Gauche radicale : les idiots inutiles

par Alain Hertoghe
vendredi 1er décembre 2006

Oh ! La gôche-de-la-gôche, c’est pas un peu fini ces enfantillages  ? Bové qui se tire, Buffet qui s’impose, Besancenot qui s’isole, les autres qui pétitionnent. Vous allez encore sodomiser les dyptères longtemps ? Vous n’en voulez vraiment pas d’une candidature unitaire ou quoi ? Peser en 2007 compte donc moins pour vous que vos égos révolutionnaires et vos boutiques d’arrière-garde ?

Arlette, Marie-George, Olivier... chacun va y aller solo avec sa petite chapelle qui sent le renfermé ? Comme d’hab ! Et Clémentine et José vont compter les points en déprimant grave. Vous voulez gagner le concours universel de la machine à perdre, c’est ça ? Avec le titre d’extrême gauche la plus bête du monde  ? Une occasion historique, vous devriez savoir ce que c’est maintenant, à force d’en rater...

A la veille de cette année électorale 2007, vous ne manquez pourtant pas de sujets d’entente cordiale entre vous : depuis la campagne du référendum sur la Constitution européenne, vous avez souvent fait musette ensemble, vous n’aimez ni les USA ni l’UE, ni Sarko ni Ségo, ni le libéralisme version ultra ni le libéralisme version social et vous craignez toujours que le fascisme gaulois ne vous tombe sur la tête si vous ne veillez pas au grain à l’abri d’une banderole No pasaran...

Que demande le peuple ? Mais il demande l’union ! El pueblo unido jamas sera vencido (Le peuple uni ne sera jamais vaincu), chantent tous les révolutionnaires du monde depuis le putsch chilien de 1973... Auriez-vous oublié vos classiques ?

Je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Ou plus. Je sais. Mais, en tant qu’ancien idiot utile, comme disait Lénine, je sais reconnaître les idiots inutiles. Quand je suis énervé, je m’exprime. Et là, j’avais envie de taper du poing sur le clavier !

Or mon entourage se fiche complètement du sujet qui me fait monter aux rideaux : il hésite entre Sarko et Ségo, soupèse les avantages d’avoir Cécilia ou François comme première dame à l’Elysée, s’attendrit pour monsieur Hulot ou pour mamie Laguillier, se chatouille pour se faire rire sous cape avec la menace Le Pen ou pour franchement s’esclaffer avec la menace Bayrou. D’un intérêt...

Or, l’urgence urgentissime, pour les amoureux de la clarté démocratique, c’est que la gauche radicale ait son candidat d’union. Ainsi, nous aurons Le Pen à l’extrême droite, Sarko à droite, Bayrou au centre et à l’extrême centre, Ségo à gauche et... qui vous voulez à l’extrême gauche. Moi, je conseille toujours Clémentine Autain, mais si vous préférez José Bové ou Jean-Luc Mélenchon, le dernier prétendant déclaré, ça le fera aussi...

En tout cas, si vous ne choisissez pas Clémentine, ne lui faites pas de peine inutile non plus, écoutez ses conseils : Urgence. La gauche antilibérale doit se ressaisir.

Alors on se re-ssai-sit ! Capito, les bolchos ?

Pour le résultat des courses à l’extrême gauche, rendez-vous les 9 et 10 décembre, lors de la réunion nationale des comités unitaires...


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