Pratiquer sans croire

par Réflexions du Miroir
lundi 13 mars 2023

Les Oscars ont été attribués à deux films "Everything Everywhere all at once" et "A l'Ouest rien de nouveau". J'aurais pu titrer cet article par l'un de ces titres puisque ma devise est "Tout est dans tout et inversement". Il suffit de trouver les liens entre les causes et les effets en remontant aux sources. En prenant les éléments par le bout de la lorgnette comme beaucoup de monde le font, il y a en effet, beaucoup de choses à écrire pendant ces dernières 18 ans que j'écris semaine après semaine avec les risques de verser dans les logorrhées tellement l'homme avec sa psychologie et la sociologie peuvent paraître complexe à comprendre
Pour mettre tout cela au goût du jour, je vais tenter de rassembler passé, présent et avenir pour obtenir des réponses aux questions existentielles de tous les temps. 

Cinq fois, ai-je écrit "Je suis pratiquant mais pas croyant" dans mes billets avec en plus la mention "Le mécréant, non croyant mais pratiquant, serait peut-être encore plus pragmatique que la philosophie".

Cela ne fait pas un pli, il y a plus de croyants que de mécréants dans le monde.
Il fallait remettre le couvert et écrire un nouveau billet pour dire ce que cela implique dans la pratique après avoir écrit à ce sujet, une trilogie "Le ciel pour horizon", vu la télé et lu le "Science & Univers n°17" pour en finale adresser des question à ChatGPT (ce logiciel IA, ChatGPT était analysé dans "Le tournant").

"Comprends pour croire. Crois pour comprendre" m'a-t-on écrit en préambule.

Pour un mécréant, c'est plutôt difficile. Comprendre après avoir réfléchi d'accord mais pas autrement. Pour moi, le mot "croire" est remplacé par "penser".

Dans le christianisme, le mécréant est considéré comme un possible croyant, une brebis égarée qui pourrait revenir au troupeau.
Dans l'islam, le kâfir prend le sens de 'dénégateur', qui peut se définir comme quelqu'un qui sait la vérité mais refuse de l'admettre et persiste aisément dans son déni.
Dans le judaïsme, le Kufr signifie linguistiquement 'dissimulation'. Il peut revêtir la forme d’une négation à nier la vérité et à la dissimuler.
Donc, je dois être complètement con pour ne pas comprendre l'avantage des religions.
Au départ, j'examine tout, j'analyse tout, je critique tout par principe avant de rendre une opinion et de prendre une décision.
Si on croit sans pratiquer dans l'esprit religieux, c'est qu'on ne pratique plus l'eucharistie sinon à distance avec des connexions tout azimut sur Internet sans plus recevoir la "Bonne parole par téléphone" comme ce fut le cas jadis quand on ne pouvait pas se déplacer pour aller à l'église.

Pour le mécréant, c'est autre chose puisque dans un souci de liberté de penser. Il supprime d'emblée, toutes entraves préconçues des croyances et ne se voit pas forcer d'y adhérer pour survivre dans un tel concept.

Dans le passé, quand je signais "L'enfoiré"quelqu'un a écrit à mon sujet : "C'est un belge qui pense (eh oui… je sais) et en plus, il ne se soigne pas. [...] Et il pense à tout en plus : libertés individuelles, laïcité, politique italienne, politique française, éducation, histoire, Internet, arts, économie, entreprises, et j'en passe. Il pense aussi plutôt bien car c'est toujours un plaisir de le lire. Ancien informaticien, c'est peut être à force de faire fonctionner ses monstres de calcul qu'il lui est venu ce curieux concept que les idées et la réflexion peuvent changer le monde si on utilise un puissant levier pour les faire passer dans l'opinion. Bizarre non ? En tout cas, l'enfoiré, "Honni soit" comme on dit.

