TVA sociale ou l’impasse cognitive de la pensée associative

par ddacoudre
vendredi 23 mai 2025

 

Ce serait une honte syndicale de se rendre au rendez-vous de la TVA sociale sur la consommation.

Je n’ai pas assisté à l’intervention complète du Président, mais ce qui m’a immédiatement interpellé, c’est sa déclaration sur TF1, ce mardi 13 mai, selon laquelle « le financement du modèle social repose trop sur le travail ». Il souhaite ouvrir « ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales ». J’ai eu le sentiment de tomber des nues en lisant ces propos. Je me suis demandé si je vivais dans un monde où l’on envisage une économie qui ne soit pas exclusivement fondée sur le travail, alors que, en réalité, aucun centime ne serait généré autrement.

La Dépendance du Financement Social au Travail

L'un des enjeux majeurs du débat réside dans le fait que le travail constitue la source principale des revenus permettant l’accès à la consommation. Taxer la consommation, comme l’envisage le pouvoir, revient donc à taxer le travail lui-même. Il est essentiel de se rappeler que les ressources financières, qu’elles soient issues des rentiers ou des employeurs, proviennent, en dernier lieu, du travail des salariés. Ainsi, que le financement de la Sécu soit prélevé par les cotisations salariales que versent employeurs et salariés ou que le financement soit effectué par une TVA sociale sur la consommation, cela reste un financement issu du travail, et plus particulièrement des salariés du privé des activités primaire. En effet, toutes les masses monétaires circulant en Europe (M0, M1, M2, M3) découlent directement de l'effort humain, particulièrement celui des travailleurs. Ce constat met en lumière une réalité douloureuse : ce ne sont pas les salariés qui bénéficient de cette richesse, mais ceux qui disposent des moyens d’investir des capitaux. Le tableau des détenteurs de la richesse en Europe va de 50,5% en Slovaquie à 87,4% en Suède en passant par 70,3 % en France «  données 2022  ». https://ddacoudre.over-blog.com/2019/08/supprimer-l-impot-sur-les-societes-que-paient-les-salaries.html.

La Financiarisation de la Sécurité Sociale et le Rôle du CADES

Une piste partiellement équitable consisterait à sortir de cette dépendance en revenant aux fondements historiques de la Sécurité sociale. Depuis sa création, la Sécurité sociale n’a jamais été financée par les marchés financiers ni par le crédit public, mais exclusivement par les cotisations des travailleurs. Cependant, en 1996, l’ordonnance d’Alain Juppé a instauré la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES), obligeant la Sécurité sociale à se refinancer par le biais des marchés financiers. Force est de constater que cette évolution nous coûte « un coût exorbitant ». Exemple : L’économiste Ana Carolina Cordilha estime qu’entre 1996 et 2018, le CADES a repris 260,5 milliards d’euros de dette sociale (en euros constants, base 2018), a reçu pour refinancer cette dette 208 milliards d’euros, et n’a finalement remboursé que 153 milliards d’euros, soit environ 59 % du total. Malgré des gains de 10 milliards d’euros liés aux taux d’intérêt négatifs depuis 2014, le système entraîne plus de 70 milliards d’euros d’intérêts et de commissions.https://www.alternatives-economiques.fr/thematiques/idees-0

Aujourd’hui, en 2024, la Sécurité sociale s’établit avec un budget de 640 milliards d’euros et un déficit de 15,3 milliards (soit 2,4 %), montant qui, quand nous sommes des citoyens responsable devrait être comblé par une augmentation des cotisations plutôt que par une fiscalité dissimulée sur la consommation.

La financiarisation de la Sécurité sociale est une gabegie qui ne fera pas l’ouverture du journal de 20 heures. Mais qui est bien plus ruineuse pour les finances publiques que la mythique fraude à la carte vitale ou toutes les dérives dont nous abreuvent les médias pour induire en erreurs les citoyens. https://ddacoudre.over-blog.com/2025/05/le-jt-de-cons.html

Le Principe de Méritocratie et l’Origine de la Richesse

La question fondamentale se pose alors : faut-il privilégier l’héritage ou le mérite ? Cette interrogation est cruciale pour offrir aux jeunes générations l’espoir que le travail puisse encore leur permettre d’améliorer leur niveau de vie. Autrefois, il fallait environ 40 ans de travail pour espérer doubler son niveau de vie, alors qu’aujourd’hui, il faut compter presque 70 ans – une perspective presque irréalisable sur une génération. Bien que certains puissent prétendre qu’il existe une source de richesse indépendante du travail, il apparaît clairement que les capitaux historiques ou financiers, qu’ils proviennent d’un patrimoine ou d’héritages reposent eux aussi sur la valeur créée par le travail. Par exemple, prenons le cas d’un orpailleur qui, en exploitant le sol et en maniant un tamis, transforme son effort en or : même s’il peut vivre par la suite des revenus de son travail, c’est uniquement parce que d’autres, grâce à des capitaux historiques ou financiers issues de l’économie de pillage et de l’exploitation de la servitude, ont pu valoriser cette production. Ce constat nous amène à reconnaître que toute richesse se constitue à partir du travail, qu’il soit effectué directement par les salariés ou indirectement à travers des investissements qui exploitent ce même travail, en le revendant à un coût largement supérieur à celui initialement engagé pour fructifier leur capital.

