France Guillain revendique « Le bonheur d’être nu » !

par la Singette
samedi 16 février 2019

Les naturistes ne sont pas des obsédés sexuels mais des personnes équilibrées. Vivre en harmonie avec la nature n’est pas inné. Cela suppose aussi une démarche émancipatrice face aux normes imposées par la société. France Guillain nous invite à visiter les centres et clubs naturistes pour partager avec elle le bonheur d’être nu en famille et sans œillères. Un livre à mettre entre toutes les mains pour crever une fois pour toute, l’abcès des trop nombreux préjugés, qui échoient au naturisme, pourtant gage de bonne santé mentale et physique.

En l’espace de seulement quelques semaines, deux ouvrages écrits par des naturistes ont été publiés. Le premier, celui de Julien Wolga. J’en ai déjà longuement parlé. Il est sorti chez un éditeur confidentiel, réceptacle de thèses universitaires, qui est ardu et se veut très sérieux et pointu.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9657

A contrario du présent livre très lisible par tout un chacun, que j’ai entre les mains, qui est écrit par France Guillain. C’est une femme aguerrie de la plume, avec déjà pas moins de 30 titres à son actif, dont 5 consacrés aux voyages en tant que navigatrice à la voile, 21 à la forme et au bien-être, 4 à la littérature dont deux réservés au thème du naturisme.

Deux générations de naturiste à eux seuls, deux visions différentes au niveau du vécu mais qui se rejoignent malgré tout sur les bienfaits du naturisme au niveau de la santé !

 

Née en Polynésie et de formation scientifique, France a navigué sur toutes les mers du globe et en famille durant une vingtaine d’année. Ca forge forcément le mental et un caractère bien trempé. Diplômée en diététique et esthétique, enseignante et reporter, conférencière dans le monde entier, elle se veut la révélatrice de la santé naturelle et du bien-être qui se reflètent en nous.

C’est tout naturellement qu’elle revient à ses amours premiers du naturisme dans cet ouvrage pour contrer les préjugés, fantasmes et autres clichés qui étendent leurs tentacules aux corps nus dans la nature et en collectif. Elle tente d’apposer sans l’imposer un autre regard sur tous les bienfaits de la pratique du naturisme pour notre existence.

Sa vie riche et bien remplie donne sens à son ouvrage dans ses argumentations en faveur du vivre à nu et au naturel en clubs ou centres naturistes.

Elle évoque tour à tour toutes les arcanes du naturisme et son livre s’adresse autant aux personnes déjà naturistes qui trouveront quelques sujets de réflexions sur leurs pratiques, mais aussi aux textiles. Pour paraphraser le titre du film de Woody Allen, son ouvrage aurait tout aussi bien pu s’intituler sans aucune fausse pudeur : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le naturisme sans oser le demander.

C’est tellement vrai d’ailleurs, qu’elle-même se vivait au départ en naturiste sans même le savoir. Baignant dans une enfance chaleureuse en Polynésie où le corps n’était pas encore tabou, contrairement à nos jours. Comme le précise mon ami Jean-Charles lors d’une interview que j’avais consacrée à des personnalités naturistes singulières en 2008. Il y vit depuis de nombreuses années et aime à évoquer la société nudienne polynésienne avant l’arrivée des évangélisateurs qui prônèrent et imposèrent la honte du sexe. 

 « Un récit du bel-aïeul parlait de gens nus venant à la ville qui horrifiaient ces gens tout habillés de blanc contre la chaleur ... et qui les faisaient s’habiller et leur vendre alcool et bible ! C’était au début du 20 ème siècle ... il y a peu. La vahiné nue lascive c’est du fantasme de quelques Gauguin et matelots obsédés sexuels en manque.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article8557

Même si, de son temps France découvrait  : « les mamas de nos îles (qui) allaient à cinq heures de l’après-midi se laver et se savonner toutes nues en riant très fort, à la rivière non loin de là… en bas du petit pont, mais ça , c’était taata oviri, sauvage, pas civilisé, quoi ». (page 11)

C’est d’autant plus étonnant pour elle, que c’est par l’entremise d’un de ses premiers ouvrages publiés : « Le bonheur sur la mer ». Il fut considéré comme le livre le plus naturiste en 1974, par la fédération français de naturisme (FFN). Elle découvrit en quelque sorte ce que pouvait recouvrir (si je puis dire), ce qu’était la notion de naturisme. A une époque précisément, comme elle le précise dans ses remerciements « où je ne savais même pas ce que le mot naturiste signifiait ! Car je ne m’étais jamais promenée nue. Par contre nous vivions en pleine nature à longueur d’année ». (page 229)

Cet ouvrage s’interroge sur la question existentielle géographique et culturelle, sur ce qui se passe précisément et sans fard « dans les trois cent soixante-quatre lieux naturistes français ? » Que font ces 2,6 millions d’individus nus au soleil chaque été, ces 13,4 millions de naturistes occasionnels tandis qu’à l’extérieur, les autres, les « textiles » comme ils disent ne voient et ne parlent que de sexe, et s’interrogent sur le bon état mental de ces étranges pratiquants ? » (page 8)

Sa première fois naturiste officielle à elle, ce fut lorsqu’elle planta la tente à Héliomonde, un centre naturiste dans la banlieue de Paris.

