Sorbonne : diplômes es vandalisme

par MERENGUE
lundi 13 mars 2006

Il fallait s’y attendre, les réactions fusent après l’évacuation de l’Université de la Sorbonne à Paris. Rappelons que des étudiants anti-CPE se sont enfermés dans l’Université en fin de semaine pour protester contre la disposition gouvernementale. Malheureusement, et selon de nombreux témoignages, des éléments incontrôlés se sont infiltrés, semant le désordre dans ce haut lieu de l’éducation. En effet, les étudiants sont d’abord entrés par effraction en cassant des vitres. Ensuite, des barricades ont été improvisées en cassant et détruisant du matériel éducatif. Tout ceci s’est produit avant même l’arrivée des forces de l’ordre, des photographes présents à l’intérieur (étonnant d’ailleurs de retrouver à l’intérieur des caméras et photographes, avant la charge des CRS) sont là pour en témoigner, avec leurs photos.

Dans ces conditions, il était nécessaire d’évacuer avant d’assister au saccage en règle de l’université. Les forces de l’ordre ont ensuite laissé la possibilité aux étudiants de sortir de l’université sans intervention (document France 2). Les manifestants (certains manifestants leaders) ont alors riposté par des jets de tables, de chaises... Les images parlent d’elles-mêmes... Et que dire du restaurant saccagé, boulevard Saint-Michel ? Bien évidemment : ce n’est qu’une péripétie, et un honnête commerçant a encore payé pour des vandales gauchistes.

Les réactions de la classe politique sont édifiantes : entre des syndicats étudiants donneurs de leçons, incapables d’admettre qu’ils ont des perturbateurs en leur sein, un président de l’UNEF niant le désordre à l’intérieur de l’université (il serait temps qu’il s’achète des lunettes, voire un nouveau cerveau), un Daniel Cohn-Bendit ramenant sa fraise d’Allemagne en demandant aux lycéens de se joindre au mouvement (sic !). Seul Bertrand Delanoé, malgré une intervention alambiquée, a avoué qu’il y avait "quelques (on croit rêver) casseurs infiltrés avec des dérapages condamnables".

"Ils ont fait un grand feu dans la cour d’honneur de la Sorbonne, et des livres d’une valeur inestimable ont apparemment servi de combustible", a déclaré à Reuters le directeur de cabinet du recteur, Nicolas Boudot. (Qu’en pense notre ancien ministre de la Culture, le délicieux Jack Lang ?)

Aucun homme politique de gauche ne mentionne donc ce dont photos et images témoignent : une volonté délibérée de destruction de la part de casseurs et meneurs d’extrême-gauche qui étaient préparés à en découdre avec la police. Les étudiants pacifistes du mouvement sont bien gentils de dénoncer, mais quand on n’est pas capable de gérer cela, on ne prend pas de telles initiatives.

Derrière cet exemple, qui n’est pas et qui ne sera pas le seul, croyez-moi, les Français, et notamment ceux de la classe ouvrière, doivent comprendre qu’il n’y a aucun avenir à mettre un bulletin d’extrême-gauche dans l’urne en 2007. Quand vous voyez ces pauvres étudiants manipulés par leurs collègues gauchistes ou extérieurs, demandez-vous bien si c’est cet avenir que vous souhaitez pour vos enfants : la Révolution rouge, la casse, la destruction de notre système économique et finalement le retour à la dictature des plus forts dans le discours gauchiste bien sûr contre les autres (cf. le simulacre de vote dans les universités pour la poursuite de la grève cadenassée par les syndicats).


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