Les paradoxes de l’évolution de l’espèce humaine

par Dr Khadija Moussayer
jeudi 25 avril 2024

Quand un avantage hérité de nos ancêtres se transforme actuellement en handicap !

Il fut un temps où on concevait la nature, les espèces et l’homme dans un équilibre stable et harmonieux. La nature restait fixe et les hommes devaient se multiplier et bâtir des civilisations conquérantes. L’idéologie du progrès triomphait avec l’ère des lumières au XVIIIème siècle en s’inscrivant dans le schéma d’une évolution dédiée à la suprématie de l’homme sur la nature, grâce à ses découvertes scientifiques et ses inventions technologiques. Ce n’est que récemment que l’humanité s’aperçoit brutalement que les modifications qu’elle a opéré dans son environnement et son biotope lui font courir de nouvelles menaces existentielles tel le réchauffement climatique ou la survenue de nouvelles épidémies émergentes (covid-19). Plus grave peut-être, notre patrimoine génétique et notre système immunitaire eux-mêmes paraissent connaître des difficultés à s’adapter à la « modernisation » trop rapide de leur écosystème, comme l’illustrent les exemples ci-après.

UN PATRIMOINE GENETIQUE INADAPTE FACE AUX NOUVELLES HABITUDES ALIMENTAIRES ET A LA « MALBOUFFE »

Dès 1962, un chercheur, J Neel, a émis l’hypothèse générale que des variants génotypiques (de notre patrimoine héréditaire) bénéfiques pour les humains pendant des milliers d’années seraient devenus « contre-productifs » du fait du progrès et de la modification de notre comportement alimentaire (1). Un génotype « d’épargne » assurant l’utilisation optimale de la nourriture, autrefois très utile dans un univers fait de pénuries et de famines, n’a plus sa pertinence auprès d’individus à régime alimentaire satisfaisant ou abondant, d’où l’augmentation de la fréquence du diabète non insulinodépendant (2) ou de l’obésité. D’où une véritable épidémie mondiale de ces pathologies qui frappent durement maintenant des pays « intermédiaires » comme le Mexique, l’Egypte, la Chine… et même le Maroc dans une certaine mesure.

De même, la pauvreté en sel de la ration alimentaire de l’homme, pendant une très longue période de son histoire, a provoqué une sélection positive des gènes impliqués dans sa rétention et donc dans la capacité à retenir l‘eau dans notre corps. Notre consommation actuelle de sel souvent trop forte (et en quantités déjà souvent excessives dans les produits industriels !) n’est plus adaptée à notre constitution génétique, d’où le développement de l’hypertension (3)

UNE INTRODUCTION COLONIALE DU GLUTEN DANS LA NOURRITURE PERTURBATRICE AU MAROC

La maladie cœliaque (MC) ou intolérance au gluten paraît courante dans les populations du sud marocain : c’est une pathologie auto-immune en relation avec l’ingestion de gluten et de protéines apparentées contenues notamment dans le blé. A leur contact, l’organisme des personnes prédisposées produit des auto-anticorps qui endommagent la muqueuse intestinale et provoquent des troubles variés (digestifs, neurologiques, infertilité…). Rappelons qu’une une maladie auto-immune est une pathologie provoquée par un dysfonctionnement du système immunitaire qui se retourne contre notre organisme au lieu de le protéger. 

L’intolérance au gluten connait une forte prévalence – près de 1 % de la population - en Europe, en Amérique, au Maghreb et au Moyen Orient. Comme le risque global de décès pour une personne souffrant de MC est augmenté de 39 % par rapport à la population générale (5) et que le seul remède – la suppression du gluten – n’a été connu que depuis les années 1950, il aurait été possible de penser que le processus évolutif provoquerait au cours des siècles une forte diminution ou une disparition des individus atteints. Or, il n’en a rien été.

L’exemple du sud marocain en illustre cette contradiction : une étude ponctuelle menée sous l’égide de l’OMS (6) sur des enfants sahraouis avait indiqué, à la fin des années 1990, une prévalence de 5,6 %, soit le plus haut taux connu au monde. Plusieurs facteurs pouvaient l’expliquer :

1/ une fréquence élevée des gènes DQ2 et/ou DQ8 (qui prédisposent à cette maladie) dans leur système HLA /Human leukocyte Antigen, c-à-d la carte d’identité biologique propre à chaque individu,

2/ une forte consanguinité,

3/ la modification du régime alimentaire par l’introduction tardive historiquement mais rapide du blé lors de la première année d’enfance et des épidémies de gastroentérite à l’époque.

