Pourquoi les écolos ont-ils toujours raison ?

par Eric la Blanche
jeudi 17 mars 2011

Je me suis simplement demandé : pourquoi les écolos - contrairement aux économistes - ont-ils toujours raison ? C’est très simple : c’est parce que...

Alors que nous assistons, impuissants, à la catastrophe nucléaire en cours au Japon suite au tremblement de terre et au tsunami, j’ai décidé de prendre la plume pour vous faire part d’un gros doute. C’est une idée qui me taraude depuis plusieurs mois maintenant et dont l’actualité m’oblige à vous faire part, en cette heure où l’on ne sait pas encore si une grande partie du Japon ne va pas devenir tout simplement inhabitable pendant de longues années à cause des particules radioactives.

J’ai repensé aux dix dernières années et je me suis rendu compte que toutes les prophéties des écolos étaient en train de se réaliser.

Le réchauffement climatique global* se précise, la crise alimentaire** a commencé et la crise énergétique*** aussi. Je vous passe les chapitres sur, évidemment, le nucléaire, mais aussi la diminution de la bio diversité, le pillage des ressources halieutiques et la destruction des forêts primaires, ainsi que toutes les mises en garde des écolos quant à la pollution, les déchets, l’appauvrissement des sols ou l’idée stupide que la croissance économique n'est pas son propre remède.

Alors je me suis demandé : pourquoi les écolos, ces oiseaux de malheur, ont-ils toujours raison, contrairement aux économistes ? C’est très simple : c’est parce que leurs prophéties sont auto réalisatrices (comme on dit en langage savant). En d’autres termes : ils portent la poisse.

Nos ancêtres, dans leur immense sagesse, savaient bien, eux, que les catastrophes n’arrivent jamais pour rien : c’est qu’on vous a lancé un mauvais sort. Ils brûlaient quelques sorcières, quelques Juifs ou quelques Bohémiens pour leur apprendre à arrêter de lancer des mauvais yeux sur les braves gens et tout rentrait dans l’ordre.

Je dis : il faut faire pareil avec les écolos, ne cherchez pas plus loin : à force de lancer des anathèmes et de mettre la pression à tout le monde, ça finit forcément par merder. C’est de la psychologie de base : « quand on crie au loup, il finit toujours par sortir du bois » disait ma grand-mère - et elle avait raison.

On était pourtant bien tranquilles avant qu’ils n’arrivent mais, comme par hasard, depuis qu’ils sont là, plus rien ne tourne rond. Je ne sais pas exactement comment ils s’y prennent mais leur truc est drôlement efficace. Alors faites comme moi, prenons clubs de golf, couteaux, bâtons et allons faire bouffer leurs sandalettes aux sorciers barbus. Immolons-les !

A moins que vous n'ayez une autre idée...

 

Découvrez les autres blablas de la Blanche

 

(*) Le réchauffement climatique global. Il y a dix ans, personne n’y croyait ; les écologistes se battaient seuls et passaient carrément pour des cons avec leurs histoires d’émissions de CO2. Aujourd’hui, les preuves sont là et le réchauffement est objet de consensus pour 97% des scientifiques concernés. Les mesures actuelles, précisées d’année en année montrent que la réalité est bien pire que ce qui avait été prévu. La banquise fond plus vite, les glaciers reculent et l’eau va monter. On peut donc s’attendre à une jolie série de catastrophes : famines, émeutes, réfugiés, guerres.

(**) La crise alimentaire. C’était prévu aussi : les changements climatiques, la diminution des ressources en eau potable, la fabrique d’agro carburants alliés à la croissance démographique finissent par faire monter les prix des denrées alimentaires de base malgré l’augmentation de la production globale. Bref, la crise alimentaire mondiale est liée à la crise écologique. Et vu qu’il y a un milliard d’humains qui ne mange déjà pas à sa faim, on peut s’attendre à une jolie série de catastrophes : famines, émeutes, réfugiés, guerres.

(***) La crise énergétique. La fin du pétrole est inéluctable alors que nous en consommons de plus en plus. D’abord, les prix montent et les pétroliers sont obligés d’aller chercher le pétrole plus loin, plus profond, plus sale. Il est vraisemblable que le pic maximal de production ait déjà été atteint. Ceux qui ne se dépêchent pas de trouver des énergies alternatives et de réduire leur consommation auront droit au tarif habituel : famines (car une grande partie de l’agriculture moderne marche au pétrole), émeutes, réfugiés, guerres. Quand aux grandes puissances, elles ne se gêneront pas pour s’accaparer le pétrole qui reste, manu militari s’il le faut.


Lire l'article complet, et les commentaires