Et comme pour cerner le sujet du naturisme, il vaut mieux lui apposer une définition afin de mettre tout le monde d’accord et avancer raccord. France s’est tenue à celle de la FFN édictée en 1974 et qui commence tout de même à dater et n’a pour ainsi dire jamais été remise au goût du jour. « Le naturisme est une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun qui a pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect d’autrui et celui de l’environnement ». Si vous rajoutiez au sujet du respect, dans le but de s’améliorer et d’améliorer la société, vous atteindriez presque quelques arcanes de la philosophie franc-maçonne ! J’arrête là les comparaisons !

Mais encore et de façon similaire, sous la plume du regretté Georges Brassens :

« La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors ».

Car, quand vient se greffer la notion d’économie de marché, tout est foutu et tous ces préceptes humanistes se taillent en sucette chez les naturistes. Comme on le verra dans mon article.

Tout au début de son ouvrage, France nous vante les débuts de Monte Verità et les prémices du naturisme, qu’elle situe, je cite : « en Italie près de Lugano  » (page26). Alors qu’il se trouvait en Suisse italienne à Ascona !

 

Je peux en parler puisque j’y suis allée avec le Bartos pour les repérages de son roman « Dagmar » qui se déroule en partie à la communauté Monte Verità. Avec laquelle il partage des affinités libertaires et culturelles. Alors que France, la limite dans ses activités aux bains dérivatifs (dont elle est incontestablement une spécialiste internationale) et au végétarisme. France comme son collègue Julien Wolga a trop le nez dans le guidon et ne cesse de vouloir toujours retomber sur ses domaines de prédilection où elle excelle. Pour ne jamais se mettre en danger, elle passe à côté sciemment ou pas (à elle de le dire) d’autres sujets qui sont pourtant en rapport avec le naturisme, mais peuvent toucher les sphères intimes du politique. Sujet tabou, s’il en est, pour les naturistes actuels (du moins ceux médiatisés).

J’ai découvert un article très touffu à consonance franc-maçonne (décidément, ils sont partout, mais que fait la police ?) d’un auteur très cultivé qui apporte la sa pierre à l’édifice de la contradiction à France, sous le titre  : MONTE VERITA : UNE UTOPIE « REALISEE » ENTRE KONSERVATIVE REVOLUTION[1], FREIKÖRPERKULTER[2], LEBENSREFORM[3], OCCULTISME ET ANARCHIE. https://yveshivertmesseca.wordpress.com/tag/monte-verita/

Il prouve que Monte Verità n’était pas seulement un repère d’hygiénistes mais aussi de toutes les composantes des lumières libres et humaines du début du 20ème siècle, qui se cherchaient, s’éprouvaient, s’interpellaient, savaient s’écouter en résonnance les un(e)s aux autres. Pour œuvrer en chœur vers une alternative de vie possible à l’industrialisation à tout va du capitalisme en pleine ébullition, qui allait se caractériser et mener à la boucherie de 14 / 18.

 

Forcément à un moment ou à un autre, il a fallu qu’elle indique la différence fondamentale entre naturisme et nudisme. D’autant plus pour elle qui se déclare naturiste. « Le naturisme n’a jamais cherché en aucune manière à banaliser la nudité. Contrairement au nudisme qui fait de la nudité une fin en soi, que ce soit en privé, sur une plage, le naturisme ne conçoit la nudité qu’en tant qu’élément d’un ensemble de pratiques d’habitudes de vie tendant à rapprocher l’homme de la nature afin de cultiver une bonne forme physique et morale, de se sentir bien dans son corps comme dans sa tête ». (page 128)

En prolongement, elle souligne encore que « le naturisme se trouve exactement aux antipodes de cette dictature de l’apparence et du « faire semblant ». Le naturisme n’exhibe pas le corps, il lui laisse le droit d’exister. Il reconnait à chacun sa place au soleil en tant que personne, qu’être humain à part entière même s’il en manque « quelques morceaux », même si la nature n’a pas rempli son contrat ». (page 155) Donc pas de complexes des corps dans le petit monde naturiste. Pas de canon officiel de la beauté à mettre en avant.

 

« Que tu sois beau beau ou laid, fais ce qu’il te plait », comme aurait dit le regretté Higelin dans un rock endiablé.

