Que nous reste-t-il à manger ?

par Philippe G.
jeudi 2 mars 2006

La tremblante du mouton, dans sa forme atypique, fait elle aussi son entrée dans l’actualité. Cette maladie animale est de type ESB (en clair : encéphalopathie spongieuse transmissible). Elle est transmissible et atteint les ovins, les caprins et les bovins. C’est la maladie de la vache folle, qui a affecté la filière bovine, déjà mise à mal dans le passé par le scandale du bœuf aux hormones.

Je prendrais bien une tranche de cheval, mais mon voisin écolo me dit que ce n’est pas bien, et qu’il paraît qu’on risque d’attraper la trichinellose... De toutes façons, mon boucher chevalin a depuis longtemps vendu son fonds de commerce au traiteur chinois...

La peste porcine n’est plus à craindre, j’achèterais bien du porc, mais je ne peux pas, car j’ai invité mes amis musulmans... et en ce moment, ils sont un peu susceptibles, depuis ces histoires de caricatures.

Le poisson ? Cela ne me dit pas trop, car je sais que leur organisme assimile toutes les pollutions des mers du globe, et qu’en plus, il y a pénurie à cause de la pêche industrielle. Est-ce une rumeur encore, mais l’on m’a dit que les poissons d’élevage avaient été touchés par la dioxine ?

Les fruits, les légumes ? D’un côté, on me dit que c’est bon pour la santé, d’un autre, que les pesticides peuvent me donner le cancer. Les céréales, le riz ? Non, merci, et pas d’OGM, contre lesquels José Bové a risqué la prison.

Jacques Chirac nous a dit qu’il n’y avait pas de risque à manger du poulet, qu’on ne risquait pas d’attraper la grippe aviaire. Je vais donc encore manger du poulet, sauf que j’en ai un peu assez d’en prendre à presque tous les repas. Le bon côté, c’est que je vais me mettre au régime. Car il paraît que trop manger, c’est mauvais pour la santé.

Et les moules-frites ?


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