Management : trop de dirigeants, pas assez de rameurs

par L’enfoiré
mercredi 21 décembre 2005

La course vers le pouvoir dans les entreprises : le but de tout un chacun dans un système capitaliste (ou non, d’ailleurs) est de progresser dans la vie, de gagner de l’argent, et donc de grimper dans la hiérarchie, et cela, le plus rapidement possible.

Une tête bien faite et bien pleine, telle est la tendance.
Avec cette envie toute légitime, on arrive à une situation bizarre : une pyramide inversée, où la base des travailleurs, les exécutants, les sans grade diminue dangereusement par rapport au nombre croissant des dirigeants. Décider de la direction des projets finit pr être moins ardu que trouver les gens qui en assumeront la charge au plus bas niveau. Le patron de grandes sociétés a l’impression d’être en sécurité, de bien "manager" son entreprise parce que des gens de haut niveau motivés sont présents pour le seconder au mieux.

De cet état de la société, on pourrait dégager une série d’effets pervers :

Conclusions : Les lourdeurs de certaines structures de sociétés ne sont pas une illusion, et la productivité en prend un coup, pour le moins.

"Allégoriquement vôtre", je vous présenterai notre sujet sous cet angle :

La vallée ne serait-elle pas assez belle, qu’il faille grimper absolument sur les sommets souvent enneigés et subir une atmosphère à l’air raréfié ?

Plus gratifiant, bien sûr, de voir loin à partir des sommets. Les montagnes n’auront de cesse d’être vaincues des côtés Nord, Sud, Est et Ouest, par des alpinistes ayant la connaissance et l’expertise nécessaires pour s’assurer le maximum de chance de réussite. Pourtant, les accidents d’ascension ne sont pas rares, et des décrochages mortels surviennent même après les meilleures préparations.

L’aventure toujours renouvelée entretiendra toujours cette motivation de vouloir se surpasser.

Les habitants de la vallée n’ont absolument pas moins de mérite malgré tout cela. Je dirais même qu’ils peuvent y trouver des avantages indéniables.

Avoir un projet à réaliser du début à la fin, en choisissant les techniques, les méthodes, par eux-mêmes et pour eux-mêmes n’est certes pas à dénigrer ni à rabaisser. L’un ne va pas sans l’autre, et l’oublier, c’est s’assurer des échecs retentissants.

Ramons ensemble.


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