Le dernier rivage avec Rocky
par Réflexions du Miroir
samedi 16 mars 2024
J'ai fini de lire le livre de Thomas Gunzig "Rocky, dernier rivage".
En préambule, il résume son livre par cette phrase plutôt sibylline « Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu’une très légère ivresse arrondissait les angles de son esprit, il oubliait que le monde avait disparu. ».
Atterrir sur une île déserte, on peut dire adieu classe social, faire valoir, oisiveté. Que ferait celui ou ceux qui restent quand les autres humains ne sont plus là ?
Peut-être une envie de créer un nouveau monde ?
La préface de Thomas Gunzig
Il s'en explique dans une interview de TV5Monde
.
Ce livre m'avait attiré parce que c'était presque exactement ce qu'avait dit mon grand-père qui revenait de la guerre 14-18 en tant que gazé et devenu mécréant de tout et pacifiste convaincu : "S'il y a une guerre, fuie et va te réfugier sur une île déserte qui ne serait pas intéressante pour les belligérants. Au diable Dieu, Patrie et Famille, si celle-ci veut continuer à se battre et ne pas me suivre.".
Aujourd'hui, la question se repose avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine pour quelques lopins de terre en plus ou en moins pour l'honneur de quelques dirigeants paranoïaques ou mégalomanes.
C'est exactement le sujet du livre de Thomas qui contient quatre chapitres.
A l'origine, une famille riche qui passe ses vacances sur une île. Celle-ci devient leur refuge à cause d'un virus, d'une guerre bactériologique ou nucléaire (p95).
Cette famille est constituée d'un mari Fred, de son épouse Helen, du fils Alexandre et d'une fille Jeanne et du personnel d'entretien du ménage.
Leur maison contient tout ce qu'il faut pour tenir un siège.
La famille fait partie des élites de la société.
Les vacances n'ont pas les mêmes ressorts qu'un siège. L'anarchie, des guerres ne touchent pas le bonheur familial. Arrivés à ce stade, l'ambiance autour d'eux n'est pas agréable et se détériore progressivement. Chacun occupe son temps sans souvent se retrouver ensemble.
D'île idyllique, elle le devient beaucoup moins en passant de paragraphe en paragraphe avec leur prénom affiché en titre.
Pas beaucoup de ressemblances avec la chanson de Brel comme on va pouvoir s'en rendre compte.
Fred fait du sport, Hélène se pomponne, se gave de séries, Jeanne s'ennuie, espionne les autres, Alexandre s'adapte petit à petit avec le souvenir de sa fiancée Clio avec des souvenirs qui reviennent en alternance.
C'est la fin du monde qu'ils ont connu. Ils se sentent non responsables d'avoir détruit la planète. C'est peut-être cela qui les rend inaptes à se construire une vie ensemble. Ils subissent la perte de tout ce qui pour eux avait de la valeur. L'argent ne sert plus à rien. Comme pour le reste de l'humanité, ils n'ont d'autre le choix que de continuer à vivre dans l'illusion du monde d'avant ou réapprendre à vivre différemment. Etre heureux ensemble, c'est autre chose. Les enfants vont grandir sans autres jeunes qu'eux-mêmes. Riches ou pauvres, sur une île déserte, on reste seul.
L'argent n'ayant plus cours, la domination des riches sur les pauvres n'existe plus non plus. La famille devient égale aux gens de maison qui travaillent pour leur bien- être. La loi du plus fort, du plus fourbe, du plus fou s'installe progressivement. Revenir à l'essentiel se construit par une dose de folie traduite chez chacun et chacune de façon différente. Fred, sans le dire explicitement, prévoyant, a acheté cette île où sa famille pourrait se réfugier en cas de catastrophe. La catastrophe a eu lieu. Ils ont atterri sur l'île bientôt, ont été rejoints par Ida et Carlo, un couple à tout faire, pour le ménage, l'entretien, la cuisine. La règle est d'être disponible vingt -quatre heures sur vingt-quatre. La vie sur l'île peut durer des dizaines d'années en parfaite autonomie puisqu'ils ont de la nourriture, de l'eau, de l'électricité, des séries télé en tous genres, des médicaments, d'alcool, des drogues comme le Xanax et du Prozac.
