Mes 5 hot topics de 2010

par Explorateur
vendredi 22 octobre 2010

Il y a les listes de prédictions de tendances pour l’année à venir,façon « boule de cristal », et publiées chaque année de plus en plus tôt, concurrence sur la blogosphère oblige. Mais si l’on regarde dans le rétroviseur, qu’est-ce que 2010 nous a déjà appris ? Short-list de mes impressions de l’année : les 5 tendances dominantes et émergentes de 2010. Se renforceront-elles en 2011 ? Mystère

Impossible d’avoir échappé à la Gaga-mania cette année. Robe en viande aux MTV Music Awards, plus grand nombre de followers sur Tweeter, femme la plus influente du monde d’après le Times  : la chanteuse encore inconnue il y a deux ans et un des phénomènes les plus étonnants de ces dernières années. Sa montée au firmament du star-system aura sans conteste été l’un des plus rapides… depuis l’invention du star-system. Pourquoi ? Difficile à dire : un mélange de provocation-consensuelle, de sexy ultra glam et ultra ringard en même temps… Bref, du mélange et de la réunification des contraires, comme l’époque en raffole.

Nouvelle tribu, nouveau sociotype, nouvelle cible marketing ? Les winders (pour « windy-winners », et que j’avais déjà spotté il y a plusieurs mois) sont ces jeunes trentenaires beautiful et successful, mais qui ne se prennent pas la tête avec ça. Moins gonflants et moralisateurs que les bobos, ils assument plus facilement leur appartenance à la société de consommation, mais aussi à la société du spectacle debordienne. Ils cherchent avant tout des sensations : le surf revient à la mode ! Ils ne cherchent pas à réconcilier, ni même à concilier leurs diverses aspirations, mais plus à les vivres en champ-contre champ,multipliant leurs styles de vie au gré des occasions. C’est pas parce qu’on a une conscience écolo qu’on ne peut pas se faire plaisir…

Et justement, le plaisir et l’écologie, désormais, cela fait deux. De plus en plus d’enquêtes et de sondage démontrent une lassitude des citoyens et consommateurs devant la répétition ad nauseam des conseils plus ou moins paternalistes, plus ou moins culpabilisants, sur le thème « on tue la planète ». L’Ecofatigue (in english dans le texte), c’est donc cette tendance à se détourner du discours écolo, du moins dans sa dimension trop « exigeante ». On veut bien faire attention à son empreinte carbone pendant onze mois de l’année, mais les vacances au Vietnam, sans prendre l’avions, je sais pas comment on fait. (On est tous des Winders, je vous le disais).

Alors là encore, impossible d’y avoir échappé, et ça ne va pas aller en s’arrangeant. On ne sait pas encore si l’iPad est un PC-killer, mais en tout cas le lancement a été réussi. Stratégie de la rareté, bouche à oreille : Steve Jobs nous a quasiment fait une démo live du « manuel de marketing ». Sauf que pour l’instant, l’iPad, on ne sait pas encore vraiment à quoi ça sert… Peu importe, ça va cartonner.

Alors que les dessous pas ragoutants de Facebook sortent à l’écran en ce moment, une nouvelle tendance est venue nous rappeler que les réseaux sociaux, cela ne sert pas qu’à échanger des photos et à faire des contacts virtuels. Certes, Meetic avait déjà servi de sonnette d’alarme : les relations virtuelles peuvent devenir des relations sexuelles. Mais une poignée de chercheur nous va encore plus loin avec les retrosexuels. Avec la mutliplication des trombinoscopes, et autres copains d’avant, cet amour de lycée dont on se demandait encore, dix ans après, comment cela aurait pu finir, et bien il suffit de le recontacter. Recontacter, reconnecter, accoupler : rien de bien nouveau, certes. Mais avec les retrosexuels, ce sont les stats du mariage qui vont encore plonger. Rendez-vous en 2011 !


Lire l'article complet, et les commentaires