 

Elle parle aussi de la quiétude des femmes naturistes sur les plages, à ne pas subir les affres d’un dragueur macho, le peigne dans le slip de bain. Quelle joie quel bonheur !

 

Elle se réclame d’un naturisme familial où les enfants s’épanouissent nus en liberté hors du regard parfois pesant de leurs parents et en toute sécurité.

 

Pour les lectrices et lecteurs qui penseraient que le naturisme ne se pratique qu’en vacances et pas toute l’année. Détrompez-vous. Gens des villes et des grosses agglomérations à la vie trépidante, des lieux naturistes existent tout près de chez vous. C’est ce qui s’appelle les clubs naturistes d’essence associative et non lucrative. France ayant vécu très longtemps en région parisienne vous recommande celui d’Héliomonde (qui n’est pas le seul, le CGF de Villecresnes (94) dont le Bartos fut membre une bonne décennie est très bien aussi). « Pour ma part, habitant Paris, mes cinq filles ont eu la chance de passer durant des années le mercredi, le samedi et le dimanche, chaque semaine, plus toutes les petites vacances scolaires, dans un de ces lieux naturels à côté de Saint-Chéron dans l’Essonne ». (page 38).

Il existe même des clubs sans terrain qui pratiquent malgré tout moult activités naturistes. Se sentir naturiste, c’est aussi pour elle : « une façon de se sentir différent du commun des mortels ou au contraire d’appartenir à une communauté  ». (page 39).

Les valeureuses créatrices et valeureux créateurs du nouveau club naturiste en Côte d’Armor ne démentiront pas les propos de France.

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lamballe-armor/la-bonnaie-nat-association-naturiste-a-henansal-10-02-2019-12206046.php

Ce qui signifie aussi que durant toute l’année et sous toutes les latitudes, il est possible de se vivre naturiste dans un club naturiste en France ou ailleurs.

France Guillain évoque l’énorme problème actuel des centres naturistes qui voient débouler ses hordes sauvages de textiles en toute impunité et ses ados rétrogrades à la vie en nudité. Elle débat autour de la notion de nudité obligatoire qui devrait prévaloir en des lieux naturistes voués aux corps nus en collectivité.

« Cette obligation de nudité ne s’adresse qu’à celui ou celle qui refuse complétement de se mettre nu là où c’est obligatoire, c’est-à-dire dans l’eau de la piscine ou de la mer ». (page 45)

En employant un tel langage, elle s’inscrit dans le sillage du nu toléré et facultatif, de la tolérance aux vêtements dans les lieux naturistes sauf exception à la piscine et à la mer. Ce qui signifie que partout ailleurs, vous pourrez vous balader habillé et l’éthique naturiste, vous vous asseyez dessus.

Cette situation et ce discours intolérable pour les naturistes qui vivent à l’année dans les grands centres naturistes ou en tant que simples vacanciers qui veulent le respect du naturisme sur place, fait le nid des grands centres, qui souhaitent de plus en plus par souci de rentabilité obtenir le mélange des genres entre textiles et naturistes et ainsi remplir leurs caisses.

Avec en sus, toutes les autres dérives qui viennent se greffer dessus dans le mode de vie au sein de ces centres où les vacanciers en provenance des villes ont de plus en plus tendance à utiliser leur voiture, quads, trottinettes électrique ou autres saloperies, au lieu de marcher ou véloter. Ils sont prisonniers du toujours consommer plus et vivre vite. Il s’en suit l’implantation d’antennes de réception wifi pour que les hôtes « naturistes » restent connectés à leurs tribus. Avec les nuisances à la santé sous les pins que cela peut occasionner.

L’association » Respect-Santé-Nature » implantée depuis 2012 au CHM de Monta est au cœur de cette lutte. Etonnant que France qui y a très souvent séjourné ne le la cite pas dans son ouvrage !

http://respect-sante-nature.fr/association-respect-sante-nature-chm/

Cette noble association se bat aussi pour le respect du naturisme et le respect des propriétaires de bungalows à ne pas devenir les vaches à lait de la direction du CHM. Tout comme d’ailleurs chez son proche voisin Euronat où des associations livrent eux aussi leurs propres combats.

https://www.ife-aide.eu/infos.html

https://www.ife-aide.eu/infos.html

Sans parler d’une paillotte posée à même la dune en complète infraction avec la loi littoral. Sans compter encore, une salle de gym textile implantée en plein cœur du centre commercial, à la place des salles d’activités culturelles en été. Elle va générer moult pollutions, textiles, bruits, regards pervers…

Car tout n’est pas tout rose dans le petit monde naturiste où les bisounours à poil ont déserté le navire depuis bien longtemps !

 

France donne un point de vue enjôleur du naturisme sans pointer les discordances avérées entre le mode de vie proposée à nu et les réalités économiques, qui prennent le pas et détériorent la philosophie naturiste qu’elle propose à la base.