Les jours heureux des souvenirs deviennent dysfonctionnels lors du réveil de la vérité de la situation des insulaires.
A part Fred, personne ne prend la mesure de l'étendue du chaos qui se crée. Les mauvaises nouvelles se transforment en leur absence pour ne pas effrayer. Silence radio puisqu'il ne reste plus rien ni personne dans le monde.
Donc être riche ne sert plus à grand-chose, les boutiques chics de madame n'ont plus de raison d'exister, les selfies de la fille ne seront plus vus et le fils peut faire une croix sur Clio, son premier amour à peine commencé.
Les questions fusent.
Alors à quoi sert de vivre avec tant de richesse quand on est seul sur Terre ?
Que fait-on quand une vie résultante est reconstruite sur les apparences quand on ne peut plus paraître devant personne ?
Que faire quand ce qui ressemble à une famille de rêve n'est en fait qu'un assemblage d'individus superficiels qui ne cherchent pas à se connaître ?
Cela peut ressembler au film "Seul au monde".
A partir du 3ème chapitre du livre, leur histoire s'envenime.
L'oisiveté fait peser une ambiance délétère dans la déprime. Le personnel de maison revendique de nouveaux droits égalitaires. Fred perd son autorité, ce qui n'est pas compris par les enfants. Rentabiliser ceux-ci par des tâches ménagères comme première initiative dans une sagesse de résignation pour éliminer la nostalgie. Des médocs de drogue pour Hélène pour accepter la situation en gardant la vérité. La pensée de la mort puisque la vie n'a plus de sens, plus rien à offrir et à découvrir de nouveau comme surprises. La dépression se généraliserait s'il n'y avait le rêve d'être comme avant. Recréer des liens, faire du sport pour se détendre et mettre en sommeil. La folie naît dans la tête de Fred qui en précurseur de leur futur, prend un marteau et tue le personnel de maison, Ida et Carlo, sans éveiller un sens commun de responsabilité. C'est alors que la fille, Jeanne, imagine en secret son évasion avec la goélette en pensant à un ailleurs qui n'existe plus. Alexandre, paumé, prend connaissance du secret de sa sœur sans réagir. Il commence à écrire un livre, le journal de sa vie sur l'île. Hélène ne fait plus que somnoler en s'en foutant de tout. Jeanne qui en arrivait à détester sa famille, est arrêtée dans sa tentative par son Fred. Pour se venger de son insuccès, elle brûle la propriété. Cette fois, sans habitation, il ne reste plus qu'à survivre en récupérant ce qui est encore utilisable et à chercher à manger. Ils retrouvent la vie ensemble dans la nature nue qu'ils ne faisaient qu'apercevoir sans jamais vraiment regarder leur environnement. C'est ensemble, qu'ils regardent la dernière cassette encore visible : le film de Rocky qui il faut le rappeler n'est pas un film de boxe.
Si cette famille était partie cette semaine, peut-être, aurait-il une cassette du film "Iron claw" qui comme le dit Hugues Dayez, n'est pas, non plus, un film de catch
mais un film biographique sur la famille Von Erich qui va devenir une dynastie de célèbres catcheurs en popularisant notamment la prise du Iron Claw.
...
Un ChatGPT
J'ai demandé un scénario correspondant à ce genre de situation
Scenario : une famille riche qui passe ses vacances sur une île. Une guerre bactériologique. Pas de communication avec l'extérieur que vont-ils faire et dire entre eux ?
La famille riche se trouvait sur une île paradisiaque pour des vacances luxueuses, loin de la civilisation. Cependant, l'atmosphère idyllique change brusquement lorsqu'ils découvrent qu'une guerre bactériologique fait rage à l'extérieur, les isolant complètement du reste du monde. Sans aucune communication avec l'extérieur, la famille est confrontée à une situation inattendue et stressante.