Dernièrement dans "Animalia : une exposition pour présenter le vivant", je parlais de deux grandes différence entre l'homme et les animaux : l'argent et les croyances. Il faut y ajouter la sensibilité qui se retrouve dans l'anthropomorphisme reflété dans "La stratégie du cœur contre celle du cerveau" 

"La science pourra-t-elle tout expliquer dans un avenir proche ?" est une question existentielle qui a pour principe d'examiner la nature de la réalité dans l'Univers. Elle n'a pas réellement besoin d'un créateur pour exister. La philosophie qui y répond, n'a pas suivi les développements modernes des sciences devenues les porte-flambeaux de la découverte de la quête de connaissance selon Stephen Hawking dans "The Grand Design" (avec la question : "Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ?"). La science a atteint un tel niveau de progrès dans le développement qu'elle pourrait devenir le seul discours pour y répondre de l'Alpha à l'Omega par le scientisme avec Saint-Simon comme initiateur. "Le scientisme est l'impérialisme de la Science sur tous les domaines de la pensée et de la conscience dans le 19ème siècle" en y ajoutant tout de même, que la science ne pourra jamais tout expliquer même si elle s'acharne à le faire en dépendant des méthodes, des hypothèses, des thèses scientifiques et des présupposés dans tous les temps et tous les lieux des interprétations du paradigme intellectuel. Le physicalisme se doit d'apporter une analyse logique pour clarifier les connaissances empiriques en mettant en évidence leur signification réelle par des énoncés vrais et une méthode rigoureuse et éprouvée toujours remise en question en fonction de l'évolution. La question du religieux n'est pas "comment" mais "pourquoi" et surtout "pour quoi", dans quel but, la doctrine du salut basée sur une foi qui croit souvent aux notions de vie et de mort, transmises par l'intermédiaire de prophètes. En Science, le réel n'existe pas vraiment à l'échelle d'une histoire humaine universalisée. Les croyances déistes date de l'Homo neandertalis qui enterrait ses morts, il y a plus de 100.000 ans. La science et la religion sont fondamentalement incompatibles mais elles vont devoir cohabiter encore longtemps car ni l'une ni l'autre n'est neutre et chacune s'accompagne d'une face sombre.

Je dois avouer que j'ai parfois plus de difficulté à comprendre l'esprit et l'âme humaine que des formules en numérique alors que la plupart des gens ont peur de l'informatique parce qu'elle pourrait les remplacer. N'ayez pas peur, ce n'est pas encore le cas demain heureusement. Bien au contraire. 

Ces méthodes obéissent pourtant aux mêmes règles hiérarchiques construites comme un puzzle dans lequel on apporte pièce après pièce. Les relations par clés dans le monde numérique des fichiers se conçoivent relativement bien dans des relations One by One ou One to Many. Rien ne va plus qu'en les relations deviennent Many to Many. Il faut des entourloupes constituées par des interfaces pour contourner les problèmes. Il faut plus avoir peur des connexions et des cyberattaques.
. Les données sont très sensibles comme on le disait ce lundi au sujet des hôpitaux

  .

"La bêtise consiste à vouloir conclure" écrit Gustave Flaubert.