En définitive, quel que soit le mode de financement – par cotisations salariales ou par une TVA sociale sur la consommation – l’ensemble des ressources provient inévitablement du travail majoritairement salarié. Passer à une taxation basée sur la consommation ne ferait que masquer la réalité économique sous-jacente, tout en imposant un fardeau supplémentaire particulièrement injuste sur les salariés, maîtres de la production et de la consommation. Pour améliorer la situation, il serait judicieux de réexaminer le financement de la Sécurité sociale, en s’éloignant progressivement d’un modèle dépendant des marchés financiers, pour revenir à une approche fondée sur les cotisations réelles des travailleurs. Ce débat ouvre la voie à une réflexion plus large sur l’évolution de nos systèmes économiques, notamment en envisageant des modèles qui valorisent davantage la contribution réelle des individus, tout en limitant les dérives liées à la financiarisation.

Passage de la Valeur Travail de l’Humain à la Machine

Si le travail était une valeur, alors celle-ci serait en train de passer de l’humain à la machine. Devrait-on alors vénérer nos machines et robots comme le faisaient les animistes, en leur offrant des présents pour les remercier de nous nourrir et de nous offrir davantage que ce que nous leur apportons ? À entendre parler de « valeur travail », j'éprouve une vive irritation. https://ddacoudre.over-blog.com/la-valeur-travail-n-est-qu-un-mythe-moderne.html Ce n'est pas que nous ne puissions être fiers de nos savoir-faire ou prendre plaisir à nos réalisations et innovations  ; mais si demain un revenu de base universel sans contre partie était instauré, personne n’irait travailler, l’Humain étant, par nature, «  fainéant  ». https://ddacoudre.over-blog.com/2019/05/l-humain-ce-fegneant.html Pourtant, c’est précisément cette tendance à rechercher l’économie d’effort qui a toujours suscité l'innovation dans la fabrication de biens et dans d’autres domaines, afin d’économiser l’énergie dont nous manquons souvent.

Répartition Historique des Tâches et Évolution des Rapports au Travail

La répartition des tâches, élaborée au fil des siècles, ne s’est pas effectuée par pure intelligence, mais en réponse à la nécessité. Par l’observation et la compréhension de son environnement, chaque société a structuré son travail en fonction des désirs, des savoir-faire valorisés et des rapports de force définissant à la fois la place sociale, le lien de subordination et le revenu perçu. Ainsi, une histoire philosophique du travail ne saurait s’affranchir de l’analyse des conditions sociohistoriques dans lesquelles ce concept prend racine. La conscience de devoir produire dans des conditions socialement acceptables s’est construite lentement, notamment après des drames historiques tels que la peste noire (1347–1352), qui amena les populations à remettre en question la bienveillance d’un dieu imposant un destin de soumis. Ce n’est qu’avec l’industrialisation et les jacqueries—comme celles des Canuts à Lyon (1831, 1834, puis 1848)—que le rapport au travail évolua en révoltes salariales, annonçant une prise de conscience collective.

Dimension Historique et Philosophiques : L’évocation de moments historiques (peste noire, révoltes des Canuts) donnent du contexte aux évolutions du rapport au travail. L’interrogation sur ce qu’implique réellement la « valeur travail » dans une société moderne en mutation ouvre des pistes vers une réflexion anthropologique et philosophique sur l’identité et la reconnaissance sociale. Il suffit de songer aux enjeux actuels de la transformation numérique.

Capitalisme, Exploitation et Dévalorisation de la Valeur Travail

Aujourd’hui, dans notre foi quasi inébranlable en un capitalisme qui exploite l’Homme par l’Homme malgré le confort qu’il a généré, il convient de s’interroger avec la même intensité que les croyants d’antan : comment une organisation basée sur l’exploitation peut-elle être considérée comme bienfaisante quand elle dispose, en outre, des moyens d’éradiquer la vie sur Terre ? Également peut-on alors admettre qu’une notion de « valeur travail » qui ne parvient pas à nourrir ceux qui l’exercent ait une réelle valeur ? Par exemple, en 2025, un salarié célibataire gagnant 1800 euros bruts ne perçoit qu’environ 26 euros de prime d’activité par mois. Si la misère générale recule tout en permettant à certains de s’enrichir via l’accumulation d’un patrimoine issu d’un système qui facilite l’appropriation de la richesse, la pauvreté s’accentue. Pour nombre de retraités, le financement de la retraite reste fondé sur un modèle datant de 1910, puis de 1945. L’âge de départ à 65 ans était établi alors que l’espérance de vie était d’environ 45 ans.

Aujourd’hui, il paraît indécent que, malgré l’accumulation de richesse par le capital, les retraités ne puissent disposer d’un revenu décent, ou au mieux de leur salaire antérieur. Les politiques présentées comme progressistes, qu’elles soient de droite ou sociaux-démocrates semblent souvent décalées par rapport aux évolutions sociales réelles nécessaires en rapport avec la richesse produite. Une illusion persiste : celle de laisser croire aux salariés, grâce à des placements financiers ou l’acquisition d’actions, qu’ils participent à la propriété collective, alors que le pouvoir d’émission monétaire a été délégué aux investisseurs. Ainsi, la « valeur travail » ne bénéficie réellement qu’à ceux qui emploient du personnel, et en surplus s’enrichissent de l’effort d’autrui pour financer les déficits publics dont ils retirent des intérêts.