-
Choc initial : Les membres de la famille pourraient d'abord être choqués et incrédules face à la nouvelle. Ils pourraient chercher des informations supplémentaires, mais le manque de communication les laisse dans l'incertitude.
-
Inquiétudes et spéculations : Les membres de la famille pourraient exprimer leurs inquiétudes concernant la situation mondiale et spéculer sur les causes de la guerre bactériologique. Des discussions sur les éventuelles conséquences et sur la durée de leur isolement pourraient émerger.
-
Stratégies de survie : Face à l'incertitude de la situation, la famille pourrait commencer à élaborer des stratégies de survie. Cela pourrait inclure la gestion des ressources disponibles sur l'île, la recherche de moyens de communication alternatifs, et la planification de mesures de sécurité.
-
Conflits familiaux : Le stress et la peur pourraient créer des tensions au sein de la famille. Les membres pourraient avoir des opinions divergentes sur la meilleure façon de faire face à la situation, entraînant des conflits familiaux.
-
Réflexions sur la vie : La perspective soudaine de l'isolement permanent pourrait conduire les membres de la famille à réfléchir sur leurs priorités dans la vie, sur ce qui est réellement important, et sur la valeur des biens matériels par rapport aux relations humaines.
-
Activités distrayantes : Pour échapper temporairement au stress, la famille pourrait s'engager dans des activités distrayantes sur l'île. Cela pourrait inclure des sports nautiques, l'exploration de la nature locale, ou la création d'activités ludiques pour maintenir un certain niveau de normalité.
-
Planification à long terme : En l'absence de communication avec l'extérieur, la famille pourrait commencer à envisager des plans à long terme, comme la construction de structures plus permanentes sur l'île ou la recherche de moyens de subsistance autonomes.
Cette situation fictive offrirait un terrain propice pour explorer la dynamique familiale, les réactions humaines face à l'adversité, et les choix difficiles que la famille devrait faire pour assurer sa survie dans un monde soudainement transformé.
ChatGPT consolide de manière automatique toutes les idées et idéologies du monde des humains. C'est la seule manière de prendre du recul pour y arriver même si cela pourrait sembler bancale.
La conclusion de ChatGPT montre ce qui a manqué à cette famille : l'unité d'esprit.
Une dystopie vécue par une famille riche sur une île
Le sujet du livre de Thomas est une dystopie du type "après fin du monde". Contrairement à beaucoup de livre dystopique, Thomas ne le positionne pas dans le temps ni dans l'espace. Il y avait cinq ans avant que tout a commencé avant un désastre qui s'est produit dans le monde et qui ne permettait plus de retourner dans le monde civilisé.
Bizarrement, le sujet entre de plein pied dans le deuxième chapitre avec le titre "Cinq ans avant" (p170-201). Le 1er chapitre, le 2ème et le 3ème se passent avec le titre "Aujourd'hui".
Suivre l'ordre chronologique de l'histoire serait peut-être perdre l'explication de cette fuite sur une île.
"Très bien construit, parfois glaçant, parfois drôle, violent ou absurde, ce livre !
De rebondissements en rebondissements l'auteur nous entraîne vers une fin logique", commente un lecteur de son livre.
J'ai les mêmes commentaires à faire. C'est le 3ème ou 4ème livre que j'ai lui de Thomas. Ses livres ont une morale assez négative sur la société.
La conclusion moralisatrice de Thomas est que dans les circonstances de l'isolement comme sur une île déserte avec le monde qui s'est éteint, l'argent ne sert plus à rien et que c'est en famille que l'on peut recréer le monde à soi par sa reconstruction progressive qui ne fera plus aucun lien avec l'extérieur et donc mourra jusqu'au dernier participant sur ce rivage. Pas de suivants, mais la vie aura été complètement remplie naturellement sur cette île. Etre solitaire sur une île déserte, cela s'apprend comme Robinson Crusoé.