D'où la question : Comment réussir à comprendre le monde, à se comprendre dans une société politisée qui ne contient que des croyances terrestres ou divines sans répliquer par son esprit critique ?
Au Brésil, le slogan de Bolsonaro (dont j'ai construit 3 billets "DieuFamille et Patrie"), est très porteur. Il n'est pas parvenu à ses fins mais seulement de justesse. Aux Etats Unis, même chose avec Trump qui a espéré gagner les élections grâce aux évangélistes, malgré ses assauts répétés. Pour rester libre, il faut toujours oser dire ce qu'on pense des événements même si cela déplait à d'autres, sans préjugés dans le respect de l'examen des conceptions existentielles profondes de chacun. C'est pour cela que je reste laïc en pratiquant tout le monde sans y croire dans tous les cas.
J
'ai l'impression qu'on n'a pas compris quelque chose d'important dans ce proverbe allemand "Dieu règne au ciel et l'argent sur la terre".
D
ans le Nouveau Testament, il y a la divinité Mammon qui personnifie la richesse et l'appât du gain. Dans l'Ancien Testament et dans la Torah, c'est le culte du Veau d'or, avec l'avarice, l'un des sept péchés capitaux.
E
tre mécréant, ce n'est pas seulement être athée.
C
'est aussi refuser tous les tabous dont la liste se retrouve peut-être dans le billet "Tabou, casse-toi".
E
n fait, la croyance tout comme la mécréance se transfère de génération en génération dans des gènes de l'inné. Les acquis des expériences peuvent dévier d'un horizon paradisiaque "blue sky" à un ciel très nuageux. Pour ne pas avoir de surprise, il ne faut pas déléguer tous ses pouvoirs et ses espérances à ceux qu'on ne connaît pas profondément et qu'on n'a jamais rencontrés. Tout le monde peut devenir dieu un jour.
O
n apprenait la semaine dernière, la fusillade à Hambourg dans un centre des Témoins de Jéhovah avec le tueur qui en faisait partie mais qui était en désaccord.
J
'ai, un jour, eu un Témoin de Jéhovah à ma porte.

 Bonjour Monsieur, je viens vous parler de Dieu, disait-il.

 Ne bougez pas, je descends. J'aime entendre ce que les gens disent de moi.
Malheureusement, je ne le saurai jamais. Arrivé au rez-de-chaussée, il n'y avait plus personne.

En 2021, dans le monde, les religions et croyances regroupent le plus d'adhérents dans le christianisme (2,4 milliards de fidèles), dans l'islam (2 milliards), l'indouisme (1,16 milliards), l'irréligion (1,1 milliards), le bouddhisme (507 millions), l'animisme (430 millions), le sikhisme (27,7 millions) et le judaïsme (14,7 millions). C'est dire qu'il y a du choix.
Q
uand je recherche sur Wikipédia, le nombres de philosophes athées n'est pas étroit. 

Les Lumières ont un héritage en péril"., écrivais-je.
E
n 2017, ce fut l'anniversaire des 500 ans de protestantisme et le début des massacres et de la guerre de Religion.
T
out cela pour déterminer ce qui est bien ou mal dans "une question branchée".


J'ai commencé par écrire le premier billet d'une longue trilogie "Le ciel pour horizon", qui m'avait demandé des mois d'entretiens avec des interlocuteurs que je savais être religieux. Nous étions à une période troublée par les caricatures de Mahomet et j'ai postposé la publication des deux derniers épisodes pour ne pas envenimer la situation. Le plus grand bénéfice des religions, c'est de donner un espoir ou une espérance en fin de vie, qu'il y aura une suite dans un au-delà. L'espoir est le fait d'attendre et désirer quelque chose de meilleur, pour soi ou pour les autres comme une émotion ou une passion. L'espérance est une confiance pure et désintéressée en l'avenir Un athée n'a pas cette chance.

En 2014, quand j'ai été questionné au sujet de l'Etat islamique et de l'islam dont je n'avais pas assez d'idées, m'avait poussé à dévier à la question par "Comprendre la Foi pour un athée". 

