Considérations transculturelles

 

1. L'INSEE ne tenant pas compte des descendants d'immigrés dès la première génération aucune statistique française n'est fiable à ce sujet mais l'on vous assure que le Grand Remplacement – présenté comme un phénomène sociohistorique et culturel inhérent à notre xénophilie industrielle, non comme stratégie complotée par son descripteur – n'existe pas.

 

2. Or il vous suffit de demander à ChatGPT d'intégrer les différentes générations d'immigrés pour vous rendre compte que dans 80 ans seulement la France ne sera plus peuplée que par 3% de population héréditaire encore qu'il y ait une relative assimilation... sinon qu'on se demande comme l'assimilation fonctionnerait – déjà qu'elle fonctionne mal voire que des indigènes la trouvent « fasciste » ! – étant donné que les nouveaux arrivants sur quelques générations seulement véhiculeront leurs héritages avec vigueur.

 

3. Le gauchisme ne tient plus et il faut une Nouvelle Gauche.

 

4. Outre le consumérisme l'immigrationnisme non-choisi est une des raisons pour lesquelles la population ne verra plus jamais aucun intérêt à défendre le territoire car transculturelle – en dehors de ses propres intérêts culturels particuliers à la manière de Soumission de Michel Houellebecq par exemple.

 

5. Nos dirigeants ne dirigeront rien qu'un marché global déculturé quant à l'héritage européen, transculturé par les immigrations fractales et recomposées, enfin néo-culturé de masse à la Enki Bilal dans sa Tétralogie du Monstre en mode cyberpunk et manga occidental dystopique...

 

6. ... si du moins l'écologisme ne parvient à réaliser ses fantasmes solarpunks voire hopepunks (un nom de genre juste dégueulasse à prononcer et complètement guedin dans les termes puisqu'en voulant prendre le contre-pied du cyberpunk il propose de l'espoir – hope – à quelque chose qui par définition était dans la no future – punk) en se prenant pour un sempiternel reboot de Final Fantasy VII où les héros combattent pour « sauver la nature » (tandis que le joueur consomme du jeu vidéo et de l'énergie idoine).

 

7. « Deuxième étoile à droite et puis tout droit jusqu'au matin. »

 

8. Non les gogochistes il ne s'agit même pas de haïr qui que ce soit (je veux dire à part vous – pour la boutade on vous aime bien quand même) mais uniquement de s'aimer en mode le patriotisme c'est l'amour des siens et le nationalisme c'est la haine des autres. C'est jusque que pour pouvoir aimer les siens il en faut (des siens) et que les siens ne se perpétuent qu'à raison qu'ils peuvent se renouveler de génération en génération. C'est la base. Si tout s'oppose à leur ethos c'est comme contre les immigrés : du rejet et de la haine mais de soi.

 

9. Tu le crois ça ? De l'auto-racisme... pas étonnant que les droitards conçoivent du racisme inversé d'autant plus que d'ici à 2100 donc ce sera du racisme tout court puisque les Français héréditaires seront très minoritaires.

 

10. C'était sympa de se prendre pour l'universalité mais l'universalité n'a pas envie de se prendre pour nous : elle a envie de se prendre pour toutes les culturalités qu'elle recèle.

 

11. Les culturalités auront toujours le seum (putain c'est la hess je suis déjà transculturé sur le Coran de La Mecque !) devant la culturalité européenne pourquoi ? Parce qu'avec la Chine pour ainsi dire l'Occident est la seule région du monde a avoir écrit son Histoire qu'elle connaît, mais la Chine contrairement à l'Occident n'a pas colonisé le monde – encore que l'Occident l'ait décolonisé : une première au monde aussi ! De sorte que le monde chérisse la technologie inventée en Occident tout en ayant des griefs-monstres à lui faire (djihadisme en tête) jusqu'à l'émeute.

 

12. L'anti-occidentalisme externe ou interne peu importent les motivations est un phénomène partiellement inévitable après tout. Néanmoins il s'exprime dans les termes de l'Occident surtout en interne. Des culturalités ont beau être revendiquées et d'ailleurs retrouvées par l'anthropologie culturelle et historique, il n'en reste pas moins que le reste du monde sort aujourd'hui d'une forme « d'Antiquité » alors que l'Occident en est sorti voilà des milliers d'années. Les sciences humaines occidentales (mises au point par l'Occident, enseignées par l'Occident) se démènent pour reconstruire le passé des autres culturalités et c'est sur leur base pour se revendiquer de leurs culturalités à eux, plus étayées grâce à l'objectivisme occidental (la philosophie en quête d'impersonnalité et pour tout dire d'inculturalité en ce sens qu'elle veut pouvoir tout observer de façon froide, neutre, impartiale).

 

13. Je dis que l'objectivisme est occidental comme les sciences humaines parce qu'il vient d'Occident qui l'a mis au point, mais l'objectivité est suffisamment objective en tant que telle pour ne pas se sentir occidentale et c'est la raison pour laquelle aujourd'hui les Occidentaux en viennent à l'auto-racisme, paradoxalement ! Les Occidentaux ne supportent plus leur manque d'objectivité passée et présente ! Ils se réclament à qui mieux-mieux de « la science » au point qu'il faille parler (avec Jacques Lacan) de la lascience comme il parle de la lalangue. La lascience est aux (méthodes et groupes de recherches en) sciences... ce que la lalangue est aux langues : un babillement > un babillage > un habillage nécessaire pour paraître à peu près « pro » dans les milieux sociotechniques et sociopolitiques. Les nourrissons babillent pour donner l'impression de parler, s'essayer à parler ? Nos milieux socio-technico-politiques donnent l'impression de faire de la science. C'est tout.

 

14. On appelle cela le cercle de la raison et le Pacte Républicain s'en réclame alors que même l'extrême-droite peut se revendiquer de Robert Ardrey ou Peggy Sastre sur le territorialisme et la sexualité tous deux très scientifiques. Et puis il faut voir ce que ChatGPT dit du cercle de la raison ! Ça cercle vicieux...

 

15. Les militants degôche adorent involontairement faire partie de ce cercle. Ceux d'ultradroite, aussi. Les uns c'est pour « dépasser les culturalités » et les autres c'est pour les « justifier »... au nom de la lascience. Mais de même qu'en Histoire on trouve des justifications à tout (aux migrations comme aux implantations) les autres sciences ne sont pas pour dire ce qu'il faut faire mais uniquement ce qui est ou semble bien être ainsi ou fonctionner ainsi. La gauche ne supporte pas les faits allégués « de droite » et la droite les faits allégués « de gauche » alors que les deux sont des faits et s'imbriquent de concert sans d'ailleurs qu'on puisse les alléguer « du centre »... Les faits sont en dehors de la politique bien que la politique soit un fait social en sciences politiques (il faudrait peut-être qu'ils se mettent à l'éthologie humaine à Sciences Po' d'ailleurs). Et Macron de se laisser interviewer sous l'affiche « fraternité » : lui aussi c'est un frériste. La secte.

 

16. Notre xénophilie est devenue sans limite. Elle devient progressivement xénoglossie depuis au moins une décennie sous le coup du frérisme, wesh frère, salut les kheys. La finalité logique c'est la « xénautie », le soi-autre... en cours aussi avec la xénoglossie la langue étant un élément culturel fondamental. Et après il faut s'interdire de parler de remplacisme...

 

17. Pas étonnant que Poutine et Trump aient un soutien populaire. Le populisme c'est la vie ! On dit démagogie et électoralisme pour les autres mais c'est un style...

 

18. À la fin on n'a qu'une seule envie se tirer une balle comme Reda dans Arès.

 

 

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