« L’île au trésor », « L’île mystérieuse », « L’île du docteur Moreau », « Ils étaient dix », « Sa majesté des mouches »… De R.L. Stevenson à William Golding, sans oublier Agatha Christie ou H.G. Wells, de nombreux grands écrivains des siècles derniers ont choisi une île pour décor de l’une de leurs œuvres. Sauvages et dangereux, ces bouts de terre difficilement accessibles incarnent en littérature un personnage à part entière, poussant les héros dans leurs retranchements. Rien d’étonnant car depuis l’Antiquité, atolls et autres îles du globe fascinent. Historiens et anthropologues y voient l’incarnation de tous les possibles : à la fois un paradis perdu, loin de la routine, et l’expérience la plus déroutante qui soit pour un humain, celle de vivre seul. Les questions auxquelles il faut pouvoir y répondre : si vous faisiez naufrage sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ? Et comment vous organiseriez-vous ?
Cette unité dans les éléments d'une famille n'est pas à limiter à la famille. Elle peut se renforcer par l'intelligence relationnelle entre elles en cherchant à mieux connaître l'autre famille, en prenant en compte les situations "étranges" à ses yeux en s'écoutant, en s'exprimant, en prenant en compte le ressenti de chacun, en y intégrant les malentendus en profitant des conflits pour changer ses regards, en osant la générosité tout en s'écartant des fantasmes et en interagissant avec le sourire, la compréhension et la douceur.
En fait, comme je l'écrivais dans le chapeau "une envie de créer un nouveau monde" c'est retourner aux origines de la société en réinstaurant des valeurs liantes qui pourrait être une forme plus efficace que l'argent de hier échangé par un amour pour demain.
Dans la famille de ces survivalistes, Fred est le technocrate, le plus sérieux et, peut-être, le trop sérieux avec son esprit analytique. La richesse de la famille, Fred l'a constituée par son métier lié aux sciences numériques. Son temps est resté réglé par son agenda prioritaire lié avec la "to-do" list. Cela lui a permis d'acheter une propriété sur cette île déserte particulièrement tempérée et suffisamment éloignée des continents. Pour vivre sur cette île, il a tout prévu. Il y a des réserves pour plusieurs mois. Ce qu'il n'a pas prévu c'est l'absence d'une unité familiale qu'il y découvre avec difficulté. Mais il atteint son paroxysme dans la folie.
Pour son épouse Helen, ce sont les médocs et les drogues qui lui rappellent dans ses rêves, des souvenirs d'un amour érotique avec un autre homme qui prouveraient qu'elle aurait raté sa vie.
La fille, Jeanne, s'ennuie très vite de ne pas pouvoir paraître dans le monde auprès de ses anciennes copines.
Le fils, Alexandre, s'adapte petit à petit et s'organise vaille que vaille. Il pense écrire un journal avec son aventure sur l'île et les souvenirs de sa fiancée Clio qui reviennent en alternance avec les réalités.
Le personnel de maison, Ida et Carlo, pense avoir perdu leurs servitudes d'antan, payée au juste prix, pour établir une utopique égalité. Ils se trompent et en meurent assassinés par la folie de Fred.
A la fin du livre de Thomas, tout est détruit par le feu. L'unité familiale est rétablie dans le dénuement le plus total comme au début du monde.
Réflexions du Miroir
La famille dont parle Thomas dans son livre, vit avec les caractères de chacun de ses personnages qui ne se connaissent qu'en apparences des habitudes comme quand on voit tous les jours une réalité sans plus vraiment la regarder. Les apparences prennent le dessus sur la substance. On se donne l'impression de connaître l'autre. Dans le domaine des émotions, les femmes sont souvent plus apparentes que chez les hommes tournés vers la recherche de la raison pour expliquer les émotions. En plus, aujourd'hui, si on lit et écrit, c'est plus pour répondre aux messages reçus sur son Smartphone que pour inventer des solutions aux problèmes existentiels. Pas d'espoir sans crainte et pas de crainte sans espoir.
