Optimum campagnard, ou de la relativité de la notion de ’nuisible’

par HKac
mardi 22 novembre 2005

Certains jardiniers citadins et autres amoureux des belles pelouses se plaignent des dégâts causés par les taupes.

Moi aussi, je faisais partie de ces mécontents. Je pestais parce que les taupes généraient ces désagréables cônes volcaniques. Je n’ai jamais tué de taupes. Jusqu’à présent, je me contentais de verser cette poudre malodorante qui les éloigne quelque temps.

Aujourd’hui, mon point de vue sur la nuisibilité des taupes a évolué. Les taupes sont devenues pour moi ces agents secrets et remuants utiles pour jardiner. Ainsi, je note quelques bénéfices à avoir une famille de taupes (une famille, pas des  !) sur... je veux dire sous mon terrain : la terre remontée en surface par les taupes est très belle, riche, humide, idéale pour planter ou rempoter des fleurs. Je récupère donc patiemment ces cheminées de terre, et utilise la terre, ou la stocke pour une utilisation ultérieure. Une fois la motte arasée, je passe un coup de rateau, je rebouche avec les morceaux herbeux issus du travail taupesque, et l’herbe ne met pas longtemps à repousser.

Les taupes sont devenues mes amies, dans l’espoir qu’elles ne se feront pas trop nombreuses quand même.


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