Les zombies n’ont pas peur de la pluie !

par Undergrags
lundi 14 octobre 2013

Organisée bénévolement par l’AOA Production, la Zombie Walk lyonnaise s’est déroulée ce Samedi 12 octobre à Confluence. Organisée depuis 3 ans déjà, elle peut compter sur ses fidèles comme les nouveaux convertis pour battre le pavé, quelque soit le temps.

Elsa Turquet, Anaïs Turquet, Ludovic Naud et Patrick Lelivre

C’est sous la pluie que s’est déroulée l’édition 2013 de la Zombie Walk à Lyon. L’organisatrice de la session parisienne l’a annoncé, ce matin, sur Le Mouv’ : pas d’annulation malgré le mauvais temps. Des mots d’ordre qui ont été respectés jusqu’en Rhône Alpes. Les morts-vivants comme les victimes étaient présents cette après-midi, et en masse ! Entre stand de maquillage, photos, vente d’accessoires plus ou moins démoniaques et, surtout, la buvette de vin chaud … il n’était pas possible de s’ennuyer, juste de grelotter.

Des professionnels, mais pas que !

Presque plus nombreux que les participants : les photographes étaient dans la place. Journalistes, photographes professionnels étaient évidemment au rendez-vous, mais également amateurs, bloggeurs et touristes. C’est comme ça que je me suis retrouvée sur les photos de Stéphane Dubois et celles de Jean-Louis Elbe, malgré mon piètre maquillage pour me fondre dans la masse. Si le second était armé comme un professionnel avec un réflex et plusieurs objectifs, le premier n’était équipé que d’un simple compact. Heureusement, ce n’est pas l’habit qui fait le moine !

Zombie … ça rime avec parapluie ?

Un petit détail a fait tiquer Elsa Turquet, jeune mort-vivante, qui n’avait « jamais vu de zombies avec des parapluies », la découverte d’un nouveau concept ! Pourtant, le zombie ne craint ni le froid ni la pluie. « C’est en fait un moyen pour débusquer les vrais des faux. Les véritables zombies sont en tee-shirt ou en robe pour certaines demoiselles. Les autres se protègent, comme de simples mortels », me raconte un zombie qui a préféré garder l’anonymat.

Mais sinon, pourquoi venir à la Zombie Walk ?

« C’est de ma faute, je les ai emmené de force, c’est pas du maquillage, j’ai du les tabasser pour les emmener », explique Ludovic Naud. « Je voulais tester pour savoir comment c’était. C’est ma première ! », se réjouit Tara Larley. « L’ambiance est super sympa ! Ca fait trois ans qu’on y participe avec ma femme et on se prend au jeu du déguisement », me confie Daniel Martin, avec des fils « d’hélicoptère télécommandé que j’ai démonté » sur le tee-shirt.

Entre cruauté, curiosité et créativité, tous les aspirants zombies et leurs victimes se sont rassemblés pour la célèbre marche à 15h30 tapantes. Ou presque. « On ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde, que tout ceux qui avait réservé leur maquillage viendrait. Ca fait plaisir de voir que les gens sont motivés, mais ça aura été beaucoup de travail », analyse une maquilleuse, verre de vin chaud à la main pour se remettre.

En tous cas, tous les éléments étaient là pour une représentation très réaliste : après avoir fait trembler le pont de Confluence, les zombies se sont jetés sur les grilles du terrain de foot local, attirés par la chair fraiche des jeunes joueurs. Après quelques sacrifices, ils ont errés dans tout le quartier, vidés les conducteurs et passants présents de leur sang, afin qu’ils deviennent l’un des leurs. On ne notera qu’un survivant de la bataille : l’heureux propriétaire d’un petit bateau, voguant sur la Saône. A lui de repeupler la planète !

La voiture qui a mené le convoi
Jean Perolilet et Yves Meriguet et le reste de leur clique
David Martin
Sophie Martin
Le fameux tee-shirt de David Martin
A l’approche du stade de foot
A l’assaut de la chair fraîche
Tara Larley

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