Nappes phréatiques : la surdose ?

par POlivier
jeudi 4 janvier 2024

Après les sécheresses de cet été, l’information principale et continue ne parle plus que des nappes phréatiques et leur niveau. Mais est-ce vraiment important ?

Depuis la fin de l’été, et en réalité, depuis l’année dernière avec la sécheresse très longue et assez intense de 2022, la sécheresse est au cœur de l’actualité des médias, au point ou le sujet fut quotidien pour cet été 2023, alors même que la prétendue sécheresse n’en était pas vraiment une, en tout cas, pas du tout du niveau de 2022, beaucoup plus localisée selon les régions, et inexistantes pour d’autres. Alors ok, le mois d’octobre n’a pas eu de pluie, mais une période sans pluie au mois de juillet ou d’octobre n’a pas du tout le même impact...

Et depuis novembre, il a beaucoup plu, quasiment partout en France et en Europe, effaçant définitivement le sujet sécheresse pour les médias. Mais le sujet fut rapidement remplacé par un nouveau sujet : les nappes phréatiques. Et depuis, nous subissons ce sujet quotidiennement, avec notamment le niveau de remplissage des nappes, qui serait insuffisant.

Déjà, niveau écologique, ça n’a pas grand sens : que les nappes soient basses en fin d’été, c’est même normal. Et les moyennes ne veulent pas dire grand chose, ce ne sont que des moyennes, il suffit d’un surplus pour compenser un déficit, ce qui a déjà été le cas en novembre. Oui, mais ça reste insuffisant, nous dit-on ! Insuffisant par rapport à quoi ? A qui ? L’hiver vient de commencer, il y a encore largement le temps que ça compense. Niveau écologique, ce ne sont pas les nappes qui sont importantes, mais la pluviométrie : les nappes ne vont avoir d’importance que l’été, et encore.

Parce que, en réalité, ce niveau des nappes, en dehors du côté catastrophique que les médias ont désormais l’habitude d’employer, ne couvre que nos besoins égoïstes : nous n’avons que faire de l’impact du manque d’eau sur l’environnement, nous ne regardons que le niveau des nappes phréatiques, qui sont la source de nos approvisionnements en eau : avec des nappes basses, notre approvisionnement est compromis, et c’est bien la la seule raison de cette overdose d’actualités sur le sujet, quant bien même il n’est pas vraiment affolant.

Alors, qu’on arrête cette surdose d’informations négatives sur ce sujet qui n’en est pas vraiment un : il est commun qu’en été, il fasse chaud et sec, comme il est normal qu’en hiver, ce soit froid et humide...


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