IVG dans la Constitution française

par exosphene
mardi 12 mars 2024

Cérémonie en grande pompe pour cette modification de la Constitution française où L’IVG peut enfin s’écrire en lettres d’or sur une plaque mortuaire.

Quand Libéralité Légalité et Fratrie remplace Liberté Egalité et Fraternité c’est que la messe noire est dite. C’est dans cette joyeuse ambiance woke en col blanc que les fidèles se sont réjouis de voir notre Président présider à cette cérémonie. Le moment est solennel car cette modification de la Constitution rend notre président immortel. L’IVG est la première disposition sacrificielle sur simple décision personnelle de la femme, qui à ce jour s’inscrit dans l’intemporalité culturelle de la République française, la peine de mort étant abolie. D’ailleurs notre Président doit s’en souvenir car il a présidé la cérémonie des obsèques nationales de Badinter le 14 février, il y a à peine un mois. Encenser l’abolition de la peine de mort et un mois après l’inscription dans la Constitution de l’IVG, peut paraître notoirement paradoxal. En même temps, il peut ne pas l’être du tout quand, vous considérez que tout principe ne relève pas d’une réalité objective mais juste de l’interprétation que légalité vous autorise. Ainsi les principes naturels peuvent être interprétés à souhait grâce à la légalité que le droit confère. Procéder de la sorte permet de bénéficier de tous les avantages sans avoir à vous préoccuper des inconvénients, toutes supposées contreparties à la transgression d’un principe n’étant qu’illusions relevant de croyances totalement dépassées. Cette vision théorique où le karma n’existe pas et où toute action n’entraîne aucune réaction, prête à sourire tant la vie nous prouve le contraire chaque jour. Mais il y a ceux qui choisissent d’y croire parce qu’ils y ont intérêt, se pensant bien protégés de retours de bâtons.

L’instant est important, la transcendance dont se revendique notre Président se manifeste par l’obtention d’une reconnaissance qui relève du divin Républicain. C’est-à-dire cette capacité de pouvoir offrir la liberté de vie ou de mort par acte légal. Le moment est bien choisi tant notre Président a besoin de se transfigurer en berger des nations de l’UE, incontournable et irrésistible chef de guerre contre ce diable de Poutine, mais aussi, à l’approche des élections Européennes qu’il se doit d’éclairer de son aura visionnaire, sans parler des jeux des Dieux de l’Olympe, qu’il pourra rejoindre au titre de sa toute nouvelle promotion.

Promotion dignement célébrée d’une Marseillaise par l’icône de la chanson française et du film porno, qui ne manquera pas de rappeler à notre président par un habile mouvement d’épaule que, même si c’est la mort qui a assassiné Mathias, il ne faut pas en profiter pour la tripoter. Les féministes ont des principes.

Ce fugace instant sera vite oublié dans le protocolaire et symbolique estampillage du scellé de la république sur le texte de la Constitution qui permettra de remettre pour une fois à son avantage notre garde des sceaux Mr Dupont Moretti. 

L’autosuffisance de cette République qui se veut humaniste mais qui se contredit sur la valeur de ses principes fondamentaux, devient pathétique. Les adeptes de l’IVG ne le sont principalement que par idéologie féministe historique, celle-ci date d’un autre temps qui est dépassé aujourd’hui. En effet les outils de contraception existent, ce qui n’était pas le cas avant, la pilule n’a été légalisée qu’en 1967. Avec la pilule du lendemain en cas de viol, et en dehors de tout motif strictement médical, l'IVG n'a de justification qu'un motif de confort social. Ce qui en ce terme relève d'un crime d'autant plus odieux quand on sait que "la formation du cœur, premier organe fonctionnel de l'embryon, débute dès la deuxième semaine de vie intra-utérine". Docteur Houyel, cardiologue, médicale pédiatrique à l'Hôpital Necker-Enfants-Malades de Paris.

Les femmes ont-elles conscience qu'au nom de la Constitution, elles deviendront la proie des faiseurs d'anges politiques ? Même leurs maris pourront les obliger à avorter en toute impunité d'autant plus s'il survient une obligation de réguler les naissances.

La république Macroniste nous fait entrer dans la Constitution, le « En même temps » si cher à notre Président.

Car nul ne peut obliger un praticien à exécuter un acte qui lui imposerait de trahir son code de déontologie. Ce qui m’invite à poser la question à tous ceux qui se refusent à pratiquer cet acte, puisqu’ils sont seulement 3% à y consentir. Pourquoi avez-vous été aussi nombreux à vacciner des enfants, des femmes enceintes avec le vaccin pour le COVID ?!!

Est-ce bien le rôle d’une Constitution de s’habiller de la clause de conscience ?

La clause de conscience c’est : « Tu fais des trucs sauf si tu ne veux pas, du style IVG sauf si le toubib ne veut pas, mariage gay sauf si le maire n’est pas chaud …

N’y aurait-il pas là un piège ?!!

Un piège terrible qui consisterait par le fait d’inscrire dans sa Constitution l’IVG d’avoir, dans un premier temps, entrouvert discrètement une porte. Porte qui sera appelée à s’ouvrir en grand dans un second temps, lorsque le conditionnement contextuel sera fin prêt pour provoquer le consentement de la population à la subordination des actes médicaux de nature sociale aux décisions du Gouvernement, celui-ci pouvant dès lors obliger les praticiens à les exécuter puisqu’ils exercent dans le cadre de notre Constitution et qu’ils sont tenus de la respecter. Souvenez-vous de la crise COVID et de la discrimination qui s’est exercée sur ceux qui ont refusé de jouer les souris de laboratoire au nom du fait civilisationnel (voir ce lien) https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/si-on-en-parlait-un-peu-251904

Il n’en faudrait pas plus pour ouvrir la porte à l’euthanasie, qui a été pratiquée par ordonnance lors de la crise COVID pour les injections de RIVOTRIL dans les EHPAD. J’avais écrit un article sur le sujet à l’époque que je vous invite à relire très attentivement au vu de ce qui se trame : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/decret-et-covid19-223028

Fin de vie : Emmanuel Macron présentera en Avril un projet de loi pour une aide à mourir

Il parait qu’il n’y a pas de fumée sans feu !

Si cette aide à mourir entre dans la Constitution et que les médecins soient obligés de s’y plier, la prochaine étape sera pour le Pouvoir de définir au nom de la raison sociale, la durée acceptable de votre vie.

Les théories de notre temps transgressent la loi naturelle, le prix à payer en sera d’autant plus élevé. Le seul fruit interdit est le vôtre. 


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