La richesse quelle que soit sa forme (prime d’activité, pension, capital accumulé)—reste avant tout le produit du travail. Cette observation permet de mettre en lumière la contradiction d’un système qui prétend valoriser le travail tout en le dévalorisant par un financement reposant sur des mécanismes financiers complexes. Ils font souvent l’objet de débats analytiques sur la circulation monétaire que le pouvoir en légiférant oriente celle-ci, et les états s’efforce d’exploiter au mieux leurs salariés pour être compétitif et attirer les investisseurs. Nous pourrions résumer cela par « venez chez nous plumer la poule aux œufs d’or ». Quant à l’avenir il est nécessaire de repenser radicalement notre rapport au travail. Trouver un équilibre entre l’innovation technologique et les valeurs humaines fondamentales nous a conduite dans une impasse, car elle est un pis allé qui cycliquement fait le lit du fascisme. Ces interrogations, nous invites à nous positionner dans un débat qui touche aux fondements même de notre organisation sociale. Un débat que nous n’avons pas face à des citoyens résignés.

Les Inégalités Européennes et les Défis du Progrès Social

Les arguments de l’Union européenne pour ne pas harmoniser le progrès social semblent rappeler ceux d’antan, avant l’instauration d’un salaire minimum et de conventions collectives en France. Si ces prétextes n’ont pas entravé la compétition économique en France, en Europe ils ont tout de même laissé place à des délocalisations et à une concurrence qui fait fi du progrès social. En parallèle, force est de constater que, dans certaines sociétés, le travail est également investi d’une double dimension  : d’une part, il assure la subsistance collective par la production de biens et de services, et d’autre part, il constitue un vecteur d’identification sociale et professionnelle. Pour autant, considérer l’action purement individuelle comme le fruit de la seule détermination personnelle relève d’une vision romantique. On pourrait résumer cette dialectique par une métaphore biblique : « Dieu occidental a puni l’Homme », sanctionnant le prix à payer par le travail et l’effort.

L’Actualité des Manuscrits de 1844 et du Capital

Les Manuscrits de 1844 économico-philosophiques et Le Capital, écrits par Karl Marx, résonnent aujourd’hui avec une étonnante pertinence. Ils éclairent de manière saisissante la question de l’humiliation dans les sociétés contemporaines. Marx évoque la pauvreté, le dénuement, la dépossession de soi, l’oppression sociale et économique, ainsi que la mortification du corps. À travers ces quelques concepts, il résume l’expérience de l’ouvrier d’usine dans l’Europe capitaliste du XIXᵉ siècle, un être subordonné, exploité et instrumentalisé, exclu de la propriété des moyens de production. Toutefois, dans nos sociétés contemporaines, l'humiliation ne se limite plus à la condition ouvrière  ; elle s’étend à l’ensemble des individus. L’isolement engendré par l’individualisme exacerbe la précarité, le sentiment d’impuissance et la souffrance intérieure. La société de consommation pousse chacun à une consommation de soi, où l’identité est mise à l’épreuve entre obsession de la force et appauvrissement psychique.

Travail et Motivation : Équilibre entre Enrichissement et Réduction de la Pénibilité

Avoir une conscience profonde du travail comme nécessité pour répondre à nos besoins devrait l’emporter sur les motivations purement mercantiles qui régissent la production et la consommation. Or, cette tension traverse l’histoire  : qui du désir d’enrichissement ou de la volonté d’alléger la peine au travail a été le principal moteur de transformation sociale ? Rien ne permet de trancher. Prenons un exemple  : l’invention de la roue en Mésopotamie, datant du IIIᵉ millénaire av. J.-C., ne semble pas avoir été motivée par l’enrichissement, mais par la facilitation du transport et du travail. Elle illustre un processus d’innovation où l’amélioration des conditions de vie précède la recherche du profit. En ce sens, l’histoire économique et sociale montre que ces deux motivations ont toujours cohabité et évolué selon les sociétés. D’un côté, le désir d’enrichissement a favorisé l’innovation et l’expansion des échanges  ; de l’autre, la réduction de l’effort a conduit à l’automatisation et aux avancées technologiques destinées à améliorer la vie des travailleurs. Cela c’est déroulé dans un cadre historique d’une économie de pillage en application de nos comportements innés qui se poursuivent sous des représentations paradigmatiques qui nous le cachent et que nous pensons être des relations civilisées.

La Dualité du Travail : Mythe Occidental et Réalité Historique

La propagande occidentale met en avant l’individu en tant qu’acteur principal de son enrichissement, occultant l’autre facette du progrès  : la lutte pour l’allègement de la pénibilité du travail. Cette suprématie idéologique masque la part déterminante des transformations sociales visant à améliorer les conditions de labeur. À travers les révolutions industrielles et technologiques, ces deux forces ont été simultanément en jeu. Aujourd’hui encore, avec l’intelligence artificielle et l’automatisation, une question demeure  : recherchons-nous l’enrichissement collectif ou simplement à alléger notre labeur ? Historiquement, l’aspiration à la richesse a toujours stimulé l’innovation, en incitant à une réduction de l’effort nécessaire à la production. Inversement, le constat de la pénibilité du travail a alimenté des révolutions sociales et économiques. La transition de l’agriculture à l’industrie, puis vers une économie numérique, en est une preuve  : à chaque étape, la substitution de l’effort humain par la technologie redéfinissait le travail et facilitait l’accumulation de nouvelles formes de richesse.