Ce samedi, j'ai jeté un coup d'œil sur la Bible et sur les 144 Sourates du Coran et les 50 Hadiths. Puis j'ai entrelu le livre de Richard Marka , "Traité sur l'intolérance" qui suivait Après "Le droit d’emmerder Dieu", comme éloge du droit au blasphème qui faisait référence à la Torah en écrivant que cette dernière est plus guerrière et plus expéditif sur les châtiments que le Coran. Une femme infidèle est condamnée à mort ou à un viol collectif dans le Deuteronome. Dans l'islam, il existe un Islam des Lumières et un Islam des ténèbres, philosophe ou prédicateur, mutazilite ou salafiste. Dans la religion chrétienne, il est dit que que Dieu (et le Messie) a créé l'Homme à son image (alors que c'est l'inverse pour un athée) tandis que représenter le prophète est un blasphème dans l'islamisme. selon Marka, il faut adopter la raison par les nuances pour contrer de faux diagnostics sans fanatisme, mysticisme, radicalisme, fondamentalisme et ...sans les autres -isme de circonstance. Les châtiments eschatologiques sont à proscrire. Les schismes existent dans toutes les religions, qu'elles soient chrétiennes ou islamiques. En 1936, Thomas Mann prévoyait les risques des pensées humanistes (qui, naturellement "nous veulent du bien") et de ses faiblesses qui devraient contenir la répugnance de l'intolérance et du scepticisme indulgent. Oui, "être laïc, c'est le hic" c'est le risque de la neutralité auquel il faut faire prêter attention. Samedi soir, je regardais un documentaire sur l'intelligence qui disait qu'elle était plus fertile en innovations que notre époque dans laquelle elle semble stagner vis-à-vis de l'inflation des informations et la profusion des connaissances que l'Homme ne voit plus que par l'intermédiaire des machines et les souvenirs du passé contenues dans les énormes bases de données mondiales. Elle se poursuivait par dire que la créativité est un mode de fonctionnement différent de l'intelligence en prenant la référence au déchiffrage de la musique est une intelligence utilisant les connaissances tandis qu'improviser est intelligent en inventant et en étant créatif. Ces deux intelligences doivent être partenaire dans le cerveau de façon plurielle dans la diversité. 

"L'intelligence est caractérisée par une incompréhension de la vie" écrit Henri Bergson.

Les religions sont souvent conservatrices et aiment se limiter dans une zone de sécurité sans penser s'adapter aux nouveautés dans l'évolution des coutumes et des mœurs.
T
outes les "déviances sexuelles" comme l'homophobie et les interruptions volontaires de grossesses sont proscrites. Quand on se rappelle que la population mondiale explose en atteignant les 10 milliards d'individus, il y a des questions à se poser.  

Je possède le livre "Traité d'athéologie" de Michel Onfray. Selon lui, Nietzsche est le seul à avoir cru à la mort de Dieu, qui ne pourra disparaître que lorsque l’homme assumera seul son destin, face à la peur de sa mort et à ses angoisses existentielles. D’Épicure à Nietzsche, en passant par Pierre Charron ou La Mothe Le Vayer, la notion d’athéisme a plus souvent été utilisée pour stigmatiser les esprits forts, les calomnier ou les condamner, que pour les comprendre. Plus grave encore, l’opprobre a été jeté sur des auteurs déistes ou panthéistes, comme Spinoza, dont le seul tort était de s’écarter des dogmes monothéistes dominants. De Nietzsche, j'en ai déjà écrit "Nietzsche, oser la liberté dans un éternel retour".

"J'adresse un pot de confiture pour me débarrasser d'une histoire qui tourne au vinaigre" écrivait Friedrich Nietzsche.

Je n'ai pas encore parlé de Baruch Spinoza. Je m'y attellerai un jour.

Pour finir, j'ajoute l'image du livre Harun Yahya "Le cauchemar de la mécréance" parce que la mécréance et l'irréligion sont moins faciles à respecter que la croyance. Pour un croyant tout est dit et écrit. Il ne faut plus que suivre le sillon. Plus besoin de se poser de questions. La Bible, la Thora ou le Coran ont tout prévu, tout départager entre bien et mal. La mécréance rend responsable de ses actes avec son esprit critique et sa pensée philosophique. 

Le jugement à charge des religions, ses crimes et ses vicissitudes (re)connues dans l'histoire au nom d'un Dieu monothéiste ou des dieux polythéistes. 

