« Ferme ta gueule... Fuck history »

par Jules Elysard
lundi 15 avril 2024

La première citation a été le quart d’heure de gloire de Gérard Larcher, le 7 décembre 2023. Ce jour-là, avec son air de chanoine, sur RTL, il a voulu se payer Mélenchon. Il répondait aux questions d’une certaine Amandine Bégot, qui après les sujets de sécurité et d’immigration qui semblent lui tenir à cœur, lui demanda à brûle-pourpoint ce qu’il disait à Mélenchon, suite à ses déclarations : « Ferme ta gueule », répondit-il en se retenant de rire tant il savourait sa trouvaille.

La seconde est un peu plus ancienne. Elle est extraite du dernier livre de Sylvain Cypel, L’Etat d’Israël contre les Juifs, paru en 2020. C’est la réponse d’un urbaniste à un professeur qui accompagne ses étudiants dans un quartier de Jaffa . Alors que le professeur fait remarquer que ce quartier « avait été habité par des Palestiniens, expulsés de force en 1948 », l’urbaniste lui rétorque : « « Fuck history » (« J’emmerde l’histoire »)… L’histoire est écrite par les vainqueurs, ajoute-t-il. L’anecdote peut servir de métaphore à ce qui constitue sans doute le plus important changement qu’a connu la société juive israélienne en un demi-siècle d’occupation. »[i]

Cette anecdote est le point du départ du chapitre 2, lui-même titré entre guillemets : « Uriner dans la piscine du haut du plongeoir »  ; et sous-titré « Ce qui a changé en Israël en cinquante ans ».

Cypel donne l’explication de ce titre : « L’hébreu moderne est une langue imagée. Ainsi de cette expression : « uriner dans la piscine du haut du plongeoir ». Explication de texte : qui n’a pas, une fois dans sa vie, uriné dans l’eau de la piscine ? Mais le faire aux yeux de tous depuis le haut du plongeoir, ça, c’est plus rare… Désormais, dit Hagai El-Ad, le directeur de B’Tselem, Israël « pisse dans la piscine du haut du plongeoir devant tout le monde. Le résultat est le même, mais l’impact différent ». Longtemps, poursuit-il, les Israéliens ont caché autant que possible leurs méfaits. Maintenant, ils les commettent au vu et au su de tous, en toute bonne conscience. »

Quelques pages plus loin, il écrit : « Ce qui fondait le déni de l’expulsion des Arabes de Palestine, c’était la conscience que cet acte n’était pas conforme à l’éthique dont le sionisme entendait se parer. »

Sylvain Cypel est franco-israélien[ii]. Il sauve l’honneur des Juifs de France dont la parole est confisquée. Il consacre à sa communauté le chapitre 10 qu’il titre : « Pas ça ! Vous ne me citez pas là-dessus… » ; et sous-titre : «  L’aveuglement des Juifs de France ».

« Il faut dire que l’organisme qui parle en leur nom, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), est d’une discrétion spectaculaire face aux évolutions récentes en Israël. (...) Quoi que fasse Israël, quoi que disent ses autorités, quoi que votent ses élus, la politique israélienne est et doit être soutenue par le corps communautaire – et silence dans les rangs. (...). Là où, aux États-Unis, la critique d’Israël va croissant, elle reste, en France, inaudible. »

(...)

« Tous, Juifs, Arabes ou autres, en taisant les crimes commis par « les leurs », ne font que contribuer à la propagation du racisme contre leur communauté, au lieu de la protéger. »

 

Mélenchon n’aurait pas dit mieux. Et Elkrief est de celles que vise Cypel.[iii]

 

Jean Louis Barrault aurait dit « La dictature, c'est « ferme ta gueule » ; la démocratie, c'est « cause toujours ». » Aujourd’hui, dans les démocraties particulières que sont (devenues) la France et Israël, « l’arc républicain » et « le cercle de la déraison » sont de plus en tentés par le « ferme ta gueule ».