L’Héritage du Travail : Exploitation et Innovation

Ce rappel historique ne doit pas occulter un fait fondamental  : nombre de ces évolutions se sont inscrites dans des économies de pillage et de servitude, où la richesse s’accumulait au détriment des peuples colonisés ou des classes laborieuses. Ce sont les travailleurs, serviteurs ou salariés, qui sont à l’origine des innovations et de la créativité. Déjà, la parabole du riche dans les Évangiles souligne cette réalité  : «  À celui qui a, on donne plus.  » Ainsi, le désir d’enrichissement et la réduction de la pénibilité du travail ne sont pas des forces opposées, mais des moteurs imbriqués dans la transformation sociale. L’aspiration à une vie plus confortable stimule l’innovation et favorise l’enrichissement, tant individuel que collectif.

L’Abandon du Rapport de Force au Profit du Capitalisme

Le bien-être des travailleurs n’a jamais été un acquis spontané, mais le fruit de luttes sociales et de revendications syndicales. C’est précisément cette dynamique qui a permis aux sociétés d’atteindre un certain équilibre entre progrès matériel et qualité de vie. Pourtant, depuis les années 1990, le pouvoir politique a tourné le dos à ces avancées. L’abandon des luttes collectives au profit de l’individualisme égocentré a renforcé la domination des investisseurs, écartant le rapport de force historique qui bénéficiait aux travailleurs. Il devient aujourd’hui crucial de repenser ces dynamiques  : - À l’échelle individuelle, comment concilier vie professionnelle et personnelle sans sacrifier son bien-être ? - À l’échelle sociétale, comment créer des politiques publiques qui soutiennent l’innovation sans intensifier la pression sur les travailleurs ? Ce dialogue entre valeurs matérielles et qualitatives reste l’un des piliers de notre époque, et pourtant, il semble de plus en plus ignoré par les décideurs politiques, si ce n’est pour mettre en place des mesures restrictives d’économie pour s’ajuster aux financements qui ne sont plus en corrélation avec les besoins d’une population en augmentation désirante de bénéficier des innovations technologiques qu’elle produit.

L’Héritage du Travail : Exploitation et Innovation

Ce rappel historique ne doit pas occulter un fait fondamental  : nombre de ces évolutions se sont inscrites dans des économies de pillage et de servitude, où la richesse s’accumulait au détriment des peuples colonisés ou des classes laborieuses. Ce sont les travailleurs, serviteurs ou salariés, qui ont été à l’origine des innovations et de la créativité. Déjà, la parabole du riche dans les Évangiles souligne cette réalité  : «  À celui qui a, on donne plus.  » Ainsi, le désir d’enrichissement et la réduction de la pénibilité du travail ne sont pas des forces opposées, mais des moteurs imbriqués dans la transformation sociale. L’aspiration à une vie plus confortable stimule l’innovation et favorise l’enrichissement, tant individuel que collectif.

L’Abandon du Rapport de Force au Profit du Capitalisme

Le bien-être des travailleurs n’a jamais été un acquis spontané, mais le fruit de luttes sociales et de revendications syndicales. C’est précisément cette dynamique qui a permis aux sociétés d’atteindre un certain équilibre entre progrès matériel et qualité de vie. > > Pourtant, depuis les années 1990, le pouvoir politique a tourné le dos à ces avancées. L’abandon des luttes collectives au profit de l’individualisme égocentré a renforcé la domination des investisseurs, écartant le rapport de force historique qui bénéficiait aux travailleurs. Il devient aujourd’hui crucial de repenser ces dynamiques  : - À l’échelle individuelle, comment concilier vie professionnelle et personnelle sans sacrifier son bien-être ? - À l’échelle sociétale, comment créer des politiques publiques qui soutiennent l’innovation sans intensifier la pression sur les travailleurs ? Ce dialogue entre valeurs matérielles et qualitatives reste l’un des piliers de notre époque, et pourtant, il semble de plus en plus ignoré par les décideurs politiques du seul fait de la nécessité de réévaluer le rapport de force entre travailleurs et investisseurs.

Peut-on s’ouvrir à la réflexion.

  1. N’y a-t-il pas à faire un usage plus novateur de notre pensée associative pour agréger les évolutions quotidiennes qui nous signalent aller vers un futur où les vielles recettes du néolibéralisme doivent être dépassé pour surpasser nos atavismes qui le soutiennent.

    Cela reste vrai encore plus pour des nations comme la Chine, l’Inde, la Russie qui disposent des moyens d’innover en ce sens au lieu de copier les US dans le conflit des égos.

    Quand à la réunion qui doit débattre, si elle à lieu, d’une innovation mystificatrice du financement de la sécu par une TVA sur la consommation, ils seraient plus inspiré d’initier des innovations du travail et sociale, telle que la combinaison des mutuelles et de la sécurité sociale comme un premier pas, car là aussi les salariés ne voient pas que ce sont eux qui les financent même si elles sont parfois réglés par les employeurs.

Réinvention du Travail à l’Ère Technologique

Un Monde en Mutation.

