Les jeux vidéos ne sont pas responsables de la mort de Louise

par Jean-Luc ROBERT
mardi 27 mai 2025

La mort de Louise : quand la rage et la haine dévastent des vies

N’oublions jamais que certaines personnes profondément mal dans leur peau peuvent, dans un moment de pulsion destructrice, de rage incontrôlable et de vengeance aveugle, chercher à faire du mal à autrui. D’autres, dans un désespoir tout aussi intense, se retournent contre elles-mêmes, se mutilant, s’auto-détruisant par tous les moyens possibles.

 

Récemment, la tragédie qui a frappé Louise — cette jeune fille assassinée par un jeune homme instable — illustre douloureusement cette réalité. Selon les premières informations, ce dernier aurait été en colère après avoir perdu à un jeu vidéo. Pourtant, accuser les jeux vidéo de manière simpliste serait une erreur. Ces jeux sont devenus un bouc émissaire facile dans une société qui peine parfois à comprendre les racines profondes de ces violences.

Ce jeune homme, d’après ce que je sais, portait en lui une rage immense, une haine viscérale envers la vie, qu’il ne supportait pas. Une haine née d’une médiocrité ressentie, d’une profonde faille dans son estime de soi. Cette blessure intérieure non soignée l’a conduit à basculer dans l’irréparable.

Louise, elle, n’avait rien demandé. Elle est devenue la victime innocente d’un défouloir, de cette explosion de violence contenue. Une vie brisée, un avenir fauché, par la haine d’un cœur blessé.

Cette tragédie doit nous pousser à réfléchir plus profondément. Plutôt que de chercher des coupables faciles, comme les jeux vidéo, il faut interroger les véritables causes : la détresse psychologique, l’isolement, le manque d’accompagnement. Comment aider ces jeunes qui n’arrivent pas à gérer leur colère, leur frustration, leur mal-être ?

Il est essentiel d’ouvrir les yeux sur ces failles humaines, pour mieux prévenir, mieux accompagner, et surtout éviter que d’autres Louise ne soient victimes de cette haine dévastatrice.

Qu’en pensez-vous ?

https://www.jeanlucrobert.fr


Lire l'article complet, et les commentaires