Quatre 1ers ministres en 1 an : un record quasi impossible à battre !

Chronologiquement : Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et dans quelques heures Madame ou Monsieur X. Cela fera quatre 1^ers ministres qu’aura épuisés - ou sacrifiés - Emmanuel Macron, en seulement 12 mois, sur l’autel de ses trop multiples responsabilités !

Pourquoi une telle valse de 1^ers ministres et donc de leur gouvernement respectif ?

Ont-ils tous été mauvais ? Si oui, quelles énormes erreurs de casting !

Qui est responsable de telles erreurs : le Président, sa femme ou bien ses cloportes ?

Réponse du Président lui-même : « j’ai agi en toute irresponsabilité responsabilité ! »

S’ils n’ont pas été vraiment mauvais, et donc pas de grosses erreurs de casting :

• Pourquoi ont-ils été remplacés aussi vite ?
• Qui a pris la décision de leur remplacement : le chef, sa femme ou bien ses fameux cloportes, ou encore, comme cela était courant avec François Mitterrand, s’est-il agi de décisions, prises après la consultation d’une voyante  ?

We don’t know, mais… nous savons que N. Sarkozy, visiteur du soir, a souvent eu l’oreille du Président. Sarkozy a-t-il été considéré comme un voyant ?

En tout cas, les faits sont là. Ils manqueront l’histoire du passage d’E. Macron à l’Élysée, comme ce fut le cas pour la valse des gouvernements sous la 4^ème République. "Valse" qui est entrée dans l’histoire de France et dans les livres scolaires.

Je ne parle ici que des 1^ers ministres. Il faut y rajouter tous les ministres et autres secrétaires d’État. On risque d’atteindre les 200 personnes ! Auxquelles il convient de rajouter des centaines de collaborateurs, des consultants externes (à 1500 $ la journée. Tarif habituel pour un junior. 2 à 3 000 $ pour un senior), des chauffeurs et des limousines !.

Que de dépenses inutiles, dans un contexte d’explosion des déficits. Mais, comme on le sait toutes et tous, quand l’argent ne sort pas de notre poche, l’affolement des compteurs nous importe peu.

Cela étant, si le 4^ème gouvernement réussit l’impensable, c'est-à-dire à faire voter une ou plusieurs lois majeures sur : la proportionnelle, la retraite par points, la réduction de plusieurs dizaines de milliards des dépenses de l’État, la réduction du mille-feuille territorial, une loi sur la fin de vie… Emmanuel Macron aura, peut-être, sauvé son quinquennat et même le précédent !

Si rien ne se passe, le ou la 4^ème locataire de Matignon aura échoué et, en mars 2025, le président devra assurément démissionner.

La future élection présidentielle devrait donc avoir lieu en septembre 2025.

Un compétiteur est certain : l’inoxydable et finalement inénarrable Jean-Luc Mélenchon, que j’ai bien connu. Ses chances d’être au second tour d’un quelconque scrutin sont devenues extrêmement faibles, voire nulles. D’abord, l’individu a creusé sa tombe ces derniers mois en favorisant la bordélisation à l’Assemblée nationale. Les événements de Syrie viennent nous rappeler que l’ayatollah de LFI n’avait pas souhaité qu’on lui apportât les preuves que le dictateur syrien, El-Assad, avait effectivement bombardé son peuple.

Autre épine dans le pied du dictocrate de LFI : le Parti socialiste. Cette fois-ci, le PS, émancipé, aura une ou un candidat. Et puis, il faudra aussi rajouter 3 ou 4 autres personnes de gauche croyant, elles aussi, avoir un destin présidentiel.

Une autre personne est sur les rangs : Marine Le Pen, si la justice lui permet d’être éligible ? L’on sera cela courant janvier 2025. Le Pen fut deux fois qualifiée pour le 2^ème tour. 2025 lui sera-t-il profitable ? Si les juges lui permettent de concourir, elle devrait être, encore au second tour et très probablement devenir Présidente du pays ! Elle aussi devra rendre des comptes sur son ancien soutien à la famille El-Assad  !

Aparté : Décidément, les extrêmes de droite comme de gauche, dans quelques pays que cela soit, aiment bien les dictateurs et autres autocrates tels : Poutine, feu Fidel Castro, feu Hugo Chevez, Nicolás Maduro, etc.

Et puis, dans la course à l’Élysée, il y aura aussi !

• 2 ou 3 personnes de droite, proches ou pas des thèses du RN, dont monsieur Wauquiez !
• Et 2 ou 3 personnes de centre. Sûrement, François Bayrou, qui attend son tour depuis bien des décennies.

La période d’instabilité qu’a ouverte Emmanuel Macron est loin d’être terminée !

Les frais à payer pour tout cela se paient déjà cash, en termes de considération et de crédibilité internationale et européenne pour la France !

 

À suivre. Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous.

 

Crédit photo : lien