La vie reprend peu à peu à Tel-Aviv…

Pour les pauvrets, le cauchemar est fini ! La levée des restrictions ce mardi 24 juin marque un retour au calme et les habitants de la ville reprennent leur train-train. C’est ce que dit Europe1 par la voix compatissante de Pierre de Vilno.[i] Nous apprenons que les plages désertées pendant douze jours (oh my God !) ont été prises d'assaut par les habitants, après l'annonce par l'armée israélienne de la levée des blocages. Dans le centre de Tel-Aviv, sur l'avenue Rothschild, la plupart des commerces sont à nouveau ouverts. José profite du soleil à la terrasse d'un café sans être en alerte ni avoir à repérer l'abri le plus proche. Ce bienheureux nous confie, « C'est la première fois que j'ai fait une nuit complète. Parce que ce qui est le plus angoissant, c'est de suivre sur les réseaux l'évolution.  »[ii] Il faut l’admettre, c’est une sacrée angoisse de suivre les ripostes iraniennes sur les RS, bien à l’abri dans un abri… Vite, vite la cellule psychologique et le SAMU des consolations ! Et comme la décence n’est pas le produit d’appel de ce pays, on a appris que pendant les répliques de l’Iran, les habitants devaient courir se réfugier dans des abris à cause des sirènes. Mais chaque jour, on recensait des cas de personnes qui se voyaient refuser l’entrée de ces protections. Des cas ont été signalés, principalement concernant les citoyens arabes, mais aussi les travailleurs étrangers, des familles venues d’Ukraine, des personnes avec des animaux de compagnie, et même une famille empêchée d’entrer parce qu’elle avait des enfants…[iii] Dites-moi, qu’est ce qu’il ne tourne pas rond chez ces gens ?

Débandade généralisée. Dès les premières salves iraniennes, des milliers d’Israéliens se sont précipités sur les bateaux, car les aéroports étaient fermés. Direction Chypre à des prix astronomiques. Ou vers la Jordanie en voiture. Si j’étais dirigeant de ce pays, ça m’interpellerait sérieusement. À peine les premiers impacts à Tel Aviv et tout le monde étaient prêts à déserter, spécialement, ceux, très nombreux binationaux. Soudainement, le franco/israélien découvrait qu’il avait la fibre cocorico. Pourtant, Dieu sait qu’il a craché sur ces sales gaulois collabos/antisémites. C’est toute une mentalité que critiquer, critiquer, puis, lorsque le besoin se fait sentir, d’exiger de l’aide de l’état, car citoyen français. Ces jours ont été ceux de la peur, de l’angoisse et de la fuite. Ce qui a été probant, c’est que le peuple massacré, affamé, décimé s’accroche à sa terre. En comparaison, s'est les derniers implanté qui ont été les premiers à fuir ou à quitter définitivement durant cette « guerre des 12 jours ». Il sera nécessaire d’en tirer des leçons n’est-ce pas ?

Remontons un peu dans le temps. Vers le 20 du mois, une touriste française a débarqué en Israël pour la Gay Pride ou « Marche des Fiertés ». Et cette Française… Hors gabarit en tout, réalisant que se terrer dans un abri sous terre pendant un bombardement est comme elle le dit : « Cauchemardesque et traumatisant. C’est une chose de le voir à la TV, c’est une autre de le vivre, de savoir que ça se passe à côté de nous. » Donc, pour elle, les bombardements de Gaza sont des « choses de la TV », mais pas une réalité qui depuis presque deux ans extermine une population civile entière dans un camp qu’on peut qualifier de concentration. Elle continue « on est prisonnier, on ne peut pas partir, car l’aéroport est fermé. Nous sommes le 16, et nous n’avons aucune aide, aucune assistance de l’ambassade de France, ce qui est honteux, ce qui est scandaleux. On m’a donné cette tribune et j’espère que le quai d’Orsay nous entend aujourd’hui et va réagir, car on est de nombreux Français ici en Israël à être bloqués et à n’avoir vraiment aucune aide. On est livrés à nous-mêmes, on est seul et ce n’est pas normal. » Pour info, cette française/pleureuse/énervée n’est autre que Dorith Naon[iv] une activiste LGBT qui se définit comme une lesbienne tatouée et influenceuse LinkedIn. Elle coche toutes les cases pour être une figure reconnue de ce petit monde interlope. Il faut reconnaître son talent de chialeuse outragée. Son rêve : espère être remarquée par l’équipe de Quotidien : Car son ambition serait de devenir chroniqueuse de ce show. Bon, tant qu’elle ne rêve pas de l'Académie française… Sur la vidéo jointe, nous pouvons constater par le présentateur, que pour cette voyageuse la réalité n’existe pas, totalement déconnectée, out of the sol. Aller faire du tourisme pour une marche ; et pendant qu’eux exhiberont aux vues et aux sus leur sexualité dans cette parade où on se demande bien où se logent « les fiertés », un état est en guerre et extermine à quelques encablures tout un peuple. Un autre exemple  : un homme jeune réfugié dans un abri se réjouit de la bonne compagnie qui l’entoure, comme un samedi soir dans un club gay, il préfère être là que n’importe où ailleurs, avec tous ces « beaux garçons israéliens », qui accessoirement sont en âge de porter des armes et de participer aux massacres de Gaza… Quelle promiscuité malsaine. Ainsi, partir faire du tourisme dans un pays en guerre, pour elle et lui et beaucoup d’autres, ne pose aucun problème alors que certainement, le quai d’Orsay avait publié des consignes de ne pas voyager dans cette contrée. Combien de ceux de cette communauté passe leur temps pour mépriser les lois qui gouvernent tout le monde et lorsque cela tourne au vinaigre de pleurnicher, de remettre la faute sur les autres, de nier la réalité - De vouloir la tordre à leurs vues messianiques et de jouer le joker de l’antisémitisme ou de la lesbophobie. Comment ne comprennent-ils/elles pas que le vent est en train de tourner pour eux, car ce qui se passe à Gaza est documenté, et ce qui se passe en France et le parti-pris pro Israël devient si visible que ça en devient indécent, comme ces deux touristes, influenceurs français à Tel Aviv. Au bout du compte, il a fallu rapatrier ces nationaux, ce qui a provoqué pas mal de protestations du fait qu’au départ, ils avaient fait de mauvais choix et ne voulaient en rien assumer leurs erreurs. Ce qu’on a vu suite à ces douze jours de conflits et de bombardements sur les villes israéliennes a été une tonne de messages sur les RN disant « et bien, cette fois-ci, ils connaissent enfin ce que vivent les habitants de Gaza. » Ce qui est bien triste de se réjouir d’un tel drame, mais montre un virage de la Vox populi qu’il sera très difficile de retourner. Demain, ce ne sera pas des jours qui chantent, mais des jours où il faudra réaliser combien l’inhumaine indécence de certains fut grande et condamnable ! 

Georges ZETER/ juin 2025

Vidéo : ISRAËL : L'INDÉCENCE DES TOURISTES FRANÇAIS

vidéo : Évacuation de masse en Israël : la vérité que personne ne montre