On ne peut plus rien dire ?

Cette formule qui fait florès dans les milieux d’extrême droite ne semble pas s’appliquer concernant certains mots qu’il faut employer pour ne pas sortir de l’arc prétendument républicain de Larcher :

- « terrorisme » ou « terroriste », pour qualifier l’incursion et la nature du Hamas.

- « antisémite » et « islamogauchiste », pour désigner la France Insoumise qui ne soutient pas le droit à Israël de se défendre « quoi qu’il en coûte ».

Le sujet de ces polémiques porte donc,

d’une part, sur cette journée du 7 octobre 2023 où l’Etat d’Israël a été victime d’une incursion venue « de la poche de Gaza, infestée de fidayim et d’« infiltrants » affamés »[iv] ;

et d’autre part, sur la réaction (« radicale », « démesurée », « disproportionnée », « terroriste » ?) d’Israël sur la « bande de Gaza » (on dirait qu’on parle d’une bande de malfaiteurs) pour « éradiquer » le Hamas, réaction qui n’est encore condamnée fermement que par une partie de l’occident.

 

Mélenchon n’est pas juif et, en réagissant à ce crime de guerre, il a commis la faute, impardonnable aux yeux des sionistes et de leurs sympathisants, de n’avoir pas fait une allégeance préalable à l’Etat d’Israël. Il a commencé par ces mots : « Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même ».

Deux jours plus tard, Sylvain Cypel, toujours lui, n’a pas eu ces pudeurs de gazelle. Dans un texte intitulé Little Big Horn en Palestine, il a écrit : « l’occupation des territoires palestiniens empire de jour en jour. Le nombre des Palestiniens tués quasi quotidiennement par l’armée ou les colons augmente sans cesse ».

https://orientxxi.info/magazine/little-big-horn-en-palestine,6776

Le 12 octobre, C Ce soir pose la question : La société israélienne avait-elle oubliée la société palestinienne ?. Cinq invités[v] dont Sylvain Cypel, insoupçonnables d’un quelconque antisémitisme. Pourtant, l’accord semble fait sur un constat : « Il y a quelque chose d’incongru à faire une rave party à un km de Gaza »

Autre émission où intervient Sylvain Cypel, le 5 décembre, sur une chaîne plus confidentielle, QG. Aude Lancelin lance la polémique sur les mots « terrorisme » ou « terroriste » que Mélenchon n’a pas voulu employer. C’est le péché que lui reproche la classe dominante et la presse qui est à son service. Aude Lancelin partage manifestement la même opinion et Sandrine Rousseau semble le faire aussi : Mélenchon devrait se repentir.

Vers 39 mn, Sylvain Cypel interrompt la mise à mort, dénonce « le poids de l'idéologie de la guerre au terrorisme ». Aude Lancelin ne supporte pas cette interruption et s’en prend vertement à lui. Il tente de lui expliquer assez clairement ce qu'est «  l'idéologie de la guerre au terrorisme » Elle le coupe sèchement : « Ca, c'est pas un argument ». Pascal Praud n’aurait pas fait mieux.[vi]

 

Il ne faut pas oublier que « l’emploi du mot terrorisme est un monopole d’Etat ».[vii]

Plus tard, l’Etat d’Israël et ses complices tenteront d’imposer le mot « pogrom » pour qualifier les massacres du 7 octobre. Charles Enderlin en fait un récit un peu différent. Il parle de « la plus grande défaite militaire de (l’) histoire (d’Israël). (...). Au 20 décembre, le dernier bilan de cette attaque fait état, côté israélien, de 859 civils, 278 militaires et 44 policiers tués, cela sans oublier 255 otages emmenés à Gaza (118 ont été libérés durant la trêve de novembre). Près d’un millier d’assaillants ont été tués. L’armée mettra quatre jours à reprendre le contrôle total de la frontière. »[viii]

