail" au XXIe siècle ! (VF - AgoraVox)
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Le "macronisme" est-il une nouvelle forme de "capitalisme" ou une autre forme d'exploitation ?
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Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ???
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Sur le même thème, articles de fond plus anciens :
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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :
Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme
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Pour l’ébauche d’une solution…
Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,
réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :
Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.
C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :
Les leçons de l’Histoire…
Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
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Pour une approche plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, une étude de fond :
Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !
https://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921