Eviter l’assassinat des personnels pénitentiaires ? Admettre une possible peine de mort

par L’apostilleur
mercredi 15 mai 2024

Serait-il possible d’éviter l’assassinat des gardiens accompagnateurs dans leur fourgon ? Oui.

Les grands serviteurs de l’Etat vont défiler sur les plateaux des médias pour vilipender les charognes qui ont massacré à l’arme de guerre nos fonctionnaires. Les minutes de silence et autres marches blanches avec ou sans bougies prolongeront leurs messages sur X comme celui de Mathilde Panot : « Aucun agent du service public ne devrait mourir dans l'exercice de ses fonctions ».

S’il n’est pas mauvais de rappeler ces banalités qui ne coûtent rien, on ne peut s’empêcher de penser qu’elles ne changeront rien pour les futures victimes de ces enragés. Les représentants du gouvernement, à commencer par le ministre de la justice Dupond-Moretti, nous ont assuré que les coupables seront jugés sévèrement. Facile à dire quand on n’a aucun levier sur les juges qui appliqueront pour le fugitif la loi et rien que la loi, avec ou sans les émotions publiques des politiques. Les juges seront d’accord comme tout le monde avec la banalité du message de Panot qui ne mange pas de pain, mais il ne leur appartient pas d’adapter les peines au gré de la sauvagerie des accusés. La prochaine fois les enragés pourront éliminer des victimes collatérales en plus des agents pénitentiaires sans que leur peine déroge à l’application simple de la loi. S’ils veulent éradiquer à coup sûr ces drames, il leur faudra un peu plus d’imagination et du courage. Seule une modification de la loi sur le peine de mort sauvera les prochaines victimes inéluctables. 

Comment épargner ces futures victimes annoncées ?

Comme on a protégé les transporteurs de fonds. Les personnels sont mieux protégés lorsqu’ils transportent des billets de banques que nos agents pénitentiaires, représentants de l’Etat. En cas d’agression des systèmes détruisent les billets par jets d’encre. Les malfrats le savent et n’agressent plus les transporteurs, la destruction des produits transportés les dissuade.

Il suffit d’appliquer ce principe de dissuasion aux transports de voyous. Qui s’opposerait à la destruction des voyous transportés pour sauver la vie des agents de l’Etat ?

Pour cela il convient d’équiper les prisonniers de systèmes qui les élimineront automatiquement en cas de mise en danger des pères de famille qui les accompagnent ? Pour ce faire, il faudrait donner un coup de canif dans la loi qui a aboli la peine de mort, au prix de la vie d’innocents en l’occurrence.

Si le Président de la République peut décider de l’assassinat des « ennemis de la France » à discrétion (*) comme nous l’a fait savoir François Hollande, pourquoi ne pas admettre que des prisonniers puissent être abattus pour dissuader les malfrats d’attaquer et de tuer les représentants de l’Etat ?

La dissuasion, est une menace dont on entend ne pas se servir, cette nouvelle peine de mort possible n’étant qu’un moyen de défense et de protection. Une menace pour des coupables potentiels ou réels qui protégera les innocents qui les côtoient. Les assassins sauront que leur complice perdra la vie s'ils menacent les agents pénitentiaires.

Dupond-Moretti devrait revoir une loi érigée en aubaine pour la voyoucratie qui a intégré la case prison dans son cursus. Etendue à l’assassinat de nos représentants de la loi, elle les met à l’abri des punitions qu’ils infligent.

Il ne s’agit pas de la loi du talion, mais d’une dissuasion efficace pour sauver les prochaines victimes qui ne manqueront pas d’arriver.

Qui préfèrerait voir tué un père de famille au service de notre pays, plutôt qu’une autre « mouche trafiquant de merde (**) » ?

Sans des propositions concrètes les messages de Pano et des autres, resteront comme un souffle tiède dans un pipeau.

 

(*) La peine de mort, un serpent de mer enterré. - L'apostilleur (over-blog.com)

(**) La « mouche » c’est le surnom du trafiquant de drogue Mohamed extirpé du fougon avec plusieurs gardiens abattus « comme des chiens ». La « merde » c’est le nom très familier de la drogue à laquelle toucherait ce Mohamed Amrat, une association adaptée en l'occurrence.


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