La Nature : grande inspiratrice du savoir pour qui veut voir !

par Ecométa
mardi 30 avril 2024

Faire tomber la ploutocratie par le « Bon Savoir », par cette « substantifique » moelle évoquée par François Rabelais : science sans conscience n'ests que ruine de l'Humanité ! 

Vive la « Démocratie » et que tombe définitivement la « ploutocratie élitiste » et zélote qui abuse tout : la nature et notre nature humain ! Qui abuse notre Humanité et fait fi de la « dignité humaine » : du « Principe d’Humanité » !

La Nature : grande inspiratrice du savoir pour qui veut voir !

Faire tomber la ploutocratie par le « Bon Savoir », par cette « substantifique » moelle évoquée par François Rabelais : science sans conscience n'ests que ruine de l'Humanité ! 

Vive la « Démocratie » et que tombe définitivement la « ploutocratie élitiste » et zélote qui abuse tout : la nature et notre nature humain ! Qui abuse notre Humanité et fait fi de la « dignité humaine » : du « Principe d’Humanité » !

Si l'on prend le temps d'observer attentivement la Nature qui nous entoure, on ne peut qu'être frappé par la profonde sagesse, la philosophie, qui s'en dégage. En dépit des apparences parfois chaotiques, trois grands principes d'une vérité imparable semblent régler l'harmonie du monde vivant : la complexité, la diversité, et la complémentarité.

La complexité d'abord, qui se révèle à qui veut bien prendre la peine de gratter la surface unie des choses. Ontologiquement, naturellement, rien n'est simple, ni linéaire dans le règne naturel : Chaque élément, chaque processus, chaque être est un nœud vertigineux d'interactions, de rétroactions, d'interdépendances. Une toile immense et foisonnante où tout s'enchevêtre, se régule, se réinvente sans cesse dans un ballet d'une complexité proprement incrustée. Une complexité qui nous est par ailleurs révélée par la dernière physique : la physique la quantique qui consacre définitivement, scientifiquement, la complexité dans la nature et forcément dans le savoir en lieu et place du simplisme cartésien !

Ensuite une diversité sidérante, liée à cette complexité, qui foisonne à chaque échelle d'observation. Chaque espèce, chaque écosystème, chaque paysage est une variation singulière et irremplaçable sur le grand thème de la vie. Une diversité d'expressions qui semble être la clé de la formidable créativité et puissance d'adaptation du vivant dans toute sa splendeur tellement apparente que nous ne voulons pas voir : savoir !

Enfin, la complémentarité subtile qui orchestre toute cette ronde apparemment disparate. Face aux inévitables contraintes, conflits, aléas qui jalonnent l'épopée naturelle, rien n'est jamais vraiment contradiction, opposition stérile. Mais au contraire un jeu subtil d'arrangements, d'équilibres dynamiques, de fécondations réciproques, une philosophie naturelle, de la nature raisonnable, qui permet d'intégrer ces tensions dans une danse solidaire plutôt qu'un affrontement mortifère.

La Nature nous donne ainsi constamment à voir et logiquement à savoir , ces trois règles fondatrices : la densité complexe des phénomènes réels, la diversité luxuriante des formes de vie, la complémentarité créatrice des forces contraires. Trois règles déterminées mais non déterministes, structurées mais ouvertes, sévères mais accueillantes aussi.

Pourtant, force est de constater que notre savoir moderne - scientifique, technique, économique - peine encore à se ressourcer à ces principes naturels primordiaux. Trop souvent, nous avons eu tendance à simplifier, uniformiser, cliver là où la Nature nous montrait la voie d'une approche organique et féconde de la complexité, de la pluralité, et des contraires réconciliés.

N'est-il pas temps de réapprendre à lire ce livre de la Nature Naturante qui a pourtant été le terreau de notre humanité ? De réenraciner notre rapport au réel dans ces lois immanentes de sagesse cosmique qui font la pérennité du Grand Œuvre Vivant ?

Ce n’est pas le rationalisme qui règne dans la nature mais une rationalité très complexe « écosystémique » et même « métaécosystémique » ! Pourquoi, alors, dès lors : notre savoir doit être rationaliste ? 

C'est tout l'enjeu des défis civilisationnels qui sont les nôtres aujourd'hui : réussir une véritable renaissance écosystémique et quantique qui ressourcera nos savoirs, nos techniques, nos pratiques dans ces trois préceptes naturels de complexité, diversité et complémentarité fructueuse. En un mot, retrouver l'humilité de la Vie face à la toute-puissance de ses propres créations.

