Je ne sais pas si je peux être compris

par suispersonne
mardi 29 avril 2025

Cela n’a rien à voir avec une idée ridicule de supériorité.

Cette question concerne la pertinence de mon attitude, qui veut mettre en accord mes analyses et les méthodes que j’utilise pour les produire.

 

Échanger, sur des sujets donnés qui attirent mon attention, avec des interlocuteurs qui évitent les jugements de valeur, devrait être possible.

 

Il faut évidemment se débarrasser de ses propres opinions, qu’on a bien le droit d’avoir, pour entrer en discussion avec des exposés de faits établis vérifiables.

 

N’en font pas partie

 

  1. les discours partisans, qui ont leur place ailleurs

  2. les rumeurs, dont il faudrait d’abord dévoiler les origines

  3. les sondages, instruments vicieux qui se trompent et trompent toujours

  4. les préférences personnelles, qui concernent l’intimité de chacun

  5. les étiquettes qui remplacent l’argumentation, et démontrent l’absence pitoyable de tout argument recevable

  6. les propos péjoratifs et les insultes

  7. ...

 

En fait, il s’agit de découvrir ce qui est vrai, sans aucun objectif de persuader autrui, parce que ce qui est vrai le reste même si quelqu’un le nie.

 

Bien entendu, poser des étiquettes sur des individus ou des idées est particulier aux lourdement carencés cognitifs, et concerne aussi tous les propagandistes.

De même, utiliser de multiples rasoirs d’Ockham pour scinder artificiellement l’humanité en catégories est un outil récurrent des propagandes partisanes, parfois très élaborées, mais surtout très visibles et malhonnêtes.

 

Évidemment, prétendre avoir vérifié quelque chose en citant des sources est fallacieux, parce qu’aucune source n’a le statut de l’objectivité : chacun peut constater les parti pris de la très grande majorité des sources citées.

 

J’ai confiance dans le fait que la vérité existe, et je ne me donne plus le droit à aucune croyance.

 

J’ai déjà eu bien du mal à me délester de ma très lourde éducation (lavage de cerveau) catholique, et à remettre à leur place dérisoire toutes les simagrées ecclésiastiques et les éléments de langage de la théologie.

 

Cela aura été une étape fondamentale qui a libéré ma pensée, comme mon physique (oui, c’est incroyable), de toute idée de péché, de vie éternelle, et m’a fait découvrir que l’univers contient en chaque chose et en chacun les notions de bien et de mal, sans aucune nécessité de les voir usurpées par des religions, qui toutes les violent allègrement.

 

Une précision au sujet de la « morale ».

Je revendique l’existence simultanée de l’univers et de tout ce qu’il contient, y compris ce que nous en ignorons, quel que soit l’état actuel des « lois physiques » qui en décrivent bien mal l’évolution, le passé et le futur.

 

La posture suprémaciste qui consiste à rattacher à notre espèce la création exclusive de comportements préférables / détestables est pour moi une erreur de jugement impardonnable, parce qu’elle oblige à distinguer arbitrairement une partie de cet univers, alors qu’il est fondamentalement non local.

 

Quand j’ai dit que tout l’univers est présent dans un rocher comme dans chacun de nous, je comprends bien le trouble et le rejet que cela peut susciter.

 

A ceux qui s’en offusquent, ou ceux qui s’imaginent que je démontrerais l’existence de divinités et de dessein eschatologique, je dis stop.

 

L’univers est non local, point.

 

Si vous êtes capable de méditer,

c’est à dire ne penser à rien en étant prêt à tout,

(et là bonjour ! Très peu le peuvent naturellement, cette discipline oblige à une maîtrise de la conscience, qu’il faut libérer de tout encombrement, …),

vous saurez que je dis vrai,

parce que vous sentirez tout l’univers présent sans aucun effort intellectuel.

 

L’incapacité à le faire est un handicap, tant intellectuel que social et moral.

 

Malgré l’entêtement fort répandu à vouloir tout conceptualiser, qui est farci d’erreurs de jugements, la vérité existe, indifférente à nos rigidités.

 

Et si on reste incapable de la décrire intellectuellement, peu importe, on peut toujours vivre en respectant tout ce qui existe, recelant des forces impossibles à maîtriser, y compris la nécessité de péremption de n’importe quel état, dont la finitude de notre conscience et notre dispersion en poussière.

 

Ce topo ne sert peut-être à rien.

Tant pis.


Lire l'article complet, et les commentaires