Un « pogrom » où les pertes des assaillants voisinent celles des victimes, ça n’a pas dû arriver souvent en Russie, en Ukraine ou dans le IIIè Reich allemand. Pogrom est un mot russe signifiant « dévaster, démolir violemment »[ix]. Le mot s’appliquerait tout aussi bien à l’opération spéciale d’Israël dans la bande de Gaza, même si, selon l’incroyable Caroline Fourest, cette comparaison serait oiseuse : «  On ne peut pas comparer le fait d’avoir tué des enfants délibérément en attaquant, comme le fait le Hamas, et le fait de tuer des enfants involontairement, en se défendant, comme le fait Israël.  »[x]

Versailles et Vichy

Gérard Larcher n’est pas un antisémite, juste un nanti. Avec ses amies Yael Braun Pivet, Valérie Pécresse et Marine La Pen, il représente bien cette bourgeoisie repue de l’ouest francilien. Ils incarnent tous Versailles, cette prison dorée que Louis XIV imagina pour y réunir une noblesse domestiquée, et qui a vu se réunir, en 1871, une assemblé à majorité monarchiste, fuyant Paris en insurrection et trouvant là un poste observation sur le massacre de la commune de Paris.

Versailles est donc emblématique de cette première collaboration de la bourgeoisie française avec l’occupant allemand. L’histoire ne se répète pas, mais il semble bien que Versailles soit une répétition de Vichy. Plutôt la Prusse que la Commune, plutôt Hitler que le Front Populaire, plutôt La Pen que Mélenchon.

https://www.franceinter.fr/politique/voter-le-pen-plutot-que-melenchon-en-cas-de-duel-raphael-enthoven-met-le-feu-a-twitter

 

 « Nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est LA forme réinventée de l’antisémitisme »
Macron, le 16 juillet 2017 au 75ème anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv

En donnant le la de sa présidence, le nouveau président ne donnait pas seulement pleine satisfaction à « son cher Bibi » Netanyahou. Il confirmait aussi le soutien inconditionnel des élites françaises à l’Etat d’Israël. C’est aussi le cas des élites allemandes. La participation au massacre de 6 millions de Juifs européens contraignait ces anciennes puissances touchées par l’antijudaïsme, puis par l’antisémitisme, à des réparations morales et matérielles. La première façon de rembourser cette dette a été d’offrir aux survivants de « l’holocauste » une terre qui, dans sa majorité, appartenait à des Arabes. La seconde a été d’adopter ce choix d’assimiler tout antisionisme à de l’antisémitisme, et plus précisément à ce que les médias appellent « l’antisémitisme musulman », voire « l’antisémitisme de gauche ». La réplique israélienne depuis le mois d’octobre 2023 à Gaza a empêché Macron d’adopter le point de vue final de Netanyahou : déplacer « la responsabilité conceptuelle de la volonté exterminatrice des nazis vers le mufti, c’est-à-dire vers les Palestiniens, (...) faire du monde auquel ils appartiennent – la Palestine, l’Orient, l’espace musulman – la « vraie » matrice de l’antisémitisme ».[xi]

Si l’antisémitisme européen existe encore aujourd’hui, il reste honteux en ce qui concerne les Juifs et se porte à la boutonière en ce qui concerne les Arabes, sous la forme d’une maladie : l’islamophobie (en France, le laïcisme, qui est une perversion de la laïcité). Ce qui se répand désormais, et pas seulement en Europe, c’est une opposition frontale à l’Etat d’Israël. Il faudrait essayer de comprendre comment on en est arrivé là.

