L’étiquette du costume.
par Papybom
mercredi 8 septembre 2010
Malgré la crise, je vais devoir acheter un nouveau costume. Mais il n’y a pas d’urgence. Pour 2012, ce sera parfait. Donc, je me renseigne pour éviter de faire une erreur dans mon choix. Il doit me tenir au moins 5 ans.
Mais le choix est cornélien.
Si je dois me fier uniquement à l’apparence, je peux être déçu. Si je dois me fier à l’étiquette, il y à un risque.
L’apparence pourrait être un critère. Les épaules solides et bien dégagées, pas de plis disgracieux, j’aime bien. Avec une coupe droite, on se sent moins gauche. Le centré n’est pas encore à la mode.
La coupe n’a pas toujours prévu d’inclure un portefeuille dans une des poches. Faudra-t-il renoncer à celui-ci. Au Fouquet’s, c’est les copains qui assument l’addition. L’élégance doit-elle primer sur le pratique ?
Un costume est un ensemble harmonieux, pas question de changer de veste pour suivre la mode. Même si elle a des revers, hors de question de la retourner. Ne jamais prendre un costume trop grand pour l’individu. C’est une faute impardonnable de bon gout.
Sans chercher absolument le trois pièces, il ne doit pas être révolutionnaire dans le style sans-culotte. Le costume de postier, par chance à disparu.
L’étiquette, c’est encore plus traitre. Elle peut changer du jour au lendemain. Pour vendre, le fabriquant cherchera à vous tromper sur la qualité. Ne parlons nous pas vulgairement d’un tissu de mensonge ? La vérité est tailleur. Le tissu ne doit pas se froisser et être à l’abri des taches.
Pour mon choix, je n’ai pas confiance à la publicité des grandes chaines (de distribution). Je ne vais pas faire un sondage pour me décider, ce n’est très fiable. Il est également imprudent de faire confiance à son coiffeur, Le Figaro ne détient pas le monopole du bon gout.
Reste à vérifier l’origine. S’il vient d’Italie, méfiance. Mais plus jamais de produit Hongrois…
C’est un investissement qui mérite réflexion. Je ne trouve jamais la mention : Satisfait ou remboursé ! Celui que j’aurais choisi doit me faire de l’usage. On peut toujours craindre une révolution vestimentaire. Ou un simple remaniement : Pantalon qui casse pour cacher les talonnettes, et l’obligation permanente de se serrer de plus en plus la ceinture.
C’est pénible de renouveler sa garde-robe. Je ne peux plus garder l’ancienne, Carla (pardon, car la) le temps à fait son œuvre. A force de servir pour tous le monde, elle est fripée et on ne peut plus rentrer dedans. Ou alors, sortir couvert par un imperméable…
Pour trouver moins chère, il reste l’halal (ou la halle, je ne sais plus.) aux vêtements. Mais je ne peux pas abandonner ma religion du porc (pardon, du port) de la confection Française.
J’arrête mes jeux de mots avant de me faire tailler (gratuitement) un costard dans les commentaires et de me retrouver en short.
Illustration : http://www.homme-chic.com/habiller-chic/costume-les-tissus/