Thomas Gunzig suggère mais ne qualifie les côtés positifs et négatifs de la situation intimiste des membres de cette famille. Ce qu'il n'a pas apporté comme idée, c'est que le monde s'est durci. La démocratie a du plomb dans l'aile, remplacée par des régimes forts et des extrémismes radicaux et totalitaires de gauche ou droite prennent progressivement le pouvoir en se basant sur la conjuration des peurs qui frise le harcèlement. Les prédicateurs de l'astrologie, les Oracles du temps jadis, prennent le pouvoir des idées sur Internet. Sur MSN, je lis ce vendredi "Mars s’annonce comme un tournant astrologique majeur pour le signe du Scorpion, traditionnellement associé à la transformation et à la profondeur émotionnelle. Au cours du mois de mars, il semble que les étoiles alignent le Scorpion face à ses peurs les plus intimes et profondes, déclenchant une période d’intense angoisse et d’incertitude".
Ce mercredi, le projet d’Artificial Intelligence Act vient de passer un cap historique à Strasbourg. Les députés européens ont donné leur feu vert, à une très large majorité, à ce qui restera dans l’histoire le texte fondateur d’un cadre légal au développement et la commercialisation de produits mettant en œuvre des technologies d’intelligence artificielle. La version finale, qui ne devrait plus évoluer, pourrait être adoptée par les 27 en avril. Pour une application effective en 2025. Alors plus ou moins d'intelligence artificielle à l'heure des comptes
.
Nous sommes déjà en guerre sous plusieurs formes. Qu'elle soit commerciale ou idéologie basées sur des croyances célestes. Il ne faut pas oublier que les communications permettent la cyberguerre. Ces communications virtuelles deviennent des portes ouvertes aux Fakenews, aux influences de toutes les origines et aux propagandes par lesquelles qu'elles insinuent et que la famille insulaire du livre de Thomas a échappé
.
Le pacifisme de mon grand-père avait-il raison de prendre les voiles ?
ChatGPT y répond : Les partisans du pacifisme soutiennent généralement que répondre à la violence par la violence ne fait qu'engendrer davantage de souffrance et de destruction, et qu'une approche pacifique est la seule voie vers une résolution durable des conflits. Cependant, il existe des situations où le recours à la force peut sembler inévitable pour protéger des vies innocentes ou défendre des valeurs fondamentales. Dans de telles circonstances, certains pourraient soutenir qu'une réponse pacifique ne serait pas suffisante pour faire face à une menace immédiate et grave. Le choix entre le pacifisme et d'autres formes de réponse à l'ambiance de guerre dépend souvent de facteurs tels que la nature spécifique du conflit, les valeurs et les croyances des personnes impliquées, ainsi que les conséquences potentielles de chaque approche".
Tous les mercredi, Thomas vient présenter sa plume et confirme l'impression de pessimisme qu'il donne dans sa vie.
Plusieurs fois, dans ses chroniques, il imagine un futur plutôt catastrophique en les reliant avec la politique belge ou internationale.
La plume de Thomas Gunzig du mercredi 22 février était assez sinistre. Il rêvait du temps où il était enfant mais il ne croyait toujours pas à l'IA
.
Pour faire court, Thomas Gunzig n'a, à mon avis, rien d'un optimiste béat.
Dans la plume de ce mercredi, il parlait du QI...
.
Sujet de 2008, que j'évoquais comme un "Quotient Immature".
L'humour n'est manifestement pas très présent chez Thomas qui n'a pas parlé de son congé de détente comme l'institutrice Madame Rigide l'a fait au cactus
.
Il aurait pu parlé des cérémonies et des prix qui ont été nombreux.
Un autre cactus en parle
.
De la plume de Thomas, j'ai lu les livres "Feel good", "Manuel de survie à l'usage des incapables", "La vie sauvage", "Le sang des bêtes" et donc "Rocky, dernier rivage".
Serait-ce une occasion de référencer les personnes liées au signe de la Vierge comme le fait Mélusine, puisque Thomas est né le 7 septembre 1970 à Bruxelles et moi, le 1er septembre 23 ans avant lui ?
De Bruxelles, j'en ai parlé de multiples fois. En 2013, mon copain Alain Sapenhine d'alors a écrit "Bruxelles ma belle, ce sont des mots qui vont si bien ensemble" que j'agrémentais avec des photos de l'expo de Thomas "Bruxelles, Derniers Rêves". J'y répondais par "Elle est banale ma ville à moi".
