Pourquoi la France s’endette, comment survivons-nous ?

par Charles Carpentier
vendredi 12 mai 2023

Chaque année, en France, un budget est adopté (à travers la loi des finances). Il existe deux principaux moyens pour le financer : à travers l’impôt, donc nous, ou bien à travers la dette.

Le financement par l’impôt frappe, principalement le revenu avec l’impôt le revenu (IR progressif - 25% du budget global) ; les droits de succession (allant de 5 à 45% selon le montant touché) ; l’impôt sur les sociétés (à 25% aujourd’hui - 13% du budget total) et l'impôt sur la fortune immobilière (I.F.I. - soumis si votre fortune immobilière nette > 1.3M€)

S'ajoute à cela des impôts indirects (pour ne pas dire invisibles) comme la T.V.A. (qui génère plus de 30% du budget global) ou la T.I.C.P.E. (qui représente, tout de même, plus de 5% des recettes totales).

À toutes ces recettes fiscales s'adjoint des recettes non-fiscales (dividendes, amendes, vente de biens...) qui composent 6% des recettes totales. 

Pour vous donner une idée, l'ensemble de ces impôts nous place, en Europe, deuxième pays avec le plus de prélèvements obligatoires (derrière le Danemark selon Le Figaro). 

Mais malgré tout, nous restons depuis plus de 40 ans un pays déficitaire (nos dépenses > nos recettes).

Pour faire face à ce déficit, à ce surplus de dépense, la France doit s’endetter à travers la vente de bons du Trésor sur les marchés financiers. Il en existe deux types : les O.A.T. (Obligations Assimilables du Trésor - OATi - OAT€i) et les B.T.F. (Bons du Trésor Français, maturité < à 1 an).

Ces bons du Trésor émis par l’Agence France Trésor (AFT) sont achetés par des investisseurs (des banques, des fonds de pension, fonds d’investissement…) qui croient en la capacité de la France à rembourser. Les bons du Trésor sont surtout considérés comme un des placements les plus sûrs (rentabilité faible mais presque assurée).


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