Le vieillard cacochyme

par C’est Nabum
mardi 2 avril 2024

 

L'immoral parasite perpétuel.

 

Une momie continue de puiser allégrement dans les finances publiques pour poursuivre une carrière politique tout autant que publique à grand frais. Tout y passe entre ses droits à la retraite, une pension conséquente, des avantages matériels et naturellement le chauffeur pour ses divers transports dont certains ont défrayé la chronique.

L'homme est au-dessus des règles et des examens de moralité. Son lourd passif quand il était un homme plein de vigueur et de désirs inavouables est passé sous silence eu égard à ce symbole qu'il est devenu dans l'esprit des gens. Il bénéficie ainsi d'une immunité à perpétuité pour ne jamais devoir répondre de turpitudes qui sont pourtant de notoriété publique à moins que la rumeur ne se fonde que sur du vent.

Mais si tel est le cas, pourquoi n'y a-t-il jamais eu une enquête sérieuse pour éventuellement laver à jamais la réputation de celui dont on prête des comportements qui relèvent du crime sexuel ? Il est protégé, sanctuarisé par un bilan passé qui en fait le paradigme absolu dans sa catégorie. Il démontre qu'on peut tout faire à titre privé et intime quand on atteint ce niveau de popularité tout en insultant ceux qui savent et se montrent impuissants à couper les ailes de ce vieux coucou.

Sa longévité pour sucer éternellement les finances publiques est une insulte aux chômeurs en fin de droit, aux déboutés des droits sociaux, aux nombreux Français en situation d'extrême pauvreté tandis que l'autre parade et s'affiche telle une momie sortie du congélateur. C'est la démonstration que nous vivons dans une Monarchie dont le fait du Prince permet de couvrir les plus grandes abjections de ceux de sa caste.

Il serait grand temps que de tels individus bénéficient d'une date de péremption, qu'ils cessent de puiser dans le trésor public. Serait-ce ces voyages lointains pour assouvir quelques désirs qui l'ont empêché de remplir une bourse de précaution afin d'assurer ses vieux jours ? Est-ce encore son arrière-train de vie qui ne lui permet pas de se satisfaire de son opulente retraite ?

On peut s'interroger sans jamais recevoir de réponse puisque tous les décideurs sont dans le même cas : insatiables d'argent et de divers petits plaisirs que les lois qu'ils votent, interdisent légitimement à un peuple qui ne vit pas sous le même pied qu'eux. C'est ce qu'on nommait sous l'ancien régime les privilèges, ceux-là qui auraient été abolis une nuit d'un 4 août.

Depuis, les casseroles s'accumulent dans cette caste sans que rien ne soit entrepris pour que cesse ce manège dont notre vieillard cacochyme est la tête de gondole, le paradigme de l'abjection et de l'ignominie. Les pires accusations pèsent sur ce personnage mais qu'importe ce que peuvent en dire certains policiers qui ont enquêté à son propos, il est au-dessus des lois et surtout de la morale.

Le plus intolérable, compte tenu de son âge avancé, réside dans tous ces panégyriques qui sont en préparation dans les médias qui le moment venu multiplieront les émissions spéciales, les rétrospectives (ce terme lui sied à merveille) et les honneurs posthumes. Il n'est même pas à écarter l'éventualité d'une panthéonisation et d'un hommage national. Ce serait alors toucher le fond.

Le nommer c'est naturellement prendre le risque de se trouver sous les feux d'une justice plus prompte à laver plus blanc l'honneur des ordures que d'enquêter sur un passé plus que trouble. Rien ne justifie de tourner le dos aux abjectes perversions d'un grand commis de l'État. Ceci n'aurait rien à voir dans une Démocratie mais justement, ce n'est pas le cas de cette Raie publique Française à la devise équivoque : « Indignité – Immunité - Perversité ».

Il se peut qu'on me classe parmi les mauvaises langues et que je ne fais qu'ici que cracher un venin qui ne restera pas dans les annales. J'en assume le risque tant la permanence de cette situation m'indigne et me révulse.

Tableaux de Francisco de Goya


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