Déséquilibre, régression ou chute ?

par Gabriel
mardi 14 mai 2024

 Il ne se passe plus un jour sans qu’un enfant ne tombe sous les balles d’une Kalachnikov ou sous les coups de couteau de récidivistes connus de la police. Pas un jour sans qu’une femme soit battue, violée ou trépasse sous les coups d’une brute imbécile. Pas un jour sans qu’un juif soit agressé, qu’un Palestinien soit sacrifié. Au nom de religions, dont 99 % des prétendants qui s’en revendiquent n’ont jamais lu une seule page des livres sacrés ou qui n’ont rien compris au caractère intangible de la vie, Dieu est égorgé en toutes saisons et Allah saute sur les bombes dans le métro ou les avions. Prêtres ou Imams salissent la pureté des enfants, tachant leurs soutanes ou djellabas de leurs perversions. Ils ont toujours un verset pour justifier leurs actes. Ironie théologique, les Dieux et les diables en sont venue à douter d’eux même. Plusieurs fois par an, quelques adolescents fusil en main font un carnage dans un lycée. Le business de la drogue explose les compteurs de la finance en empoisonnant et zombifiant des millions de personnes par le monde. Il manque un milliard pour nourrir et loger plusieurs milliers de personnes sur une année, à titre d’exemple la France a livré 30 000 obus à 6000 € l’unité à l’Ukraine soit, plus d’un milliard d’euros et le monde a dépensé 2500 milliards d’euros en 2023 pour la guerre. Des étudiants, Che Guevara d’opérette, bloquent des universités au nom d’une cause dont ils ignorent pratiquement tout, mais pas un ne quittera le giron de son foyer bourgeois pour aller aider ou soigner les Gazaouis de Palestine, révolution de branleurs  ! De futurs Cohn Bendit ou des BHL de chemises repassées. Des célébrités issues de l’émigration dont la vie a été adoucie par ce pays crachent sur celui-ci à longueur d’interview, ils n’ont même pas la reconnaissance du ventre, mais il est de notoriété publique que le chien infidèle morde la main qui l’a nourri.

 Pendant ce temps, conditionnement des masses à tous les étages. Une flamme olympique se balade entre rappeur et Drag Queen, une chanteuse qui massacre la langue du Pays qu’elle est censée représenter et des couples loueront le ventre d’une mère qui pour de l’argent vendra sa progéniture tout juste venue au monde. Eurovision 2024, la foire à neuneu, vitrine assumée du lobby LGBT, du satanisme et des non binaires sauf au niveau neuronal ! L’humain est une marchandise dont l’unique but est la satisfaction de ses plaisirs immédiats. La laïcité agonise sous les agressions répétitives de l’islam et du wokisme. La démocratie est piétinée par un président monarque, un gouvernement 49.3 et un parlement fantôme. Les démocraties libérales sont devenues des oligarchies libérales ou les dirigeants se foutent du sort des peuples qu’ils gouvernent pour ne penser qu’à leurs propres sorts. Seules armes contre les violeurs, les tueurs, les agresseurs, les inutiles marches blanches ou les participants se donnent bonne conscience en brandissant des banderoles au stupide et insipide slogan de : «  Vous n’aurez pas ma haine…  » C’est certain, cela va être très efficace, les coupables vont avoir peur. Quand comprendrons-nous qu’avec des chiens enragés il faut des loups. Face au mal, il faut cesser avec les dégoulinants et sirupeux sentiments et cette civilisation du sympa, quelle blague. Pas celle de la compétence et encore moins de l’éthique non, du sympa, marqueur irrévocable d’une évidente déchéance intellectuelle et culturelle. Après la chute historique de Babylone, voici la chute ironique du neurone… Il y a tellement de fous en liberté que je me demande parfois si ce ne sont pas les gens sains qui peuplent les asiles. L’histoire de l’humanité devient de plus en plus une course entre l’éducation et la catastrophe. Elle guérira quand elle comprendra la supériorité du verbe être sur les verbes paraître et avoir.

La vie est un ouragan d’emmerdes et le seul parapluie qu’on ait est la dérision. L’âme hurle son besoin de liberté dont l’écho résonne dans un corps qui n’est qu’une prison vouée à l’effondrement. On a mélangé le bon et le mauvais pour produire le pire, Dieu lui-même, du haut de ses sommets et du fond de ses abîmes, s’y perd. Entre lui et les hommes, le pacte est calcul comme la vie est ruse biologique. Alors, comme plein de mes contemporains je pratique le semblant de rien et je donne mon accord tacite au triomphe d’un monde qui s’effrite. Le climat qui déraille, l’écocide planétaire à coups de milliards de bénéfices égoïstes et stupides. C’est logique d’être lucide, mais on préfère mettre le switch à off en attendant la catastrophe.

L’unique problème vient du fait que l’homme a un inconditionnel besoin d’amour et pour cela, il n’a aucune limite. Pour satisfaire cet impératif et naturel besoin, cela passe par une reconnaissance de soi par ses pairs. Ainsi tout est bon pour l’obtenir, peu importe la méthode, chantage, violence, dictature, etc. L’homme veut de l’amour pour soi, de l’admiration afin de satisfaire un ego qui ne le sera jamais. Il oublie que la solution se trouve dans le don et que pour être aimé il faut d’abord aimer. Aimer sans ne rien attendre en retour est un chemin christique qui mène à la paix, à l’aboutissement, à l’épilogue de ce manque. Je comprends année après année ce cumul de cheveux blancs, j’y voyais un cimetière de printemps, mais la réalité est tout autre, ce n’est que le glacial cumul d’hivers transis par l’absence d’humanité.

 


Lire l'article complet, et les commentaires