A décharge, les croyances ont construites des cathédrales et consacré le patrimoine. La religion apporte un soutien moral quand on perd le chemin dans la dépendance et la peur. Elle apporte le bonheur à se retrouver ensemble le jour de Noël à la renaissance de l'année. 

Bien avant les influenceurs modernes, les grandes influenceuses furent les religions, d'où la question :

La laïcité

Mais, je suis laïc et, comme je l'ai écrit, être laïc, c'est souvent le hic .
D'après moi, la Science (avec un grand "S") est incompatible avec les religions et certainement encore plus dans le paradigme numérique qui ferait appel aux robots.
La laïcité ne coûte rien. Elle n'a ni église, ni mosquée, ni synagogue. Mais elle a un terrible défaut de ne pas se plier aux obligations d'obéissance à des ordres qu'elle trouverait surannés.
Je suis respectueux vis-à-vis des doctrines croyantes et des gens qui respectent une doctrine mitigée consistant à dire "Je t'aime, moi non plus" avec la dérision et l'autodérision dans ses bagages.
"Un vrai scientifique de formation se doit de garder l’esprit ouvert et d’être prêt à changer complètement son point de vue quand on lui prouve qu’il a tort. Il ne peut avoir de convictions préconçues à « vendre » un concept fixé une fois pour toute et qui demandera beaucoup trop de temps pour s’amender. Le pape Jean-Paul II a accepté le concept du Big Bang en 1996. Que dirait-il aujourd'hui du Big Bounce ? Le pape François vient d'avoir parcouru 10 ans de son pontificat et on faisait l'analyse. Il a évolué mais il n’a toujours pas accepté d’avoir des femmes en égalité avec les hommes malgré tous les #MeToo du monde 

  .

Le « pear review » mentionné dans un commentaire, c’est ce qu'on appelle le P2P "pear-to-pear", la plateforme décentralisée dans laquelle deux individus entre en interaction entre eux sans l’intermédiaire d’une troisième et pas une relation entre un vendeur et un acheteur, qui s'influence l'un l'autre dans un match de boxe oral en opposition au scientifique qui doit démontrer ses découvertes et pouvoir refaire ses expériences autant de fois que nécessaire. Il est aussi là comme une sorte de pub pour éveiller l’envie d’en connaître plus au sujet de l'Univers jusqu'à l'un de ces big bangs dont je parlais dans Retour vers le futur entre le temps et l'espace. Selon la National Science Foundation il y a 986.099 publications en 2008 selon le rapport sur la science-2010 de l’Institut de statistique de l’UNESCO. C'est dire qu'il peut y avoir des potentiels de mauvaises évaluations des réalités quand les scientifiques sont obligés de publier pour se faire respecter par leur communauté.
Je vis dans un environnement multiculturel, multiracial alors, si je peux me permettre un conseil, ne parlez jamais de religions et de croyances à quelqu'un qui en est trop friand. Il vaut mieux rester méfiant.

"L'homme est sans doute assez peu saint, mais l'humanité dans sa personne doit être saint pour lui" écrivait Emmanuel Kant.

3 minutes de philosophie par Fabrice Midal

Dans son livre, Fabrice Midal propose 40 expériences pour redevenir humain par la philosophie.

Je ne vais pas reprendre les 40, je vais seulement reprendre les titres de ces expériences.

 

Avec un peu d'humour, cela peut-il marcher ?

Humour et religion font-ils bon ménage ?, lisais-je.