Même si les résultats de cette étude ont par la suite été partiellement remis en cause, des chercheurs se sont alors penchés sur la partie du génome connue pour être associée à cette affection chez 195 sahraouis atteints (7). Trois régions présentaient des signes de sélection positive, c'est-à-dire que le risque de développer la maladie a été favorisé dans ces populations. Il a été montré également qu’un gène présent dans ces zones correspondantes était aussi associé à une réponse immunitaire plus forte. Les Sahraouis prédisposés ou atteints de la maladie cœliaque possèdent donc une meilleure capacité de réponse aux infections bactériennes.

Cette configuration - la cohabitation d’un risque et d’un atout dans le génotype - a représenté un avantage de survie très supérieur à l’inconvénient d’une éventuelle intolérance au gluten. Ce dernier danger était au demeurant pratiquement inexistant du fait que ces populations ne consommaient pas traditionnellement de gluten avant la colonisation.

UN SYSTEME IMMUNITAIRE DESORIENTE PAR L’EXCES D’HYGIENE

Les maladies auto-immunes connaissent depuis une trentaine d’années une nette augmentation de leur fréquence partout dans le monde.

La survenue de ces pathologies s’explique par l’accumulation de multiples facteurs s’associant comme les pièces d’un puzzle. Les premiers sont génétiques ; les seconds sont sexuels, impliquant le rôle du chromosome X et des hormones féminines, d’où la nette prédominance des femmes à contracter ce type de pathologies ; et les troisièmes environnementaux, impliquant notamment les virus (en particulier celui d’Epstein Barr responsable de la mononucléose infectieuse), les rayons UV, le tabac, des agents toxiques, l’alimentation…

L’excès d’hygiène est actuellement aussi mis en avant parmi les causes explicatives de cette recrudescence. Un univers trop « aseptisé » empêcherait en effet le système immunitaire des enfants d’apprendre à reconnaître ses ennemis. Les cellules immunitaires, par manque de maturité, sont en quelque sorte désorientées et s’attaquent alors par erreur à notre propre corps (8). 

Cet hygiénisme, propre à nos sociétés modernes, est notamment pointé du doigt dans la progression du diabète de type 1 qui augmente dans le monde avec un taux annuel de plus de 3 %. Dans ce trouble, notre propre système immunitaire s’en prend aux cellules productrices dans le pancréas de l'insuline, utile à la régulation du glucose dans notre corps.

De plus en plus d’enfants en bas âge en sont atteints alors que, traditionnellement, ce diabète se manifestait en général entre 10 et 14 ans (9). Une étude sino-danoise (10), publiée en 2008, est venue indirectement conforter cette thèse en montrant que les bébés nés par voie basse et exposés aux premières bactéries au travers du rectum de la mère ont un risque moindre de contracter des allergies que les bébés nés par césarienne. Le microbiote intestinal a ainsi un rôle fondamental dans l’éducation et le bon développement de notre système immunitaire.

En conclusion, les chemins empruntés par l’espèce humaine dans son évolution sont compliqués et paradoxaux, et parfois de ce fait sources de nouveaux risques pour la santé. Sans verser dans le catastrophisme ou le « complotisme », il convient d’être vigilant à tout changement de notre environnement, notamment à l’égard des changements climatiques. Cela s’applique aussi aux produits chimiques divers qui sont chaque jour plus nombreux à accompagner notre vie quotidienne, mais dont certains sont fortement suspectés ou déjà incriminés actuellement d’être responsables aussi du développement de nombreuses maladies, auto-immunes notamment.

