Le président-loser veut faire passer un test de crédibilité à Trump
par chapoutier
vendredi 30 mai 2025
Le président-loser veut faire passer un test de crédibilité à Trump.
Lors d’une conférence de presse à Singapour ce vendredi 30 mai, Narcisse 1er, pardon, je veux dire le président Macron, a affirmé que la décision [des USA] ou non de sanctionner la Russie si elle refuse un cessez-le-feu en Ukraine était un « test de crédibilité » pour les États-Unis de Donald Trump.
Une première remarque s'impose d'elle-même : entendre Macron parler avec condescendance de la crédibilité de Trump (ou de tout autre chef d’État) est assez croquignolet ! Ne faut-il pas commencer par avoir un minimum de crédibilité soi-même avant de décerner des médailles de crédibilité aux autres ?
Pour ceux qui n'ont pas tout suivi dernièrement, on en sait un peu plus sur le « moment de complicité » entre sa Brigitte et lui-même : « Dégage, espèce de loser », alors qu'il nous accusait d’être des fadas et des maboules.
Un lecteur labial travaillant pour The New York Post a donc révélé ses propos exacts : « Dégage, espèce de loser ». Que l'on apprécie ou non Brigitte, on admettra qu'elle maîtrise le sujet et qu'elle en parle en connaissance de cause, après tout, c'est elle qui le cornaque depuis le début de sa puberté, non ?
Je gage que Trump doit vraiment s'angoisser des conséquences si par malheur, il ne réussissait pas le test de crédibilité que Narcisse 1er lui impose. Un type que sa femme traite de loser publiquement vient décerner des médailles de crédibilité. Au minimum, Trump va se casser une côte tellement il doit se bidonner.
Pauvre France, chaque jour, il trouve un nouveau moyen de l'humilier sur la scène mondiale.
Macron fait la leçon à Trump : « Si la Russie […] n'est pas prête à faire la paix, Washington doit confirmer son engagement à sanctionner Moscou, c'est un test de crédibilité pour les Américains », il s'agit là de paroles bien senties de la part d'un type qui aurait supplié Brigitte : « Essayons, s’il te plaît » après qu'elle lui ait dit de dégager [espèce de loser].
Si Trump se casse une côte de rire, après que Poutine se soit fait une hernie pour raison d'hilarité non contenue, Macron pourra se vanter d'avoir eu raison des chefs de l'Amérique et de la Russie rien que par l'action mortelle de la franche rigolade.
Mais dans quel monde vit Narcisse 1er ? Avec les autres dirigeants européens de la « coalition des volontaires », Macron avait, le 10 mai, menacé Moscou de sanctions massives si la Russie ne consentait pas à un cessez-le-feu immédiat.
Des sanctions plus massives encore que ce qui a déjà mis en œuvre ?
Faut-il rappeler que toutes les sanctions possibles et imaginables ( Environ 20 000 sanctions ! ) ont déjà été dégainées depuis 3 ans et qu'il n'y a plus rien dans les tiroirs, tout ce qui pouvait donner lieu à sanctions a déjà été fait !
Et ceux qui en ont vraiment souffert, eh bien ce ne sont pas les Russes mais plutôt les Occidentaux, alors Macron ne risque vraiment d'intimider la Russie avec ses menaces de loser, comme le dit sa femme.
Si les sanctions massives depuis trois années n'ont pas dissuadé les Russes, ce n'est pas maintenant qu'ils vont se sentir contraint par l'Occident, ils ne vont pas accepter un cessez-le-feu, car ce cessez-le-feu n'est qu'un subterfuge pour permettre aux Européens d'expédier massivement des armes et des hommes de la coalition jusqu'au front.
Macron ne le sait peut-être pas, mais dans la guerre, ce n'est pas celui qui perd le conflit qui dicte les conditions de la paix ou d'un cessez-le-feu !
Alors M. Macron peut bien s’arc-bouter sur ses exigences et sauter sur place tel un jeune cabri, une négociation se fait au moins à deux et si l’adversaire, ici la Russie, ne l’entend pas ainsi et qui plus est, gagne sur le terrain militaire, les cris et les larmes de Macron ne sont que des vents capricieux d'une nuit d'été.
Mais notre Narcisse, gonflé de son exceptionnelle importance, souligne qu'il a l'oreille des puissants : « Je me suis entretenu il y a 48 heures avec le président Trump qui a marqué son impatience. La question maintenant, c'est : qu'en faisons-nous ? Nous [les Européens] sommes prêts. »
Prêts à quoi ? À partir en guerre ? Mais encore, il faudrait que Trump donne son accord et envoie ses propres soldats, et c'est de cela qu'il s'agit quand on nous parle de crédibilité.
Et Trump dans tout ça, il devrait faire allégeance et prouver sa crédibilité auprès de Narcisse 1er.
Rappelons qu'il y a quelques jours à peine, Macron faisait dire que les Russes avaient fabriqué des images par IA pour expliquer ce qui s'est passé sur l'aéroport de Hanoi, alors qu'en fait sa Brigitte lui intimait : « Dégage, espèce de loser ». Et c'est ce président-loser qui prétend imposer son agenda aux Russes comme aux Américains, et accessoirement, envoyer la jeunesse de France se faire tuer dans le Donbass.