Dans un monde où l’évolution technologique réduit l’appel à la main-d’œuvre, nous pouvons envisager un temps futur où le temps consacré aux loisirs surpassera celui attribué au travail productif. Ce changement imposera une refonte profonde de l’organisation du travail et la nécessité de créer une activité éducative rémunérée, afin de maintenir et d’enrichir le niveau de connaissances des citoyens. Sans transmission des savoirs, une telle évolution ne pourra perdurer. Celle-ci représente de faire effectuer le travail indispensable pour survivre par nos supplétifs technologiques, et nous réconcilier de ce fait avec ce mythique jardin d’EDEN où vivaient nos ancêtres cueilleurs.

Un Changement de Paradigme

Nous serions au cœur d’un changement de paradigme : l’automatisation et l’essor technologique ne réduisent pas seulement la dépendance à une main-d’œuvre traditionnelle, ils reconfigurent notre mode de vie et la valeur que nous attribuons aux activités.

Redistribution du temps : Le temps consacré aux loisirs et au développement personnel pourrait d’ores et déjà dépasser celui du « travail productif » tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Nouvelle vision du travail : L’idée d’instaurer une activité éducative rémunérée apparaît comme une réponse innovante pour consolider le capital humain, faciliter l’apprentissage continu et améliorer le bien-être collectif. Cette démarche viserait aussi à réduire certains comportements déviants sur le plan économique et social en renforçant la cohésion du tissu social.

Une Activité Éducative Rémunérée : Un Pilier pour l’Avenir

Dans ce contexte, l’activité éducative rémunérée ne se limiterait pas à l’acquisition de savoirs techniques. Elle favoriserait également :

La culture de l’apprentissage continu et le développement de l’esprit critique au-delà des années de jeunesse.

La valorisation des compétences individuelles et collectives : Reconnaître le rôle de chacun dans la transmission des connaissances contribue à lutter contre l’isolement et la précarité, tout en atténuant certains comportements de surmenage.

Le respect du savoir commun : Cette approche rappelle que les innovations et les réalisations ne sont pas le fruit d’entrepreneurs isolés, mais le résultat d’efforts collectifs portés par ceux qui, souvent par soumission, constituent la force vive des sociétés.

Repenser le Financement du Travail et l’Économie d’Utilité Humaine

Nous pouvons envisager un autre angle sur l’existence du travail dans nos sociétés. Aucun pays n’est exempt de la nécessité d’offrir du travail à ses citoyens. La difficulté majeure réside dans le fait que la dimension monétaire occupe désormais une place prépondérante, imposant la condition d’un retour sur investissement immédiat pour tout projet de création d’emploi.

Capital et investissement : Dans la plupart des cas, seul le recours aux capitaux historiques ou financiers permet de financer des activités, limitant ainsi les initiatives d’utilité humaine qui n’offrent pas de rendement immédiat. Alors que les besoins existent tant dans l’insuffisance des biens et services marchands, que dans l’amélioration de l’environnement humain non marchand.

Libérer la monnaie et redéfinir la valeur du travail : Proposer une compensation monétaire en échange d’activités d’utilité sociale constituerait un moyen de compléter l’économie d’enrichissement par un modèle plus équilibré. En valorisant les activités éducatives, culturelles et communautaires, on reconnaîtrait concrètement la contribution de ces initiatives à la cohésion et au progrès social.

Vers une Redéfinition du Travail et des Critères d’Investissement

Pour parvenir à ce changement de paradigme, plusieurs dimensions doivent être repensées :

Les critères d'investissement : Plutôt que de se focaliser exclusivement sur le rendement financier immédiat, il serait pertinent d’intégrer des indicateurs de bien-être social, d’impact éducatif, de cohésion culturelle et d’empreinte carbone.

Le rôle de l'État et les financements mixtes : L’intervention étatique ou l’émergence de mécanismes de financement participatif pourraient soutenir des projets innovants qui, bien qu'ils ne soient pas immédiatement rentables, participent à l’enrichissement du capital humain et à la création d’une offre de travail diversifiée par la création monétaire pure.

La redéfinition du travail : Au-delà de la production de biens et de services, le travail doit être envisagé comme un levier de développement personnel et collectif. Il s’agirait de valoriser l’engagement dans des initiatives qui contribuent à l’éducation permanente et à l’innovation sociale, en reconnaissant à la fois leur valeur économique, morale et civilisatrice. Nous ne pouvons continuer à ne dépendre que de paradigmes innés du dominant/dominé, qui s’ils sont inscrit irréversiblement les amander par la culture civilisatrice devrait constituer une espérance Humaine, malgré les échecs observés. Ne pas renoncer est une faculté humaine.

Vers une Refonte de la Monnaie et une Valeur Énergétique du Travail

Enfin, une transformation plus radicale impliquerait d’envisager une refonte de la monnaie. On pourrait introduire une valeur énergétique du travail, c’est-à-dire définir une norme universelle basée non plus sur des rapports financiers immédiats créés par les conflits, mais sur une valorisation des connaissances et de la contribution écologique et sociale. L’activité Humaine consacrée à apprendre pour produire et travailler peut se mesurer en énergie calorique, car telle est notre existence biologique. Cela me paraît plus acceptable que de faire appel, aux conflits et drames guerriers pour envisager une mutation, dont les éléments existent dans notre environnement et demandent de trouver des âmes philosophiques ou idéologiques pour les agréger.

Compétitivité équitable : Cette approche permettrait de rééquilibrer les rapports entre investisseurs et travailleurs, en rompant avec un passé conflictuel où la domination est issue de rapports de force.