Dr MOUSSAYER KHADIJA, spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca, Présidente de l’Association Marocaine des Maladies Au-Immunes et Systémiques (AMMAIS)

POUR EN SAVOIR PLUS  : I/ LES MALADIES AUTO-IMMUNES, II/ LE SYSTEME HLA, III/ LES MALADIES SYSTEMIQUES, IV/ L'ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES AUTO-IMMUNES (AMMAIS), , V/ UN EMPLOI INSUFFISANT DES TESTS BIOLOGIQUES AU MAROC : LE GROUPE D’ETUDE DE L’AUTO-IMMUNITE MAROCAIN (GEAIM), VI/ LA MEDECINE INTERNE : UNE SPECIALITE INCONTOURNABLE DANS LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES AUTO-IMMUNES VII/ BIBLIOGRAPHIE

I/ LES MALADIES AUTO-IMMUNES : UNE AUTODESTRUCTION DE L'ORGANISME QUI S'ATTAQUE SURTOUT AUX FEMMES

Une maladie auto-immune est une pathologie provoquée par un dysfonctionnement du système immunitaire  : des cellules spécialisées et des substances, les anticorps, sont censées normalement protéger nos organes, tissus et cellules des agressions extérieures provenant de différents virus, bactéries, champignons... 

Pour des raisons encore non complètement élucidées, ces éléments se trompent d’ennemi et se mettent à attaquer nos propres organes et cellules. Ces anticorps devenus nos ennemis s’appellent alors « auto-anticorps ».

Les pathologies auto-immunes constituent un problème de santé publique du fait de leur poids économique : 3ème cause de morbidité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers, elles touchent en effet environ 10 % de la population mondiale et occupent le deuxième ou troisième poste du budget de la santé dans les pays développés. Enfin, dernier point mais pas le moindre, ces maladies concernent les femmes dans plus de 75 % des cas.
Une femme sur six est ou sera atteinte d’une maladie auto-immune au cours de sa vieLes femmes supportent ce fardeau comme les caryatides, ces statues grecques de femme qui soutiennent un entablement sur leur tête, remplaçant ainsi une colonne ou un pilier.

 Plusieurs explications à ce phénomène, impliquant le rôle :

  1. des hormones sexuelles féminines, les œstrogènes : elles stimuleraient trop, dans certains cas, le système immunitaire, alors que les hormones masculines, les androgènes, ont plutôt un effet protecteur ; 
  2. du chromosome sexuel féminin X : Les femmes possèdent dans leurs cellules deux chromosomes X, (l’un hérité du père et l’autre de la mère). Normalement, un seul reste actif tandis que l’autre est qualifié de « dormant ». Si ces deux restent fonctionnels, une hyper-activation anormale du système immunitaire en découle ;
  3. de la grossesse : un échange de cellules se produit entre la mère et le fœtus et donc un passage de cellules fœtales à la mère (le microchimérisme fœtal). Elles se retrouvent dans le sang de la mère jusqu’à 30 ans après l’accouchement et jusqu’à 50 ans dans la moelle osseuse  ! Elles peuvent être considérées comme des éléments étrangers par le système immunitaire qui va alors s’attaquer par erreur à certains organes. La femme est en plus beaucoup plus surexposée que l’homme qui n’est confronté qu’à un seul type d’échange de cellules entre lui et sa mère alors qu’elle en reçoit de sa propre mère et de ses enfants.
  4. Au total, la proportion de femmes atteintes pour un seul homme est dans la maladie de Basedow (Hyperthyroïdie) de 7 femmes/1homme, le lupus de 9f/1h, le Gougerot de 9f/1h, la polyarthrite de 2,5 f/1h, la sclérose en plaques de 2f/1h…

Les atteintes sont toutefois en général plus graves chez les hommes et il existe quelques MAI que ceux-ci sont tout aussi ou plus susceptibles de développer que les femmes comme la spondylarthrite ankylosante, le diabète de type 1, le granulomatose de Wegener et le psoriasis).

II/ LES MALADIES SYSTEMIQUES

Une maladie systémique est une maladie inflammatoire qui touche différents organes et altère leur fonctionnement.

Lorsque la réponse immunitaire anormale a des conséquences sur plusieurs systèmes ou organes du corps on parle de maladie systémique. Ces maladies touchent en particulier la peau, les muqueuses et les articulations, les vaisseaux sanguins, et peuvent endommager certains organes comme reins, les poumons, les yeux…

Les maladies systémiques (parfois également appelées connectivite ou collagénose) sont des pathologies secondaires à un dysfonctionnement du système immunitaire. Au total, ces maladies constituent un groupe hétérogène de maladies et syndromes auto-immuns et/ou auto-inflammatoires diffus.