Quant au tabou et la honte du sexe qui tourneboulent les esprits perturbés par l’élément caché dans les sociétés textiles, il obnubile tellement qu’on se demande, au nom de la pudeur, comment il se gère chez les naturistes. France en parle très librement. Elle souligne avec brio l’hypocrisie des vêtements qui a clairement une fonction érotique. « Le vêtement n’a pas pour fonction essentielle d’occulter le sexe. Bien souvent il sert à le souligner, à mettre en valeur les fesses et les seins. Il n’empêche que le répertoire des opposants à la nudité dans le naturisme tourne bien autour de ces demi-feuilles de vigne nommées slips ou strings, côtoie l’intolérance, frise parfois la violence et le manque de toute évidence de l’amour le plus élémentaire pour son prochain  ». (page 147)

France, dans un chapitre, passe en revue tous les attributs du corps, des seins, aux fesses au sexe. Pour enfin annihiler une fois pour tous les mots dégradants qui les désigne.

Sans complexe, les corps à nu s’acceptent bien volontiers au fil des ans. « Le naturisme permet peut-être d’accepter non seulement la différence, mais aussi l’évolution de son propre corps au fil de la vie, de ne pas paniquer au premier cheveu blanc ou aux premiers poils blancs, de continuer de se regarder, d’être regardé comme une personne et pas un corps vieillissant ». (page 157)

 

Il est aussi dommage que le naturisme urbain n’ait pas été évoqué dans un chapitre du livre, d’autant qu’il est devenu de plus en plus actif et attractif à Paname et Marseille et d’autres agglomérations.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9546

 

Même si de mon point de vue, je me pose la question s’il s’agit encore de naturisme, telle qu’elle l’a défini avec brio dans son ouvrage !

Je préfère laisser la parole sur le sujet des bobos des villes à Michel Onfray, qui en parle beaucoup mieux que moi dans les colonnes d’un canard économique vraiment gaucho : l’Echo, en date du 1er février 2019 :

« L’écologie est récupérée par les bobos urbains libéraux en mal de religion civique : "sauver la planète" est leur mantra. Si tel était vraiment leur souhait, pourquoi alors s’acharner sur les individus modestes que l’on culpabilise de polluer avec leurs vieilles voitures, de dégrader la planète avec leurs déchets, de la détruire avec leurs nourritures, tout en épargnant la classe supérieure avec ses voyages en avion, sa consommation excessive de métaux rares et très polluants à laquelle oblige la multiplication de leurs ordinateurs, de leurs portables, de leurs instruments domotiques, de leurs écrans et de leurs maisons multiples ? Ou même avec le moteur électrique de leurs voitures hybrides qui pollue plus qu’un diesel si l’on prend en compte le coût écologique des métaux rares qui le composent et qui s’avèrent impossibles à recycler. À quoi il faut ajouter que ces moteurs obligent à pérenniser le nucléaire sans lequel ces écologistes ne pourraient pas recharger leurs batteries, les énergies renouvelables ne le permettant pas… »

https://www.lecho.be/opinions/carte-blanche/michel-onfray-le-systeme-ne-se-laissera-pas-confisquer-le-pouvoir-qu-il-a-reussi-a-voler-au-peuple/10093462.html?fbclid=IwAR3QRufEUxiIP7cuNCsyPfz09ttuuNd-EwFGw9BVeKnXieZE6kOPqyyTyFw

 

Malgré mes quelques bémols, je reconnais à cet ouvrage un réel talent d’informer tous les publics au sujet du naturisme, comme vecteur de santé mentale et physique.

A quand un second tome sans omission cette fois de toutes les composantes du naturisme. Je pense particulièrement aux couples de femmes ou d’hommes avec ou sans enfant, qui représentent aussi un vecteur non négligeable de nos jours, du naturisme familial qu’elle défend ardemment.

A savoir également, que le naturisme à teneur hygiéniste n’est pas le seul naturisme existant. L’exemple de Monte Verita en son temps le prouve et rejoint les aspirations des pionniers du naturisme en France à la Belle Epoque sous l’égide des trois composantes hygiénistes, spiritualistes et anarchistes. Elles se vivaient non pas en concurrence mais en harmonies dans leurs combats légitimes pour décorseter les corps des femmes et des hommes et les libérer des carcans sociétaux.

 

France Guillain a publié un ouvrage incontournable en 2019 sur le sujet encore hélas tabou du naturisme, qui s’adresse à un public curieux et ouvert d’esprit.

Je le recommande et soutiens son travail de « vulgarisation » du naturisme à nu, sans faux semblants, sans fards et sans langue de bois vermoulue.

 

France Guillain, Le Bonheur d’être nu Naturisme : un autre regard sur la vie, éditions Albin Michel, 220 page, 18 euros, janvier 2019

 

Tous les visuels sont issus de l’expérience de Monte Verita

  


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