Conclusions provisoires
« Il a réussi à transformer le mot gauche en une insulte. Il est dans sa bouche synonyme de traître »
Merav Michaeli[xii], au sujet de 
Benyamin Netanyahou

 

« Vous savez qu’au second tour, avec entre 18 et 19 points, il sera au second tour. »

Patrick Vignal, député Renaissance de l’Hérault, au sujet de Mélenchon

https://www.youtube.com/watch?v=ZUlZSlTlDMo&t=83s

 

1) Israël, avec sa mentalité d’assiégés, est un modèle sécuritaire pour les classes dominantes occidentales, et pour les élites françaises en particulier. Déjà, celles-ci ont toujours rêvé d’avoir à leur disposition, au lieu d’un peuple gaulois, un peuple allemand discipliné et peu enclin à faire grève. Mais là, élargir l’arc républicain de toutes les droites, extrêmes ou non, jusqu’à une gauche fort peu radicale qui ne pèse que 4 député(e)s, c’est le paradis sur Terre.

Cependant, une certaine arrogance donne envie de vomir.

S’inspirant de la série Fauda, peut-on dire de Netanyahou qu’il pratique le « chaos management »  ? Ou le « bordel management »  ? Ou le « cul-de-sac management »  ?

 

« Notre pays souffre d'un manque de bienveillance à l'égard du monde juif », déplorait Michel Wieviorka le 12 novembre 2023.[xiii] C’est une façon de parler, mais c’est plutôt la bienveillance à l’égard de l’Etat d’Israël qui souffre d’une érosion bien méritée.

Le 5 avril 2024, Donald Trump himself déplore lui qu’« Israël est totalement en train de perdre la guerre de communication » et finit par lâcher : « Revenons à la paix et arrêtons de tuer des gens »

 

Le sort fait au Juifs et aux Juives, depuis plusieurs siècles, par l’Occident chrétien n’implique pas que leur sort particulier soit désormais, pour l’éternité, l’aune à laquelle se mesurerait la démocratie. En 1965, Georges Friedmann posait une question dans son livre : Fin du peuple juif ? Le titre du dernier livre de Charles Enderlin semble une réponse désespérée, en résumant ce qu’il est advenu du rêve israélien : L’agonie d’une démocratie.

 

2) Une propagande de guerre de sévit sur les chaînes d’intox depuis la tentative d’invasion de l’Ukraine. Macron lui-même est coutumier du discours de la guerre depuis la crise du covid et il s’en est emparé une nouvelle fois afin de se faire réélire sans débat.

Le vote Macron, c’est, selon le point du vue, « le vote des vieux, des bourgeois de gauche et de droite »[xiv] et « le vote Macron est le plus bourgeois de l’histoire de France »[xv] . Raison pour laquelle ces gens-là sont toujours aussi généreux avec les sang des autres, Ukrainiens, Russes, Palestiniens et Israéliens.

L’économie, c’est toujours l’économie du travail d’autrui. L’économie de guerre, en particulier.

A suivre

 

[i] Le passage complet  :« Au printemps 2017, la réalisatrice israélienne Anat Even diffusait son documentaire sur Manshiyah, un quartier de la ville de Jaffa. Une scène y montre un urbaniste de la municipalité expliquant à un groupe d’étudiants l’histoire du lieu. Il en vient à évoquer les Juifs souvent d’origine marocaine, des immigrés installés là dans les années 1950 et qui, à la charnière des années 1960-1970, furent expulsés de leurs résidences pour faire place à un complexe commercial. Le professeur qui accompagne les étudiants demande alors à l’urbaniste pourquoi il ne rappelle pas qu’auparavant ce même quartier avait été habité par des Palestiniens, expulsés de force en 1948. L’urbaniste rétorque qu’il ne voit pas pourquoi il devrait en parler. « Parce que ce sont des faits historiques », note le professeur. Réponse de l’urbaniste, rigolard : « Fuck history » (« J’emmerde l’histoire »)… L’histoire est écrite par les vainqueurs, ajoute-t-il. L’anecdote peut servir de métaphore à ce qui constitue sans doute le plus important changement qu’a connu la société juive israélienne en un demi-siècle d’occupation. »

[ii] Il n’est pas le seul fort heureusement.

