L’affaire Clearstream, ou l’heure de l’éboueur

par Alain Hertoghe
mardi 2 mai 2006

Le scrutin européen, les émeutes des banlieues, la crise du CPE...

Et maintenant, l’affaire d’Etat Clearstream...

Nauséabonde affaire, dans laquelle le clan du chef de l’Etat (Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie...) et des hommes de confiance (le général Philippe Rondot, Jean-Louis Gergorin, Imad Lahoud...) se retrouvent soupçonnés d’avoir manipulé une enquête sur des comptes occultes à l’étranger pour déstabiliser le clan du frère ennemi Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, président de l’UMP et favori de son camp pour la présidentielle 2007...

Lundi, sur Europe 1, l’aigle Galouzeau s’est posé en victime et a invoqué la menace terroriste pour justifier son intérêt pour l’affaire Clearstream. A la surprise générale (second degré), il a exclu de démissionner... :o))) Mais il s’est déclaré à la disposition de la Justice. Souhaitons effectivement que les juges disposent rapidement de lui...

Jacques Chirac aurait pu renoncer au pouvoir après le référendum sur la Constitution européenne. Sur un échec, mais honorablement. Dominique de Villepin aurait pu renoncer au pouvoir après la suppression du CPE (contrat première embauche). Sur un échec, mais honorablement. Mais ces deux-là aiment trop le pouvoir pour lui préférer l’honorabilité. Et ils ne croient pas que la loi de la gravité (politique) universelle s’applique à eux...

Plus lourde et infamante risque d’être la chute...


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