Les grandes découvertes estivales

par Gasty
lundi 10 août 2009

Une découverte fortuite vient de mettre  la communauté scientifique régionale en émoi, les fondations et la structure d’une construction élaborée ont été découvertes au petit matin du 31 juillet 2009 sur les côtes Bretonnes. C’est Mme Lamantin qui a  alerté la police locale en hurlant comme une sirène. Accompagnée comme tous les matins par son fidèle compagnon, celui-ci a malencontreusement glissé dans le fossé entourant les vestiges d’une cité paraissant médiévale. Son chihuahua a pu être repêché de justesse avec une épuisette grâce au petit Kévin présent sur les lieux. La construction pratiquement intacte a été identifiée au cours de la matinée. Le doute n’est pas permis, il s’agit bien d’un château de sable fortifié.

Reste à savoir pourquoi cet édifice est resté intact jusqu’au petit matin ?
Plusieurs indices permettent d’affirmer que la date et le lieu de la construction ont été favorables à sa préservation.

Les premières observations réalisées ont porté sur l’architecture et le positionnement des défenses. Plusieurs facteurs font apparaître le génie défensif des bâtisseurs. En avant poste nous trouvons les derniers vestiges ravagés d’un rempart de protection, c’est le premier et le plus important du système de défense dans ce type de construction car c’est lui qui devra supporter les premiers assauts. Pour les bâtisseurs, la première vague est toujours attendue avec anxiété, c’est à partir de cette vague que va commencer le compte à rebours d’une lutte sans merci. Une fois ce rempart détruit, la structure centrale de l’édifice sera livrée à elle-même. Intervient alors le fossé, celui-ci a pour objectif de casser la vague tout autour afin d’empêcher les chocs frontaux très destructeur, le fossé devra permettre de laisser suffisamment de temps aux bâtisseurs pour une évacuation par l’arrière. Armés de pelles et de râteaux, les bâtisseurs pourront tenter des sorties par les côtés afinde reconstruire les défenses et désensabler le fossé.

 Le professeur Nimbus nous confie « De souvenir de scientifique, nous n’avons jamais vu ce genre d’édifice résister à la marée mais plutôt disparaître progressivement vers une uniformité plate. A ce stade de nos recherches, nous ne comprenons toujours pas ce qu’il s’est passé ».

Le plus énigmatique sont les constructions annexes repérées sur l’arrière, bien que modestes et de nature immature, elles montrent une communauté solide et structurée prête à faire face à l’ultime menace montante. Ces constructions annexes sont généralement méprisées et piétinées par la caste supérieure des bâtisseurs, il est donc étonnant d’en retrouver des vestiges légèrement en retrait et sous la protection du bâtiment principal.

Pour comprendre et déterminer le fil des événements depuis sa construction jusqu’à sa découverte, des experts en méthode de datation aux arénicoles , 14 suffiront pour déterminer le phénomène appelé bioturbation, une activité de fouissage et de pompage à l’origine des tortillons . Chaque longueur est déterminante pour la datation et à l’obtention de sa valeur précise de l’heure après la marée haute par un potentiel de dérive de la force génératrice du tortillon.

Dans un repère géocentrique on écrit ce potentiel appliqué à un point P de sa surface sous la forme :
avec :
On peut exprimer d en fonction de a, RLune et ψ par la relation issue du théorème d’Al Kashi
Il devient donc possible, avec cette supposition de décomposer sous la forme d’une somme de polynômes de Legendre.



Si on détaille chacun des trois termes de l’équation, et que l’on ne considère que le mouvement de rotation de la Terre en un jour, nous pouvons obtenir les termes de l’apparition des premiers tortillons puis en mesurer la longueur. (voir ici)

La construction du château fortifié a pu être ainsi datée au 30 Juillet à 18h23 précise. Le calcul met en évidence que la position et le faible coefficient de la marée appelé morte eau explique la raison pour laquelle il n’aurait pas été aplati.

Pour ce qui est de la conception de l’édifice, Monsieur Tristan Godillot (Antiquaire national et marionnettiste au Muséoparc d’Alésia) affirme que nous sommes devant des réminiscences du cortex reptilien responsable de l’architecture à tendance Romaine chez le cerveau des jeunes bâtisseurs. Notamment la construction d’un port de plaisance et d’un pont. On observe également sur son côté, un mouillage particulier à l’usage du maître des lieux.

Le message laissé par les bâtisseurs (1) (2) n’a pas encore été identifié. S’agit-il d’un plan de construction, d’une glorieuse fête ou d’une insulte aux vaincus des serviettes et parasols voisins ?
Quel est donc cette civilisation qui semblerait avoir disparue durant la nuit ? Une étude récente semble confirmer qu’il s’agit d’une civilisation pré pubère de notre air constipé... Juste avant la période de l’âge bête.

D’autres constructions plus modestes sont apparues au cours de la journée du 31. Le message leur étaient-ils destiné ? L’exploit pourra-t-il être renouvelé ?
 
Gasty

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