Vendre des salades
par Papybom
jeudi 11 octobre 2012
Elle est belle, elle est belle ma salade ! Même une feuille de choux peut se vendre. L’avantage pour les médias n’est-il pas le droit d’informer. La vérité du jour, ne sera pas celle de demain. Les salades aussi peuvent virées…
Je vous propose de découvrir un livre : Vendre des salades sans en raconter
Auteur(s) : V Leclabart
Résumé :
"Que se passe-t-il dans votre tète, à vous Français ? Vous semblez perdus, déboussolés, frustrés aussi, alors que rien ne vous manque !" Redoutable interrogation d'une interprète de Shanghai au publicitaire Vincent Leclabart ! Les trente dernières années ont certes été marquées par plusieurs crises économiques bien identifiées ; mais un bouleversement majeur, survenu au tournant du millénaire est, lui, passé inaperçu. Fatigués de subir les messages dédaigneux et paresseux des hommes politiques et des publicitaires, les citoyens-consommateurs se sont révoltés. Emancipés et mieux informés, ils refusent désormais d'acheter du vent. A travers la correspondance de ce professionnel lucide avec une jeune Chinoise qui s'interroge sur la France, les évolutions économiques, les interventions politiques, les modes et les tendances, les utopies et les attentes de l'opinion, des années 1980 à nos jours, défilent et se donnent à comprendre, expliquant la "satiété" de consommation dans laquelle nous nous trouvons finalement aujourd'hui.
Autrefois, nous avions le marchant de « Quatre saisons ». Il nous manque cruellement un marchant des quatre raisons :
Avons-nous raison de croire les promesses des candidats aux élections ?
Avons-nous raison de croire au désintéressement de nos dirigeants ?
Avons-nous raison de nous battre, entre nous, pour l’émergence d’un parti politique ?
Avons-nous raison de favoriser le bipartisme au détriment des autres solutions ?
Pour compenser notre consommation d’une politique bien grasse, nous appliquons le slogan nous incitant à consommer 5 fruits et légumes par jour. Mais ce n’est pas obligatoire d’avaler les salades vertes de Duflot, par exemple !
Comment ces salades peuvent elles arriver jusqu'à nous ? Pas par la promo d’un magasin ou sur les conseils d’un ou d’une ami. C’est le travail de lobbying dans les médias et la pression sur nos dirigeants. Eux connaissent la méthode pour rafraîchir une salade flétrie.
C'est très simple, il suffit de laisser la salade tremper dans de l'eau chaude pendant 15 à 20 minutes, puis de la passer sous l'eau froide. Elle retrouve alors tout son croquant !
Mais n’oublions pas cette plante potagère qui dirige le monde (pas le journal) :L’Oseille. Et oui, même une feuille de chou peut prétende à des subventions.
50 % du montant total des subventions à la presse bénéficient à 2 % des titres aidés, soit 9 titres ! Le montant des subventions à la presse pour 2013 est de 516 millions d’euros d’aides directes ! Et ne parlons pas des avantages fiscaux des journalistes, vous risquez un problème cardiaque.
Vidéo mise en ligne sur Youtube : Contrepoints est fier de n'accepter aucune subvention et de ne fonctionner que grâce à la générosité de ses lecteurs.
Par chance, il nous reste quelques médias qui acceptent la diffusion libre de l’information. Agoravox est un exemple. Même si certain rédacteurs veulent venir y vendre leur soupe (de légumes).
Aussi, en lisant une anecdote révélatrice sur la vérité des propos du professeur Strauss-Kahn à Sciences Po ( lien ici), je me suis demandé s’il ne devrait pas être embaucher comme maraîchers. Vendre des salades, avec le statut d’auto entrepreneur, voila une bonne reconversion. Mais avec lui, nous serons toujours les pigeons…..
Avant d’accepter les salades, nous devrions rependre le slogan d’un homme d’affaire français. Pierre Martinet qui a créé une société qu’il dirige toujours, avec la première salade de museau de bœuf. Pierre Martinet "Le traiteur intraitable" Pub gratuite.
Illustration : http://www.archambault.ca/guy-bourgeois-comment-vendre-sa-salade-JLI2845181-fr-pr