L’humour est-il soluble dans la foi alors que la dérision pourrait s'évaporer dans les situations critiques ?
Dans la Bible, Jésus n’est pas présenté particulièrement comme rieur. Mais on raconte dans les Évangiles que Jésus a pleuré, qu’il s’est mis en colère, qu’il était aimable et quelquefois peu aimable, qu’il a eu peur, et a ri ou éclaté de rire. Dans l’histoire de la théologie pendant une certaine période, on a rejeté le rire et la gaieté comme quelque chose qui ne serait pas digne de la foi chrétienne. Rire a quelque chose de subversif. Une attitude critique face à l’humour et au rire existe non seulement dans la théologie, mais dans beaucoup de courants philosophiques. Dans la religion chrétienne, le rejet de l’humour repose sur un profond malentendu.
Dans l’Ancien Testament, on peut citer dans 'Exode 9,11, les magiciens d’Égypte décrits de manière ironique, dans 'Juges 9,7-15', la dispute entre les arbres qui ne veulent pas devenir roi, dans Esther 6, l’humiliation d’Haman par le roi qui honore à sa place Mardochée.
Dans le Nouveau Testament, dans le récit de Luc 19 où Zachée montant sur un arbre pour voir Jésus, dans Marc 4, 35-41 à bord d'un petit bateau durant une violente tempête sur un coussin avec le préjugé que Jésus est de toute façon capable de tout, dans le récit de la résurrection où les soldats romains censés monter la garde devant le tombeau.


Même face à la mort, un rire sous forme de vanne peut surgir avec la potion magique du druide Panoramix.
Alors vouloir contester le rire et l’humour au nom du sérieux de la foi, est absurde. Il serait étonnant que la Bible, qui parle à peu près de tout ce qui concerne l’être humain, fasse l’économie de l’humour.

Comprendre et croire par l'humour, ça oui, je suis candidat. 

En conclusion, je dirais que la liberté d'expression est totale sinon elle n'existe pas. Tenter de s'adapter à l'époque que l'on vit. Parfois casser les codes par l'humour. Sans l'émotion, on ne serait pas humain. En résumé, je prône l'éthique intègre mais pas les tics.

 

 

Monty Python a tout compris....

Les commentaires qui ont suivi :

I demand this song to be played in my funeral.

- This movie had a perfect ending, everything goes wrong and is almost depressing by the end, and then this comes along and makes it all hilarious.

- This song is always worth a listen at least once a day.

 

7 mars, à la télé : la Renaissance 

 "Laissez-vous guider" dans une promenade artistique et culturelle à Paris à la découverte des merveilles de la Renaissance entre le XVème et le XVIème siècle. Celle-ci s'est inspirée de l'Antiquité, avec l'homme au centre de la réflexion des artistes, initiée par le premier humaniste Pétrarque, Gutenberg avec la naissance de l'imprimerie, Nicolas Copernic qui comprend que la Terre tourne autour su Soleil et sur elle-même, Léonard de Vinci qui fait progresser toutes les Sciences avec la perspective apparue dans les peintures, l'architecture caractérisée par des façades symétriques, des colonnes, des frontons, aches et dômes mais dont l'austérité a été dénoncée par François Rabelais.

Il y a pire. Contrairement, à ce que l'on pense, la confrontation entre la religion catholique et la religion protestante, ne s'est pas produite au Moyen-Age, mais pendant la Renaissance avec les massacres de la Saint Barthélémy et des jugements pour sorcellerie à l'emporte pièce qui se terminaient par la condamnation du bûcher.

La Renaissance prend naissance en Italie, aux XIVe et XVe siècles La Renaissance du Quattrocento à Florence et se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme à la mort de Henri IV qui avait osé relier les deux religions. Mais nous sommes au 21ème siècle avec d'autres alternatives dans lesquelles il faut pouvoir opter après analyse cas par cas et pas de manière générique. 

 

Samedi 11 : Deux Marie (Tudor et Stuart) et Elisabeth 

Sœurs, rivales et reines à la même époque de la Renaissance en Angleterre.

DE 1553 à 1558, Marie Tudor, réfugiée dans sa foi catholique, appelée "Bloody Mary" est éclipsée par son père Henri VIII à l'avantage de sa sœur Elisabeth. Celle-ci protestante, enverra Marie Suard, trop catholique, à l'échafaud.

