Philippe de Villiers CENSURÉ par l’ARC0M à la rentrée : QUELLE HONTE
par Jean-Luc ROBERT
vendredi 27 juin 2025
Philippe de Villiers, C8, Jovanovic : l’ARC0M, bras armé d’un pouvoir qui redoute la parole libre...
C’est une décision qui laisse pantois : l’Arcom a choisi de comptabiliser le temps de parole de #Philippe_de_Villiers dans les émissions où il intervient, au motif qu’il s’agirait d’un "acteur politique". Or, Philippe de Villiers n’a aujourd’hui aucun mandat électif, ni aucun parti à sa tête. Il est écrivain, intellectuel, homme de lettres… et oui, il est conservateur. C’est précisément cela qui dérange.
Mais cette décision n’est pas un cas isolé : elle s’inscrit dans une série d’actions inquiétantes contre les voix dissidentes, les figures non conformes, et les plateformes qui leur offrent une tribune. Et c’est là que réside le danger : le recul sournois mais manifeste de la liberté d’expression en France.
***Une mécanique bien huilée pour faire taire
Le calcul est simple : en assimilant Philippe de Villiers à un homme politique, l’Arc0m impose à la chaîne #C8 un quota de temps de parole à respecter, comme s’il s’agissait d’un candidat en campagne. Résultat ? Si la chaîne ne veut pas déséquilibrer son pluralisme imposé, elle est forcée d’écarter Philippe de Villiers de l’antenne. C’est une censure administrative qui ne dit pas son nom.
***L’émission Face à Philippe de Villiers, qui rencontrait un franc succès chaque week-end, avec des millions de téléspectateurs réunis autour de son franc-parler, est désormais sous la menace de disparition. Et chacun comprend que le pouvoir n’a pas besoin d’interdire frontalement, il lui suffit de réglementer, encadrer, étouffer. L’effet est le même.
***Un climat de plus en plus orwellien
Ce n’est pas un cas isolé. Rappelons que l’auteur #Pierre_Jovanovic a vu débarquer simultanément chez lui et chez son éditeur une brigade pour le placer en garde à vue. Son tort ? Un livre. Un livre qui ne plaît pas. On croyait cette époque révolue, mais voilà que la publication d’un ouvrage peut désormais vous valoir une arrestation.
***Sur le plan audiovisuel, C8 a été suspendue temporairement, CNews est dans le viseur permanent de l’Arc0m, et à chaque fois, les reproches tournent autour du même axe : trop à droite, trop critique, trop libre.
***Pourquoi ce harcèlement administratif ? Parce que le discours dominant ne convainc plus
Le service public perd des parts d’audience chaque mois. Les Français ne veulent plus du discours #progressiste imposé par les chaînes d’État. Ce n’est pas une théorie, ce sont des chiffres. Et plutôt que de se remettre en question, ce système préfère tenter de bâillonner ceux qui trouvent un public ailleurs.
Mais on ne peut pas forcer un peuple à écouter. On ne peut pas imposer une idéologie par décret ou par arrêté de l’Arc0m. Ce n’est pas en censurant des voix conservatrices qu’on les fait disparaître. Au contraire, cela ne fait que renforcer l’évidence : ce que Philippe de Villiers dit, ce que CNews relaie, ce que certains auteurs dénoncent… est plus proche des préoccupations populaires que les discours lissés des rédactions institutionnelles.
Conclusion : la liberté d'expression ne se défend pas à moitié
Il ne s’agit pas ici d’aimer ou de partager les opinions de Philippe de Villiers. Il s’agit de reconnaître que dans une démocratie, la pluralité d'opinions est une richesse, pas une menace. Et que les institutions censées réguler l’espace médiatique ne peuvent se transformer en outils idéologiques.
Quand une autorité administrative décide arbitrairement qui peut parler, combien de minutes, et dans quel cadre, nous ne sommes plus dans une démocratie sereine. Nous entrons dans une forme douce mais réelle de contrôle de la parole.
Et si cela ne suscite pas une levée de boucliers aujourd’hui, demain, ce sont d’autres voix — peut-être même les vôtres — qui seront réduites au silence.