L’équipe de France se trouve

par Joyce Acker
vendredi 2 juin 2006

La prestation de l’équipe face au Danemark a été convaincante. De bon augure pour le début de la compétition dans huit jours.

On touche au but. Mercredi soir, l’équipe de France a présenté de grandes qualités face à l’équipe danoise, et s’est imposée sur le score de 2 à 0. Les joueurs tricolores ont montré un réel potentiel collectif, et ont dû rassurer bon nombre de sceptiques. Le sélectionneur peut souffler : la préparation se déroule bien, et il a presque trouvé son équipe type.

Avec un Zidane un peu en dessous de son niveau de jeu, on aurait pu présager le pire. Il n’en a rien été. La défense centrale Thuram-Gallas a été impériale, (mis à part quelques petites erreurs d’appréciation), ce qui a permis aux latéraux de porter le danger à l’avant et d’assurer une partie tranquille à Barthez. Au milieu, Makélélé et Vieira ont répondu présents au défi physique danois, Zidane a bien servi de pivot et de point d’appui, et Malouda, en électron libre sur le côté gauche, a très bien combiné avec Henry, qui a trouvé la faille à la 13e minute de jeu, à la suite d’une déviation de Saha.

En deuxième mi-temps, les changements effectués par Raymond Domenech n’ont pas altéré le jeu français, et ont même apporté deux certitudes : Franck Ribéry a sa place dans cette équipe, et Djibril Cissé peine à redevenir le grand attaquant (meilleur buteur du Championnat français en 2002 et en 2004) qu’on connaissait. Le premier a tenu toutes les promesses. Virevoltant, imprévisible, il a répondu de belle manière à l’appel du public de Bollaert qui scandait son nom, en obtenant un penalty à la 75e minute. Quant au second, sa prestation a été sensiblement la même que contre le Mexique. Manquant de réalisme et d’efficacité, il est probable qu’il restera sur le banc de touche pendant la Coupe du monde.

Domenech a son équipe type. Barthez dans les buts, Thuram, Gallas, Abidal et Sagnol en défense, Makélélé, Vieira, Zidane et Malouda au milieu. La seule question encore en suspens concerne l’attaque : Henry est le seul titulaire indiscutable, et son association avec Saha semble efficace, mais Ribéry pourrait changer la donne au milieu des Cissé, Trezeguet et Wiltord.

Si tout cela laisse présager le meilleur pour l’Allemagne, on peut tout de même regretter un léger manque d’ambition dans le choix des matchs de préparation, avec l’absence de poids lourds du football, et un match final contre la Chine.


Lire l'article complet, et les commentaires