Les dangers de l’implantation de puces électroniques

par marina
lundi 13 février 2006

Les puces électroniques sont déjà aujourd’hui tellement rentrées dans nos habitudes que nous n’y faisons plus attention. Elles sont incrustées partout : dans nos ordinateurs, nos appareils ménagers, la télévision, le GPS, etc.

L’Europe, par ailleurs, envisage sérieusement de réglementer l’emploi d’implants sous-cutanés, et la propagande mercantile est déjà enclenchée. Par exemple, un ministre en Allemagne propose des bracelets électroniques pour les chômeurs. Il y a quelques semaines, la radio France Info parlait de la mise en place de la carte d’identité électronique : projet INES. Cette nouvelle carte contiendrait, outre une simple photo, une image de nos empreintes digitales.

Avec une pression sur un lecteur (via un code), les informations bancaires, le numéro du permis de conduire, le compte en banque et le dossier fiscal, les idées politiques, les paramètres de consommation, le suivi médical, etc. La signature électronique sera de même introduite pour les transactions sur Internet.

En quoi consiste précisément le projet INES ? Biométrie est le terme de plus en plus utilisé pour définir des techniques permettant d’identifier une personne à partir de l’un ou de plusieurs de ses caractères biologiques ou comportementaux, alors même que la biométrie recouvre un champ scientifique beaucoup plus vaste. Les exemples les plus connus sont les empreintes digitales, l’iris numérisé, la signature et l’ADN.

Le but d’ INES ? Le but affiché du programme d’identité nationale électronique sécurisée est la fusion et l’amélioration de la sécurité des procédures actuelles de demande de passeport et de carte nationale d’identité, et le développement des services de l’Administration sur Internet. Sous couvert de ces buts premiers, le programme tente également d’introduire une carte nationale d’identité électronique, alors que rien ne prouve qu’une carte à puce émise par l’Administration soit l’unique solution technique.

Aux Etats-Unis, il est possible, depuis la fin de l’année 2002, pour tout citoyen, de se faire implanter une puce, et ceci pour la « modique » somme de 200 dollars. La firme A.D.S. (Applied digital solutions Inc.), via sa filiale « Verichip », a été autorisée à commercialiser sa microchip, qui porte également le nom de « verichip ». La « verichip », dans sa configuration actuelle, fonctionne de la même façon que les téléphones portables que nous connaissons bien, avec les antennes relais et le système GPS (satellite). Son porteur devient ainsi totalement repérable depuis l’espace.

Il existe actuellement de nombreuses filiales pour diffuser la micropuce dans plus de 21 pays du monde. Il existe des projets de loi devant le Congrès américain, qui permettront d’injecter la micro-puce aux enfants dès leur naissance, soi-disant « à des fins d’identification » (voir cet article de Wired concernant la puce verykid pour les enfants). Le président des USA, selon l’article 100 de la loi sur le contrôle de l’immigration de 1986, a le pouvoir de décider toute forme d’identification qu’il juge nécessaire, y compris une micro-puce insérée sous la peau.

La microchip a déjà été utilisée lors de la Guerre du Golfe, en août 1991 ; elle a déjà été testée et implantée sur des militaires, des employés du gouvernement et sur du personnel d’entreprise. Mais il n’y a pas qu’aux U.S.A. que la microchip fait des ravages, et actuellement on estime déjà que toutes les zones du monde sont concernées par ce terrible problème. Ainsi, en appliquant, à tout être humain, les techniques et les dispositifs inventés pour les classes dites dangereuses, les pays ont fait de lui le suspect par excellence.

L’être humain, suivi à la trace, soupçonné au moindre fait ou geste, l’être humain qui pourrait aussi être manipulé par cette puce...

Osons nous réveiller. Osons nous rebeller. Osons dire NON. Refusons tous ensemble de nous faire implanter quoi que ce soit, pour quelque motif que ce soit...


Lire l'article complet, et les commentaires