[iii] « Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s'indigne. Quelle honte ! Bravo. » @mbompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans. »

Pour qui a écouté l’entretien avec Manuel Bompard, ces propos sont simplement factuels et même fort modérés. Madame Elkrief s’est surpassée ce jour-là, se montrant insupportable, ne cessant pas d’interrompre l’invité qu’elle était censée interroger avec au moins un semblant d’objectivité.

[iv] Georges Friedmann, Fin du peuple juif ? (1965)

[v] Michale Boganim, Valérie Zenatti, Antoine Mariotti, Alain Dieckhoff.

[vi] Mais c'est un tournant dans la discussion. Barthe et Nabli en reprenant la parole reprennent en réalité les analyses de Cypel.

Lancelin et Rousseau incarnent à merveille la femme occidentale sûre d'elle-même, mais débordante d'une bonne conscience qui est d'abord une fausse conscience : elles se croient d'une gauche radicale, mais défendent d'abord leurs intérêts de classe.

Elles prétendent qu'il fallait d'abord accepter de valider l'emploi du mot « terroriste » pour qualifier les massacres du Hamas. Mais si la FI avait dû se résoudre à le faire, elle aurait dû en faire autant pour qualifier la politique de l'Etat hébreu (comme on dit depuis quelques jours).

[vii] « L’emploi du mot terrorisme est un monopole d’Etat. Quand un gouvernement a recours au terrorisme d’Etat, il n’emploie jamais le mot, mais parle de violence légitime, de droit à se défendre, de pacification... Il le prononce seulement pour qualifier, et donc disqualifier, le groupe armé qu’il prétend combattre. Il peut aussi, avec ses services secrets, manipuler des groupes, les infiltrer et intoxiquer. Une presse servile et complaisante lui servira de relais dans l’opinion. » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/melenchon-la-guerre-et-la-terreur-251111

[viii] Le Monde Diplomatique (janvier 2024). Le passage complet : « Le 7 octobre, très tôt le matin, Israël subit la plus grande défaite militaire de son histoire. Des milliers de miliciens armés franchissent la barrière de sécurité construite autour de Gaza, investissent et conquièrent les bases militaires avoisinantes. À l’occasion de Simhat Torah, la fête de la Torah, l’état-major les avait dégarnies pour assurer la sécurité des colons de Cisjordanie. Après avoir tué et fait prisonniers des dizaines de militaires, hommes et femmes, les assaillants pénètrent dans vingt-deux localités israéliennes pour y massacrer des habitants et enlever des civils de tous âges. Au 20 décembre, le dernier bilan de cette attaque fait état, côté israélien, de 859 civils, 278 militaires et 44 policiers tués, cela sans oublier 255 otages emmenés à Gaza (118 ont été libérés durant la trêve de novembre). Près d’un millier d’assaillants ont été tués. L’armée mettra quatre jours à reprendre le contrôle total de la frontière. »

[ix] https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/pogroms

[x] https://www.politis.fr/articles/2023/10/caroline-fourest-en-toute-distinction/

[xi] Sylvain Cypel, L’Etat d’Israël contre les Juifs, chapitre 8, « Quand Hitler « ne voulait pas exterminer les Juifs » » ; « Netanyahou, l’histoire « fake » et ses amis antisémites ».

[xii] Cheffe démissionnaire du parti travailliste israélien.

[xiii] https://www.francetvinfo.fr/societe/antisemitisme/grand-entretien-marche-contre-l-antisemitisme-notre-pays-souffre-d-un-manque-de-bienveillance-a-l-egard-du-monde-juif-estime-michel-wieviorka_6173745.html

[xiv] Christophe Guilluy https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/christophe-guilluy-le-vote-macron-est-celui-des-vieux-des-bourgeois-de-gauche-et-de-droite

[xv] Julia Cagé et Thomas Piketty https://www.alternatives-economiques.fr/julia-cage-thomas-piketty-vote-macron-plus-bourgeois-de-l/00108024

 

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