Le père Noël est une ordure

par Bernard Dugué
jeudi 24 décembre 2009

Le père Noël est une ordure, il ne m’a pas envoyé un accord contraignant signé des 200 chefs d’Etat à Copenhague. C’était pourtant très important, je voulais l’accrocher au sapin à la Lanterne le soir du 24, pour épater Carla avant le chant pagne et les zuîtres (N. Sarkozy)


Le père Noël est une ordure, il ne m’a pas mis sur la liste des prochains nobélisables, alors que Barack, il a eu le prix et maintenant il envoie des tas de soldats pour faire la guerre. Moi, avec mon débat sur l’identité nationale, j’ai arrêté la troisième guerre mondiale. Si c’est vrai, c’est mon ami Bricestrosi de Nice qui l’a dit (E. Besson)


Le père Noël est une ordure, j’ai commandé une poupée vaudou à l’effigie de Martine de Lille et je ne l’ai pas reçue (S. Royal)


 Le père Noël est une ordure, mon cher papa s’est déplacé en personne au siège de Lego à Copenhague. Il a commandé une boîte thématique pour construire un établissement à la Défense et je n’ai rien reçu (J. Sarkozy)


Le père Noël est une ordure, toutes les nuits, il hante mes rêves. Il apparaît sous le visage d’un humoriste hirsute, bourré de tics, avec une barbe de cinq jours, et toujours la même rengaine sur ma libido (D. Strauss-Kahn)


Le père Noël est une ordure, il ne nous a pas apporté le prix Nobel de littérature qu’on mérite depuis des années (M. Levy et B. Henri-Levy)

Le père Noël est une ordure, c’est un égoïste qui ne pense pas à moi (C. Angot)


Le père Noël est une ordure, il a livré une panoplie de Zorro à mon ami Nicolas mais a oublié la panoplie de Superman que j’avais commandée, et à la place, j’ai eu une poupée en forme de Casimir (F. Fillon)

Le père Noël est une ordure, j’avais commandé une salle pleine de spectateurs pour ma dernière tournée et dans la dernière livraison, il n’y avait que 70 clampins qui sont entrés pour ne pas se les geler avec moins cinq dehors (Arthur)


 Le père Noël est une ordure, il ne m’a pas adressé le SDF que j’avais demandé pour faire la conversation à son copain qui est aussi le mien depuis des années que je passe en sa compagnie pour me distraire (C. Bruni)

 

Le père Noël est une ordure, j’attends toujours les trois centrales nucléaires commandées au mois d’août (M. Ahmanidejad) 

 

Le père Noël est une ordure, je n’ai pas eu ma panoplie d’infirmière, avec des crocs verts, et avec, des poupées en PVC pour pouvoir les vacciner avec une seringue en plastique (R. Bachelot)

 

Le père Noël est une ordure, chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien en dehors de l’essence actuelle de cette chose. L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être, n’enveloppe aucun temps fini, mais un temps indéfini. L’Âme, en tant qu’elle a des idées claires et distinctes, et aussi en tant qu’elle a des idées confuses, s’efforce de persévérer dans son être pour une durée indéfinie et a conscience de son effort. Cet effort, quand il se rapporte à l’Âme seule, est appelé Volonté ; mais, quand il se rapporte à la fois à l’Âme et au Corps, est appelé Appétit ; l’appétit n’est par là rien d’autre que l’essence même de l’homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation ; et l’homme est ainsi déterminé à le faire. Il est donc établi par tout cela que nous ne nous efforçons à rien, ne voulons, n’appétons ni ne désirons aucune chose, parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et désirons. Une idée qui exclut l’existence de notre Corps, ne peut être donnée dans l’Âme, mais lui est contraire. Si quelque chose augmente ou diminue, seconde ou réduit la puissance d’agir de notre Corps, l’idée de cette chose augmente ou diminue, seconde ou réduit la puissance de notre Âme. L’Âme, autant qu’elle peut, s’efforce d’imaginer ce qui accroît ou seconde la puissance d’agir du Corps. Quand l’âme imagine ce qui diminue ou réduit la puissance d’agir du Corps, elle s’efforce, autant qu’elle peut, de se souvenir de choses qui excluent l’existence de ce qu’elle imagine (B. Spinoza)

Le père Noël est une ordure, j’ai demandé qu’on m’envoie Johnny Hallyday pour faire la fête avec le Général et Pompidou ; dieu m’a envoyé à la place Michaël Jackson, du coup, on doit se contenter des prestations de Sevran (François Mitterrand)

 

Le père Noël est une ordure, il ne m’a pas envoyé les deux brigades de policiers que j’avais demandé à mon ami Nicolas pour faire garder ma villa en Corse (C. Clavier)

 

Le père Noël est une ordure, j’avais commandé des quilles de bowling à l’effigie des journalistes sportifs pour pouvoir m’amuser un peu et je n’ai eu qu’un malheureux chèque de 700 000 euros (R. Domenech)

 

Le père Noël est une ordure, je n’ai pas trouvé sous le sapin la paire de tongs UMP que j’avais commandée en vue de mes prochaines vacances à La Baule (F. Lefebvre)

 

Le père Noël est une ordure, où sont passées la tenue en latex et les bottes cuissardes rouges auxquelles je tenais fort. C’était pour les mettre lors de la prochaine techno parade à Prague (J. Lang)

 

Le père Noël est une ordure, je n’ai pas trouvé dans mes bottes Dior placée en bas du sapin le Ipod de chez Apple avec 700 heures de musique mémorisée. Ah le salaud, qu’est-ce que je vais m’emmerder sur les bancs de l’assemblée à Strasbourg (R. Dati)


Le père Noël est une ordure, j’ai rien commandé et il m’a envoyé un traité de paix signé par les Talibans (B. Obama)



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