La plus fréquente des maladies inflammatoires est la polyarthrite rhumatoïde. Le lupus érythémateux systémique est la maladie systémique dans laquelle il y a le plus d'atteinte d'organes. On peut également citer le syndrome de Gougerot-Sjögren, les myopathies inflammatoires, la sclérodermie, les vascularites, avec la maladie de Horton, la périartérite noueuse, la sarcoïdose ou encore la maladie de Behçet.

III/ LE SYSTEME HLA 

Le système HLA (Human leukocyte Antigen), appelé également CMH (complexe majeur d’histocompatibilité), est le principal marqueur du « soi » c’est-à-dire de notre identité biologique. Il est différent d’un individu à l’autre. C’est un groupe de molécules situé à la surface des cellules de notre corps. Chaque cellule (sauf les globules rouges) renferme entre cinq cent mille et un million de molécules de ce complexe. Ce système expose en permanence le contenu peptidique de la cellule pour qu’il soit reconnu par les cellules immunitaires comme appartenant au « soi » (à soi-même) ou au « non-soi » (à un corps étranger comme une bactérie, un virus). Le système immunitaire se mobilisera dans ce dernier cas pour attaquer ces cellules étrangères et potentiellement pathogènes.

III/ L'ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES AUTO-IMMUNES (AMMAIS)

Les objectifs de l'ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES AUTO-IMMUNES (AMMAIS),, créée en 2010,,sont d’informer et sensibiliser grand public et médias sur les maladies auto-immunes 
AMMAIS organise régulièrement des manifestations comme la journée de l’auto-immunité, la rencontre sur le syndrome sec et la maladie de Gougerot-Sjögren… ou encore des rencontre clinico-biologique avec l’association marocaine de Biologie Médicale (AMBM). Le professeur Loïc Guillevin est le président d’honneur de l’association.

V/ UN EMPLOI INSUFFISANT DES TESTS BIOLOGIQUES AU MAROC : LE GROUPE D’ETUDE DE L’AUTO-IMMUNITE MAROCAIN (GEAIM).

L’ensemble des pathologies, notamment auto-immunes, sont bien souvent encore sous-diagnostiquées au Maroc, du fait même de la méconnaissance des techniques existantes, de l’insuffisance d’emploi des tests biologiques ou même de leurs indisponibilités (dans les hôpitaux) qui permettraient de confirmer ou non leurs diagnostics. La recherche des auto-anticorps est pourtant un outil indispensable largement utilisé dans les pays développés. De façon plus générale d’ailleurs, la biologie occupe un rôle central dans la prise en charge de toutes les maladies, puisque maintenant les deux tiers des diagnostics se font ou sont validés par des analyses biologiques.

C’est pour répondre à toutes ces difficultés et ces déficits d’information que des biologistes et des cliniciens spécialisés dans l’auto-immunité se sont unis, fin décembre 2016, pour créer le GEAIM (Groupe d’Etude de l’Auto-Immunité Marocain). Celui-ci se veut un espace de réflexion, de confrontation et de partage des expériences, des techniques et des connaissances.  Ses membres ont également pour volonté d’assurer la diffusion large, auprès du grand public comme des professionnels de santé, des dernières nouveautés techniques ou méthodologiques dans le domaine de l’auto-immunité. La multiplicité des techniques utilisées et des réactifs disponibles rend aussi indispensable un travail critique de validation tant sur le plus analytique que clinique.

LE GEAIM ORGANISE UNE JOURNEE, LE 27 AVRIL 20024, SUR LE THEME DES MANIFESTATIONS DERMATOLOGIQUES ET AUTO-IMMUNITE

VI/ LA MEDECINE INTERNE : UNE SPECIALITE INCONTOURNABLE DANS LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES AUTO-IMMUNES 

La médecine interne est la spécialité qui s'intéresse à l'état de santé du patient dans sa globalité. Elle fait de l'interniste le spécialiste des diagnostics complexes, des prises en charges « délicates » (pathologies multiples, terrain particulier), des maladies auto-immunes, des pathologies peu fréquentes ou rares et des soins apportés aux personnes âgées.

Cette spécialité est la plus longue et complète des spécialités : elle s'acquiert en 5 ans (le plus souvent complétée par une sous-spécialité en gériatrie, immunologie, génétique, maladies rares... effectuée en 1 ou 2 ans) contre 3 ou 4 ans pour la plupart des autres spécialités. Seule la chirurgie demande aussi 5 ans depuis le début des années 2000.

