Les extraordinaires aventures du président Macron autour du monde !

par Krokodilo
mercredi 28 mai 2025

- Monsieur le président, merci d’avoir accepté de faire le point sur l’actualité, notamment les incidents qui ont émaillé vos voyages à l’étranger et enflammé les réseaux sociaux. Commençons, si vous le voulez bien, par l’incident du train, le fameux mouchoir en papier où certains ont cru voir un sachet de cocaïne.

- Il s’agissait de politesse, je n’allais pas laisser traîner un mouchoir sur la table, devant les caméras !

- Certes, mais selon votre langage corporel, vous paraissiez un peu gêné en le cachant dans le poing fermé, masqué par l’autre bras, le geste d’un élève dissimulant ses pompes... Pourquoi ne pas l’avoir mis dans votre poche, comme tout le monde ?

- Un président français ne met pas ses mouchoirs sales dans la poche ! À l’Élysée j’ai du personnel, je le jette (pas le personnel, le mouchoir) et on m’en apporte un autre. Les complotistes voient le mal partout !

- Ce n’est guère convaincant…

- Bon, vous voulez un scoop ? Je vais vous dire la vérité : effectivement, ce n’était pas un mouchoir mais un papier, sur lequel j’avais noté les codes de la valise nucléaire ! Starmer et Merz sont très intéressés par mon idée de couverture nucléaire européenne, ils voulaient voir comment ça fonctionne...

- Dont acte. Et qu’en est-il de cette scène dans l’avion avec votre épouse, où certains ont vu une « gifle », des images d’abord déclarées comme fausses par vos services, puis qualifiées de « chamailleries » et de « chahutage » habituel entre vous. La porte-parole de la Russie a même évoqué "la main de Moscou"... Les télévisions ont diffusé la scène au ralenti, et plutôt qu’une gifle, on y voit une poussée au menton et sur la bouche, non ?


- Exactement ! C’est un geste de « self défense ». Je ne voulais pas le révéler avant les futures négociations avec le président russe qui, je vous le rappelle, a longtemps fait du judo, mais voilà : je m’entraîne au kravmaga avec Brigitte, afin d’être au niveau de Poutine – on ne sait jamais... La France, elle aussi, a un président sportif et pugnace ! Je voulais en faire la surprise aux Français !

- Tout s’explique. Pour en finir avec ces ragots, un mot sur la séquence des mains avec le président Erdogan ?

- Pareil - il me montrait une prise d'auto-défense : pour se libérer une main, il suffit de saisir un doigt et de le tordre. Il m’a d’ailleurs fait mal.

- Tout est clair. Passons à une actualité plus sérieuse : l’Ukraine. Où en est-on ?

- Vous savez qu'avec le président Trump nous avons adressé un ultimatum à Poutine ?

- Apparemment sans effet.

- Malheureusement. J’ai donc proposé qu’on lui fixe cette fois une « date butoir », sous peine de sanctions terribles.

- Et s’il ne bouge pas ?

- On enchaînera avec une sommation et, pour finir, un oukase, terme d’origine russe qu’il comprendra peut-être mieux.

- Et si toutes ces injonctions échouent malgré tout ?

- On reprendra du début : ultimatum, date butoir etc., jusqu’à ce qu’il cède.

- Un message de fermeté, donc. Un mot sur l’autorisation réitérée par le président Merz de tirer des missiles modernes en profondeur sur la Russie ? Sachant qu’il faut fournir une assistance technique et une autorisation, ne craignez-vous pas une réplique de la Russie sur les intérêts de la France ?

- Oui. Pour cette raison, nous avons conseillé aux Ukrainiens de tirer plutôt des Taurus, des Himars ou des Storm shadow, tandis que les Allemands recommandent les missiles français et anglais, et les Anglais plutôt les Taurus et les Scalp.

- Pas d’unanimité européenne donc ?

- Au contraire : nous sommes tous d’accord pour que les autres tirent les premiers !

- Merci, monsieur le président ! Grâce à vous, la France n'exporte plus seulement du luxe et des armes, mais aussi des sourires, de la joie et de la bonne humeur !


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