Une vision renouvelée de la valeur travail : Plutôt que de considérer la valeur travail sous l’angle de l’exploitation, on pourrait l’appréhender comme le fondement d’un développement collectif, où chaque contribution—qu’elle soit technique, culturelle ou sociale—sert au bien commun.

En conclusion

Ce paradigme postproductiviste ouvre la voie à une réinvention de notre société, dans laquelle le savoir, l’éducation et le bien-être collectif se placent au cœur des priorités. La transition vers une économie qui valorise l’utilité humaine et la transmission des savoirs pourrait non seulement permettre de réduire la pénibilité du travail, mais aussi d’enrichir la vie des citoyens sur le plan personnel et collectif. Ce débat, qui remet en cause des modèles économiques traditionnels, appelle à une réflexion globale sur nos systèmes de financement et sur la véritable valeur du travail dans un monde en pleine transformation.

Mais tel n’est pas le cas

Analyse critique de la réforme du financement de la protection sociale

La question du financement des cotisations de Sécurité sociale est au cœur du débat public. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a récemment exprimé son souhait de repenser ce système en posant « la question de la participation au financement de la protection sociale par le travail ». Son objectif est de réduire l’impact du coût de la Sécurité sociale sur les entreprises et les salaires. Cependant, cette approche soulève des interrogations profondes.

Un changement qui pourrait renforcer le dumping social

Lors d’une intervention sur Franceinfo, la ministre a également soulevé une problématique : « Comment financer la Sécurité sociale afin qu’elle nuise moins à la compétitivité des entreprises et aux salaires des travailleurs ? » Cette réflexion, bien que légitime dans un contexte de compétition économique internationale, implique des conséquences lourdes. En allégeant les cotisations patronales et salariales, la France s’alignerait sur des modèles moins protecteurs, pouvant conduire à un nivellement vers le bas en matière de protection sociale.

En réduisant ces prélèvements, les entreprises pourraient améliorer leur compétitivité, notamment vis-à-vis des partenaires européens et des concurrents internationaux. Toutefois, ce serait au prix d’un ajustement social aux conditions les plus précaires, pour éviter les délocalisations. Ce mécanisme s’apparente à une forme de dumping social : une stratégie où la pauvreté devient paradoxalement un moteur de création d’emplois.

Un impact direct sur le pouvoir d’achat et les finances publiques

Actuellement, les cotisations sociales et patronales financent la Sécurité sociale à hauteur de 56 %, selon les chiffres officiels de 2023. Le reste des recettes provient de la CSG (20 %), des impôts et taxes prélevés par l’État, notamment sur le tabac et l’alcool (18 %), ainsi que d’autres ressources. Le financement des retraites suit une tendance similaire : 66 % des pensions sont couvertes par les cotisations des employeurs et des salariés.

Si ces cotisations disparaissaient, l’impact sur le pouvoir d’achat serait notable : les salariés verraient leurs revenus augmenter, tandis que les employeurs bénéficieraient d’une réduction de charges. Cependant, cela impliquerait un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards pour la Sécurité sociale, qu’il faudrait compenser par d’autres taxes. La TVA sociale, par exemple, pourrait être envisagée, mais elle frapperait plus durement les revenus les plus modestes. En finalité comme je l’ai expliqué les salariés en majorité financeraient tout de la même façon en consommant.

Une fiscalité en mutation : quelles alternatives ?

L’idée d’un transfert de financement vers des impôts indirects comme la TVA ou la CSG est soutenue par certains, notamment par le Medef, qui y voit un moyen de réduire le coût du travail. Toutefois, cette proposition est fermement rejetée par les syndicats, comme la CGT, qui dénoncent les effets régressifs d’une telle réforme. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, plaide au contraire pour une remise en question des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises. Soit mais celles-ci s’inclueraient dans le coût de revient qu’achéteraient les salariés consommateurs.

La ministre Panosyan-Bouvet a également avancé l’idée de taxer les pensions de retraite supérieures à 2 000 € ou 2 500 € afin de financer la protection sociale. Cette proposition s’inscrit dans une logique de diversification des recettes, mais pose la question de l’équité entre les générations et les niveaux de revenus. Le comble de la capacité réformatrice d’un pouvoir de droite ou conservateur. Dans une période comme il n’en a jamais existé dans l’histoire humaine, nos dirigeants asservis au pouvoir financier demeurent incapables d’une innovation comme dans le passé. Cela au moment où la science nous permet des espérances qui n’étaient qu’utopies il y a quelques siècles, au moment où nous devrions envisager la retraite à taux plein, il n’offre que régression qualifiée de progressistes.

Une impasse financière et sociale ?

L’enjeu central demeure : la réforme du financement de la protection sociale doit éviter un effet d’appauvrissement des travailleurs et une détérioration des prestations sociales. Si le pouvoir choisit d’augmenter la fiscalité indirecte tout en réduisant les cotisations, ce seront encore les salariés qui supporteront le coût de l’ajustement. En d’autres termes, leur rôle ne se limiterait plus à contribuer via leurs salaires, mais également via leur consommation.

Le débat ne fait que commencer. Entre impératifs économiques et justice sociale, les choix à venir détermineront l’avenir du système de protection sociale en France.

Ils s’y épuiseront.