Une situation contrastée suivant les pays

La médecine interne obéit schématiquement dans les systèmes de santé à deux types de modèle suivant qu’elle a tendance à être considérée comme une spécialité de dernier niveau, du « dernier recours » ou qu’on lui confère plutôt un rôle de pivot et de coordination générale des soins.
Le Maroc a privilégié la première approche en s’inspirant de la France, ce qui implique des effectifs réduits. Le nombre d’internistes ne dépasse pas les 250 dans le Royaume et les 2 500 en France, soit un peu moins de 2 % des spécialistes de ces pays, les trois quarts exerçant en milieu hospitalier. Un certain nombre d’entre eux parachèvent par ailleurs leur formation par une sous-spécialisation dans les domaines de la gériatrie, des maladies infectieuses, des maladies rares, de l’immunologie clinique…

A l’inverse, en adoptant la seconde orientation, les internistes représentent le plus important groupe de spécialistes - 25 % - en Allemagne ou en Suisse (plus de 6 300 internistes dans ce dernier pays !) avec une forte présence en médecine libérale. De plus, les autres spécialistes suivent un socle commun de médecine interne avant leur orientation. 

Le Dr HOUSE : HEROS D'UNE SERIE AMERICAINE ET SYMBOLE EMBLEMATIQUE DE L'INTERNISTE
Ce sujet serait difficile à clore sans évoquer la série télévisuelle « Dr House » qui, par sa notoriété mondiale, a redonné toutes ses lettres de noblesse à cette discipline. Le Dr House, même si tout le monde ne le sait pas, est en effet d’abord un interniste (ayant complété son cursus par deux sous-spécialités en néphrologie et en infectiologie) et l’équipe qui l’entoure est composé principalement d’internistes. Chaque épisode repose sur la recherche de l’identification d’une maladie à la façon d’une longue enquête policière La série démontre bien, s’il en était besoin, que la médecine est toujours un acte intellectuel de réflexion, fait de beaucoup d’incertitude et d’humilité, au-delà des investigations techniques.

VII/ BIBLIOGRAPHIE

  1. Neel JV. Diabetes mellitus : a « Thifty » genotype rendered detrimental by « progress ». Am J Hum Genet 1962 ; 14 : 353-62.
  2.  Neel JV, Fajan SS, Conn JW, Davidson RT. Diabetes mellitus. In : Genetics and the epidemiology of chronic diseases. Amsterdam : Excerpta Medica, 1965 : 105-32.
  3. Jeunemaitre X, Inoue I, Williams C, et al. Haplotype of angiotensinogen in essential hypertension. Am J Med Genet 1997 ; 60 : 1448-60.
  4. Thompson EE et al. CYP3A variation and the evolution of salt-sensitivity variants. Am J Hum Genet. 2004 ; 75 : 1059–69.
  5. Ludvigsson JF, Montgomery SM, Ekbom A, Brandt L and Granath, F : "Small-intestinal histopathology and mortality risk in celiac disease." 2009 - JAMA 302(11) : 1171-1178.
  6. Catassi C et al. Why is coeliac disease endemic in the people of the Sahara ? Lancet, 1999, 354 : 647–648.
  7.  Zhernakova A et al. Evolutionary and functional analysis of celiac risk loci reveals SH2B3 as a protective factor against bacterial infection. Am J Hum Genet. 2010 ; 86 (6) :970–7.
  8. Bach JF et al Eat Dirt – The Hygiene Hypothesis and Allergic Diseases. N Engl J Med. 2002 ; 347 : 911.
  9. Harjutasalo V, Sjöberg L, Tuomilehto J. Time trends in the incidence of type 1 diabetes in Finnish children : A cohort study. Lancet, 2008 ; 371 : 1777–82
  10. Bisgaard H and all, reduced diversity of the intestinal microbiota during infancy is associated with increased risk of allergic disease at school age. Journal of Allergy and clinical Immunology. DOI /10.1016/j.jaci.2011.04.060.

GALERIE DE PHOTOS

DR MOUSSAYER KHADIJA SPECIALISTE EN MEDECINE INTERNE
Les maladies Auto-immunes concernent les femmes dans plus de 75 % des cas. Une femme sur six est ou sera atteinte d’une maladie auto-immune au cours de sa vie.
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