Pour parler de l'actualité, il y a eu le caillou dans la chaussure du Brexit avec l'Irlande catholique dans le Sud et la petite partie de l'Ulster anglicane et protestante.   

Dimanche "Ennemi public" saison 3

La saison 1 er 2 séries belges comportent 10 épisodes disponibles à cette adresse et commencent par "L'inspectrice Chloé Muller, chargée d'escorter le célèbre meurtrier Guy Béranger qui a demandé à vivre sa conditionnelle à l'abbaye de Vielsart. Sa présence perturbe la vie paisible des moines et des habitants du village et une fillette disparaît mystérieusement". L'histoire a un lien évident avec l'affaire Dutroux. 

Ce dimanche, la saison 3 avec le titre générique "Entre chiens et loups", et les titres des deux premiers épisodes "Droit chemin" et "Le péché originel".

Je les ai regardé et ce qu'il en ressort une certaine ambiance de troubles de compréhension de l'âme humaine dans le scénario, répercuté dans le jeu des acteurs que rien n'est jamais dit ou fait, suite à des convictions de pouvoir corriger cette âme humaine. 

Jamais sans les astres

Je termine avec un article du Télépro avec ce titre générique.

Rien d'étonnant. 70 % des Étatsuniens se disent chrétiens ; 48 % des Étatsuniens se disent protestants ; 20 % se disent catholiques ; 7 % appartiennent à des religions non chrétiennes et se retournent vers les astres pour y trouver leur avenir comme on le faisait en Grèce en consultant les Oracles. 

"Il faut prendre exemple non sur les sages, mais sur les enfants" écrit Emil Cioran

La question et la réponse de l'IA ChatGPT :

Peut-on parle des religions avec humour ?

La question de savoir si l’on peut parler des religions avec humour est complexe et dépend de nombreux facteurs, tels que la culture, les croyances et les valeurs de chaque individu et de chaque communauté.
D’une part, l’humour peut être une forme de critique sociale qui permet de remettre en question les normes et les valeurs établies, y compris celles liées aux religions. L’humour peut être une façon de rendre les religions plus accessibles, en les démystifiant et en permettant aux gens d’en rire ensemble. En ce sens, l’humour peut être un outil puissant pour la tolérance, la compréhension et la réconciliation entre les différentes religions et cultures.
D’autre part, l’humour peut être considéré comme offensant, irrespectueux et blessant, en particulier lorsqu’il porte atteinte aux croyances ou aux pratiques religieuses de certaines personnes ou groupes. Dans certains cas, l’humour peut être utilisé comme un moyen de stigmatiser ou de discriminer les personnes appartenant à une certaine religion ou croyance.
En fin de compte, la réponse à cette question dépend de la façon dont l’humour est utilisé et de l’intention derrière celui-ci. Si l’humour est utilisé pour se moquer ou ridiculiser les croyances ou les pratiques religieuses d’une personne ou d’un groupe, cela peut être considéré comme offensant et inapproprié. Cependant, si l’humour est utilisé pour aborder des questions sensibles avec respect et bienveillance, cela peut être considéré comme une forme d’expression créative et stimulante.

Quoiqu'on en dise, la prudence est de mise dans ChatGPT.

 

"Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi, un invincible été" écrit Albert Camus.

Plus prosaïquement, j'ai rencontré les Chats de Geluck dans le parc de Bruxelles. J'ai chaté. Ils ont miaulé en concert pour shooter les passantsMalheureusement, je n'ai pas tout compris. J'ai donné ma langue au chat. 

Au retour chez moi, j'ai dégusté quelques langues de chat. Consommer et penser comme Rodin, c'est aussi ça, pratiquer sans croire.

"Soyez humain si vous vous voulez être original ; plus personne ne l'est" écrit Max Hacob. 

Un clic sur l'image suivante pour voir tous les chats alignés côte à côte :

Allusion

...


Lire l'article complet, et les commentaires