Je pense que nous allons épuiser nos ressources de réflexion, à moins de réussir à sortir du « trou noir » dans lequel nous nous sommes englués. S’affranchir de cet engrenage paraît difficile, compte tenu des caractéristiques intrinsèques de ce système de financement basé sur le travail. Dans mon article laissons couler la dettehttps://ddacoudre.over-blog.com/2025/04/laissons-couler-la-dette-une-reflexion-sur-l-economie-et-la-societe.html En 1850 il y avait 16 millions d’actifs pour 36 472 000 de citoyens, soit 2,2795 pour 3000 heures de travail annuel. En 2024, 30,6 millions d’actifs pour 68 400 000 d’habitants, soit 2,235 pour 1575 heures ans. Nos réflexions concernant la pauvreté et l’aide aux personnes démunies me renvoie aux pensée des populations avant que la convention de 1793 propose en son article 21 une prise en charge de la pauvreté. « Tous les pauvres mendiants et qui ne sont point en état présentement de gagner leur vie seront tenus de se retirer dans la paroisse dont ils sont natifs ou de celle de leur domicile […] sous peine de prison ou de châtiments corporels […] Il est enjoint à tous pauvres valides de travailler toutes les fois qu’il se présente l’occasion de le faire et défenses de leur fournir aucune subsistance lorsqu’il y aura des ouvrages sur les lieux auxquels ils pourront gagner suffisamment pour avoir de quoi vivre ». Une merveille de solidarité que nous retrouvons malheureusment dans les voix de certains politiques. https://shs.cairn.info/revue-vie-sociale-2015-2?lang=fr

Financement par l’impôt et le capital

Le pouvoir public peut imposer toutes sortes de taxes pour trouver des financements. Le coût de ces prélèvements se répercute sur le prix des biens et services, que la majorité des salariés achètent. Paradoxalement, les marges dégagées par les employeurs – qu’ils soient artisans, agriculteurs ou professionnels indépendants – constituent à la fois leur revenu et la base de l’accroissement du capital, pour ceux qui ne sombrent pas dans la faillite à cause de la pression concurrentielle.

Ne souhaitant pas libérer la monnaie et préférant maintenir un système de financement basé sur le capital détenu par les investisseurs et l’épargne citoyenne, nous nous enlisons dans le cercle vicieux que nous avons nous-mêmes contracté. Cela découle notamment de l’abandon progressif du pouvoir régalien au profit des critères imposés par les accords de Maastricht.

La perception du système fiscal

Une enquête récente indique que 51 % des Français estiment désormais que le paiement des impôts et taxes est justifié parce qu’il finance les services publics. Ce taux a toutefois reculé de 7 points depuis le 3 mai 2023. On observe un déclin particulièrement marqué chez les employés/ouvriers (36 %, baisse de 12 points), les professions intermédiaires (54 %, baisse de 10 points) et les moins de 35 ans (35 %, baisse de 24 points). Malgré ces reculs, une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (73 %, en baisse de 11 points) et, dans une moindre mesure, ceux de Jean-Luc Mélenchon (57 %, baisse de 7 points) continue de soutenir la fiscalité fondée sur cet argument. En revanche, les électeurs de Marine Le Pen se montrent de plus en plus sceptiques (63 %, en hausse de 10 points).

Réduction des dépenses publiques et désinformation

D’après la même enquête, les domaines sur lesquels il serait envisageable de réduire les dépenses publiques sont notamment :

Certains y voient, très clairement, la marque d’une propagande visant à remettre en cause notre système de protection sociale – notamment en insinuant que des étrangers en bénéficient indûment. Dans les villes administrées par le FN/RN, la suppression progressive des subventions pour la culture est devenue un constat évident.

Loin de l’aspect que j’ai développé sur tout financement issu du travail, la place, le pouvoir poursuit une désinformation concernant les prélèvements de cotisations sécu. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a indiqué vouloir poser « la question de la participation au financement de la protection sociale par le travail ». Elle souhaite notamment faire en sorte que le coût de la Sécurité sociale pèse moins sur les entreprises et les salaires. Si à la suite de mes explications nous croyons encore à cela, nous ne sommes plus dans l’inculture populaire, mais dans un trou noir.

Nous savons que la TVA frappe plus durement les bas salaires. Les charges patronales représentent entre 25% et 42% du salaire brut, tandis que les charges salariales varient entre 23% et 25% du salaire brut, soit au total entre 48 % et 67 % . Si nous supprimions ces prélèvements sur les salaires, les salariés bénéficieraient d’autant de pouvoir d’achat, et les employeurs d’autant d’économie de charges pour être plus compétitifs.

L’illusoire TVA sociale

L’ensemble représente la position haute 67 % qui dégage environ 640 milliards de recette pour la sécu. Il y a 31,2 millions de ménages en France qui disposent de revenus pour consommer. Cela représente pour financer la sécu 18 932 € par ménage. En comparaison le budget de l’état en 2024 s’élevait à 582 milliards au budget général, soit 18 713 par ménage. Or la TVA ne finance le budget de l’état qu’à hauteur de 100, 806 milliards , cela représente 17 % de son financement, soit, 3 241€ par ménage. Dans ce tour de passe-passe d’illusionniste d’une TVA sociale, nous pourrions dire que ce sont les salariés qui financeront le gain de compétitivité des entreprises. Je ne vois pas comment nous pourrions dire cela, alors que déjà le cas, les salariés quand ils sont clients achètent les 25 ou 42 % de charges qui servent à déterminer le coût de revient. Ainsi le prix client diminuerait de la valeur des 25 ou 42 %, le salarié aurait un pouvoir d’achat correspondant aux gains de 23 ou 25 % du salaire brut. Mais sa consommation serait alors majorée d’une TVA sociale qui devrait dégager les besoins de la Sécurité sociale sans déficits. Puisque nous savons que la TVA actuelle dégage 100,806 milliards, je laisse à chacun le soin de faire le calcul de la TVA sociale.