Thomas a co-signé le scénario du film "Le Tout Nouveau Testament" avec le réalisateur Jaco Van Dormael. Film sélectionné dans la section parallèle de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2015.
Thomas en parle dans une interview
.
Il ne parle pas des 730 critiques et remarques des téléspectateurs pour la plupart positives, qui ont le point de départ assez culotté de l'existence de Dieu lui-même, en chair et en os, méchant, aux antipodes de la représentation classique et auréolée, en pur esprit bruxellois, sous les trait de Benoit Poelvoorde.
Du survivalisme au survitualisme ?
Le survivalisme de cette famille pose des questions ou des problèmes au niveau social et sociétal. Plus question de se connecter sur les réseaux sociaux par l'intermédiaire du Smartphone puisqu'il n'y a plus de nouvelles du monde qui leur parviennent. Ce manque d'information laisse le doute et l'inquiétude alors que les jours se suivent, se ressemblent sans évolution dans un confinement forcé.
Dans le premier billet de ma dernière trilogie "Kétamine voit rouge en passant à la version IA 2.0", l'intervention de IA. 2.0, en faisant l'avocate du diable, parlait de virtualité contre la réalité.
La dématérialisation pour raison de visibilité et de sécurité que l'on a pu installer dans le passé au niveau des titres boursier, n'est plus un problème.
Maintenant, c'est l'argent lui-même qui que se dématérialise et se virtualise par des bitcoins qui atteignent des sommets tout aussi virtuels
..
En 1007, "Très chère originalité" qui se crée grâce à de l'imagination.
En 2023, j'ai ressuscité la famille Magritte dans "Odyssée bissée par surréalisme".
Mardi, on apprenait la mort de Eric Carmen, à l'âge de 74 ans, auteur de "All By Myself"
J'apprenais aussi la mort d'une voisine des suites d'un cancer.
Le dernier Grand échiquier retrace la vie de Edith Piaf, l'incroyable icone de la chanson française avec le nom de "La môme".
Sous le chapiteau des Folies Gruzz, y participaient Zaz, Melody Gardot, Angélique Kidjo, Bernard Lavilliers, Chimène Badi, Pretty Yendi, Grand Corps Malade, Olivia Ruiz, Charles Dumont (94 ans) , Claude Lelouch.
Un nouveau biopic intitulé "Edith" est en préparation dans un film d'animation qui utilisera l'intelligence artificielle.
L'émission se terminait par un hologramme de Piaf réalisé par une intelligence artificielle qui chante sa chanson fétiche "Non, je ne regrette rien".
Dans le Clooser, Valérie Zooto parle de la mort de Edith Piaf à l'âge de 108 ans, aujourd'hui et pas le 10 octobre 1963.
Au réalisme correspond le surréalisme.
Au vitalisme correspond le survivalisme qui, lui-même, évolue en "néosurvivalisme" porté sur l'autonomie et l'indépendance par rapport au système économique global et sur une plus grande proximité avec la nature.
Au virtualisme, considéré comme la maladie du siècle, correspondrait-il au survirtualisme (terme toujours néologisme) comme une addiction incontrôlée ?
Alain Bashung chante "Immortels" pour les âmes religieuses.
Ce qui reste d'immortel, en dehors de cette vision religieuse, ce sont les idées écrites dans les consciences des vivants.
La science de Bucella par exemple
.
Contrairement à la chanson "Non, rien de rien" de Charles Dumont, qui fait table rase du passé, à propos de ses souvenirs, de ses amours, de ses chagrins, de ses plaisirs que resterait-il en mémoire ?.
Si on oublie tout au fur et à mesure par la maladie généralisée d'Alzheimer, quelle histoire aurons-nous à raconter aux générations suivantes ?
Même si ce sont de "neurones de l'autre côté du miroir" et même s'il y a "des infidélités de notre mémoire".
"Tout s'en va" chante Charles Aznavour avec humour.
Allusion