L’embonpoint chez la femme nuit à la carrière

par Charles-Albert
mercredi 15 juin 2005

Les femmes plus grosses sont pénalisées par la vie, qui leur réserve un travail moins prestigieux et moins payant.

C’est ce que révèle une récente étude des sociologues Dalton Conley et Rebecca Glauber, de la New York University, intitulée Gender, Body Mass and Economic Status. Selon leurs données, une augmentation de 1 % de la masse corporelle d’une femme est associée à une diminution de 0,6 % de son revenu familial. De plus, son prestige « occupationnel » souffrira, dans 13 à 15 ans, d’une baisse de 0,4 %.
C’est donc dire qu’une femme a intérêt à être mince lorsqu’elle est plus jeune, si elle veut grimper l’échelle sociale. En ce sens, le poids de la femme est associé à une plus faible probabilité de mariage, d’un prestige plus faible du mari, dont les revenus seront moins importants.

Ces résultats sont plus forts chez les jeunes adultes. Ce qui, selon les chercheurs, appuie l’interprétation selon laquelle le poids influence le cheminement de vie et non l’inverse.

En revanche, les hommes jouissent d’une immunité contre l’obésité. Comme les autres études sur le sujet, le travail de Conley et Glauber révèle que le revenu et le prestige d’un homme n’est affecté par son poids.


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