Difficile de sortir du trou noir.

L’organisation néo libérale capitalistique se présente comme un trou noir dont il est difficile de sortir car les forces qui nous y maintiennent sont psychiquement innées.

Je pense qu’ils vont s’épuiser à réfléchir, sauf s’ils sortent du Trou Noir, ce qui me paraît difficile compte tenu des propriétés que nous lui connaissons. Le pouvoir peut taxer ce qu’il veut pour trouver des financements, ils se retrouveront dans le coût de revient d’un produit ou service qu’achèteront en majorité les salariés avec le bonus de la marge qui permet aux employeurs, artisans, agriculteurs et professions libérales de gagner leur revenu et l’augmentation du capital, pour ceux qui ne seront pas en faillite par le jeu de la concurrence qu’ils acceptent.

Ne voulant pas libérer la monnaie pour rester dans un système de financement par le capital détenu par les investisseurs et l’épargne citoyennes, nous tournons en rond dans la nasse que nous avons contractualisée en abandonnant le pouvoir régalien et en ayant établi les critères de Maastricht.

Devons-nous rire de cela ou accepter de devenir plus pauvres et moins bien nantis socialement en nous orientant à l’inverse des possibilités et espérances qu’offrent les sciences d'aujourd’hui dans tous les domaines.

Interrogés sur notre système fiscal.

51 % des Français estiment désormais que le paiement des impôts et taxes est justifié, car il finance les services publics, une proportion en baisse de 7 points depuis le 3 mai 2023. Le consentement à l’impôt recule fortement chez les employés/ouvriers (36 %, -12), les professions intermédiaires (54 %, -10) et chez les moins de 35 ans (35 %, -24). Malgré des baisses, une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (73 %, -11) et dans une moindre mesure de Jean-Luc Mélenchon (57 %, -7) demeurent convaincus que le paiement des impôts et taxes est justifié. A contrario, les électeurs de Marine Le Pen sont de plus en plus sceptiques (63 %, pas d’accord, +10).

Conséquence de la désinformation et des rumeurs.

A contrario les domaines sur lesquels il faudrait baisser les dépenses publiques sont les allocations familiales (36 % +3, 3 réponses parmi 18 items) devant le chômage (28 %, +6), le numérique (27 %, +1) et la culture (23 %, +4). Je peux me tromper, mais j'y vois la clairement la marque de la propagande FN/RN concernant les étrangers qui viennent bénéficier de notre système de protection sociale. Dans les villes qu'a gérées le FN/RN le constat de la suppression des subventions pour la culture n'est plus un secret. https://www.institutmontaigne.org/

Connaissance du système socio-fiscal

Vie publique, une enquête d’opinion indique que la : le baromètre montre que les Français ont une assez mauvaise connaissance du système fiscal et social. Sur la base de cette enquête, le CPO préconise d’améliorer l’information des contribuables sur la façon dont est utilisé l’argent public et son contrôle.

Une population rétrograde.

Nos instincts sont bien vissés au cœur de notre psychique, ce sont eux qui nous empêchent de devenir des adultes géologiques en nous conservant dans son enfance. Ce désir d’avoir tout gratuit sans effort qu’apporte le « père » nous le retrouvons dans tous les magasins de consommations, rabais, gratuités, dans les services de l’État et les remboursements sécu, démontrant, s’il le fallait, que les citoyens ont mal au cœur quand ils prennent conscience de devoir payer par leur travail les besoins qu’ils désirent et expriment. Au 21e siècle ce n’est pas acceptable « pas seulement en France, mais dans le monde, car nous avons tous les mêmes comportements psychiques ». Il serait temps d’abolir cette notion d’impôt, « qui date de 1914 en remplacement des contributions directes dites « quatre vieilles » de 1891 », et de le nommer pour ce qu’il est, la participation citoyenne aux dépenses collectives de l’État, d’abolir toutes les taxes qui sont les cache-misères de l’irresponsabilité citoyenne, de ceux qui ne veulent pas voir ni payer le coût de leur existence. Abolir le paiement du stationnement dans nos villes qui ressemblent à des droits féodaux.

S’il est psychiquement Humain, parce que inné, de rechercher économie et plus-value, la contrepartie en est l'accélération de la productivité et la robotisation pour remplacer la perte d’emplois qui en sont induits. Cela impose d’avoir un projet d’avenir, une espérance et une autre source de financement que le seul travail Humain majoritairement salarié ou bien il faut exiger d’évaluer la mise en circulation de monnaie pure équivalente au travail de nos auxiliaires mécaniques et aux besoins d’enseignement des adultes. Cela nous imposera, alors de mettre sur pied un système de destruction monétaire pour que celle-ci ne se cumule pas dans les capitaux des riches.

Cela me semble plus souhaitable que le nationalisme mortifère vers lequel nous nous dirigeons.

 


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