La presse déplore les violences contre les forces de l’ordre

par tvargentine.com
jeudi 29 novembre 2007

Les médias et la réalité sociale

Durant des dizaines d’années la presse française qui ne gagne plus d’argent avec la vente de leurs journaux en vient aujourd’hui avec les violences physiques envers les fonctionnaires de la police républicaine et les pompiers à reviser leur analyse.

En effet, durant des années les médias avaient tendance à considérer des représentants d’associations comme "SOS racisme"’ comme seules représentatives des habitants les banlieues.

Ces mises en forme médiatiques sont à mettre en parallèle avec les difficultés de la crise du logement car il est devenu très difficile de pouvoir se loger dignement et de pouvoir bénéficier de transport en commun digne d’un pays, d’une région, d’un département, d’une ville moderne.

En laissant la délinquance se développer et en considérant que la liberté est plus importante que la sécurité des biens et des personnes, les socialistes, dans leurs différentes politiques sociales, ont ici une responsabilité importante avec un discours de compasssion, non pas pour les victimes, mais pour les agresseurs.

D’ailleurs, il suffit de relire les déclarations de Ségolène Royal sur l’insécurité pour comprendre que le PS n’a toujours pas compris la dimension de cette délinquance digne de la Palestine.

Aujourd’hui, les journalistes pleurent, car ils sont l’objet d’agressions. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33387457@7-58,0.html

Cette même forme d’agression est visible envers des habitants de quartiers qui n’en peuvent plus d’avoir le choix entre les voyous et l’impossibilité de se faire entendre dans les médias autrement que par des "professionnels" d’association qui se prétentent représentatifs et dont les rapports de la Cour des comptes démontrent qu’ils ne représentent que leur enrichissement personnel aux frais du contribuable.

Ces mêmes journalistes, qui hier ont craché sur l’autorité de la police républicaine, en viennent aujourd’hui à leur demander de faire appliquer l’Etat de droit républicain à Villiers-le-Bel.

C’est donc tout un discours de compassion que nos amis journalistes vont devoir revoir ainsi que sortir du "journalisme de dépêches d’agence ou d’agence de communication" pour revenir à la réalité du journalisme de terrain.

C’est aussi cela la rupture.


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