À propos d’humilité, il serait toutefois injuste de penser que cette dérive éloignée des lois naturelles soit le fait de la majorité populaire : de Monsieur et Madame Toulemonde ! Car le peuple, lui, dans son sens commun, son « Bon-Sens » et sa sagesse vernaculaire, a toujours cultivé un lien d'évidence avec les rythmes du vivant.

Les paysans, artisans, peuples indigènes et bien d'autres ont dû, par la force des choses, composer avec la complexité des écosystèmes, honorer la diversité des terroirs, s'inscrire dans les complémentarités des cycles saisonniers pour assurer leur subsistance.

Non, cette rupture avec la Nature procède avant tout d'une forme d'hubris venue d'en haut, portée par certaines élites intellectuelles, économiques et politiques. Une démesure orgueilleuse les ayant amenées à se croire au-dessus des lois du vivant, aptes à tout domestiquer par une raison désincarnée.

À cela s'est ajoutée la cupidité et l'avidité sans bornes des tenants, propriétaire des biens de production, et leurs aboutissants financiaro- affairiste, niant les principes de régénération au profit d'une logique d'exploitation effrénée des ressources naturelles censément inépuisables. Et que dire des ressources humaines corvéables à merci ! A ce sujet, ceci fait quatre décennies que nous sommes passés dans le monde de l’entreprise, de la Direction des Relations Humaines, liée à une sociologie d’entreprise qui a duré à peine deux décennies ; aux « Direction des Ressources Humaines ».

Ceci fait, qu’après les « trente glorieuses » nous vivons les « quarante piteuses » avec une modernité régressive en termes de « Principes d’Humanité », de « dignité humaine ». Mais ce ne sont pas les quarante piteuses pour tout le monde quand on voit le niveau honteux des fortunes qui se sont créées en quelques décennies ! Ceci, les « Ressources » expliquant sans aucun doute tout cela !

Contre ces visions déracinées, c'est bien par un retour aux sources populaires, un réenracinement dans la « Démocratie » au sens large, que nous pourrons retrouver la voie de l'entendement du réel complexe, divers et fécond. C’est seulement de cette façon, par la démocratie, en réarticulant nos savoir au service de tous et non de quelques-uns, que nous pourrons retrouver un semblant de « Bon savoir », de bon sens populaire, de cette « substantifique moelle » comme disait François Rabelais ! Un bon savoir qui visiblement n’entre pas en âme maligne, mais un mauvais savoir dont la malignité, avec le « rationalisme cartésien » et le « positivisme comtien » : fait sa couche ! 

Il nous faut réarticuler nos savoirs et nos pratiques avec ce que la Nature n'a eu de cesse de nous enseigner pour qui sait l'écouter.

Cerise sur le gâteau, la « SCIENCE », par la « physique quantique », déjà évoquée, qui consacre définitivement la complexité, la diversité, la complémentarité de toutes choses, science dure s’il en est, qui réconcilie « Nature et science ».

Ainsi par ses conclusions « hautement philosophiques », les acquis intellectuels du 20e siècle de la physique quantique, avec les théorèmes d’incomplétude, d’incertitude et d’impossibilité, limitent le savoir tant dans le domaine du raisonnement que dans celui de l’action : un appel à la prudence à l’entendement à la bonne intelligence ! Un appel à la raison raisonnables, au ni-trop, ni-trop peu de la première épistémologie ; la philosophie ! 

Pourquoi, alors, dès lors : notre savoir doit être rationaliste ? Par l’hubris et la cupidité des élites !

L’économie comme pratique sociétale existait bien avant la science économique, ou plutôt les sciences économiques, car elles sont pléthores comme autant de moyens à mettre en œuvre, qui, le plus souvent s’ignorent les uns les autres voire même se combattent ; repensons tout cela à l’aune de la physique quantique, de la systémie écosystémique et même métaécosystémique. Comme les physiocrates l’ont pensée il y a deux siècles, à l’aune de la physique mécaniste newtonienne-cartésienne, pensons l’économie en termes de complexité écosystémique quantique ! L’éconimie est un système et qui plus est, un système ontologiquement sociétal : à la place de la notion de « marché » exclusivement entrepreneurial, affairiste même : mettons société et tout ira beaucoup mieux ! 

Vive la « Démocratie » et que tombe définitivement, par le bon savoir, par l’intelligence contre la « malignité » : que tombe cette ploutocratie élitiste » qui abuse tout ! 


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